jeudi 31 mars 2016
dimanche 27 mars 2016
vendredi 25 mars 2016
Pensées plus ou moins correctes (64)
GUERRE
« Tuez
un homme, vous êtes un assassin ; tuez des milliers d'hommes, vous
êtes un héros. »
(Beilby
Porteus)
« L'art de la
guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat. »
(Sun
Tzu)
« En
guerre comme en amour, pour en finir il faut se voir de près. »
(Napoléon
Bonaparte)
« Une
bonne guerre, une mauvaise paix, cela n'existe pas. »
(Benjamin
Franklin)
« Partout
où notre drapeau se dresse, les populations accourent, se mettent à
son abri, sachant qu'il les libèrent de l'anarchie et leur apporte
la paix, la protection, le bien-être. Oui, cette guerre coloniale,
tant décriée et si méconnue, est par excellence une guerre
constructive, une oeuvre de paix et de civilisation et il fallait que
ce fut dit. »
(Maréchal
Liautey)
« Toute guerre est fondée
sur la tromperie. »
(Sun Tzu)
« La
guerre, c'est une chose trop grave pour la confier à des
militaires. »
(Georges
Clémenceau)
« La
guerre est une simple continuation de la politique par d'autres
moyens. »
(Carl
von Clausewitz)
« Quand
les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent.)
(Jean
Paul Sartre)
« La guerre est semblable
au feu, lorsqu'elle se prolonge elle met en péril ceux qui l'ont
provoquée. »
(Sun
Tzu)
« Tant
que la guerre sera regardée comme néfaste, elle gardera sa
fascination. Quand on la regardera comme vulgaire, sa popularité
cessera. »
(Oscar
Wilde)
« Née
sous le signe de la peur et de l'hystérie collective, la guerre ne
peut s'épanouir que dans le désordre et l'injustice. »
« Jamais guerre prolongée ne profita à aucun pays. »
(Sun
Tzu)
GUERRE CULTURELLE
« La
guerre culturelle est la pire des guerres, car la guerre mobilise
tandis que la guerre culturelle paralyse. »
(André
Malraux)
mardi 22 mars 2016
dimanche 20 mars 2016
jeudi 17 mars 2016
mercredi 16 mars 2016
Pensées plus ou moins correctes (63)
GRAND
« Un
grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal. »
(Beaumarchais)
« Tous
les objets sont pour les grands des miroirs où leur grandeur se
réfléchit. Voilà pourquoi ils aiment souvent leurs inférieurs. »
(Helvétius)
« Tant
il est vrai que dans ce monde divisé en Grands vraiment grands, en
faux Grands et en petits qui voudraient grandir, les grandes
personnes ne sont que des enfants déguisés. »
(Pierre Daninos)
« Ils
ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »
(Etienne de la Boétie)
GRAND PUBLIC
« Il
y a des choses que le grand public n'a pas besoin de connaître et ne
devrait pas connaître. Je crois que la démocratie prospère quand
le gouvernement peut prendre des actions légitimes pour garder ses
secrets et quand la presse peut décider de publier ce qu'elle sait
ou non. »
(Katherine
Graham, Washington Post)
mardi 15 mars 2016
Buddy Guy
Influencé
dès son enfance par John Lee Hooker, Muddy Waters et Howlin' Wolf
qui lui donneront plus tard envie d'émigrer vers Chicago, il se
fabrique à l'âge de treize ans une guitare de fortune à partir
d'une moustiquaire et d'un morceau de bois. Mais, c'est à seize ans
que son père lui offre sa première vraie guitare, une deux cordes.
Buddy joue alors simplement de la guitare pour passer le temps.
Quelque
temps plus tard, alors qu'il est assis sur le seuil de sa maison en
train de jouer de la guitare, un inconnu l'aborde, lui dit qu'il le
regarde jouer chaque soir et qu'il voudrait lui offrir une guitare
neuve. Et c'est ainsi que Buddy se retrouve le lendemain avec une
guitare flambant neuve, plus motivé que jamais pour imiter ses
idoles. Dès lors, il s'entraîne avec assiduité et se donne
rapidement en concert à Bâton-Rouge avec les bluesmen locaux comme
le Big Poppa John Tilley Band, Lightnin' Slim, Guitar Slim, Slim
Harpo ou Lazy Lester. Mais Buddy sait déjà que son avenir n'est pas
dans ce Sud ségrégationniste et pense déjà à partir au Nord des
États-Unis. En quête d'un emploi bien payé, il part en 1957 pour
Chicago, la ville de ses idoles. À cette époque, il n'imagine pas
encore faire carrière dans la musique.
Arrivé à
Chicago, il parcourt la ville pendant plusieurs jours, sans argent,
jusqu'à ce qu'il rencontre un homme qui lui demande s'il peut lui
jouer de la guitare en échange d'un whisky. Buddy Guy accepte et
emballe l'inconnu qui le conduit aussitôt dans une boîte où joue
un de ses amis, un certain Otis Rush. Et alors
même que Rush s'apprête à partir, Buddy se met à jouer The
things I used to do. Otis dira seulement au
patron de l'engager.
Dès lors
Buddy, qui joue plusieurs fois par semaine, ne tarde pas à attirer
un large public et se fait même remarquer par Muddy Waters qui lui
prodiguera quelques conseils. Dans cet amas de bars à blues, Buddy
croise d'autres jeunes qui eux aussi ne tarderont pas exploser comme
Magic Sam, Earl Hooker ou Freddie King. Mais c'est surtout la
rencontre avec sa première source d'inspiration, B.B. King, qui
restera la plus bénéfique pour Buddy. Sa notoriété grandissante
l'entraîne alors sur les différentes scènes de Chicago en
compagnie d'autres bluesmen de renom : avec Otis Rush au Club
708 ou encore au Trianon Ballroom avec B.B. King.
En 1958,
Buddy rencontre Willie Dixon et enregistre grâce à lui pour le
label Cobra Sittin' and cryin' the blues avant de devenir, pour
Chess, guitariste de studio, puis en solo. Il enregistre ainsi avec
Ike Turner (This is the end), Otis Rush, Sonny Boy Williamson II,
Muddy Waters et Willie Dixon. Parallèlement à sa carrière de
sideman, il enregistre aussi en solo, entre 1958 et 1964, plusieurs
45 tours, Sit and cry, Try to quit my baby..., Broken hearted blues
et surtout First time I met the blues qu'on retrouve aujourd'hui
réunis sur les deux CD Buddy Guy on Chess vol. 1+2.
Buddy se
produira ensuite avec l'harmoniciste Junior Wells sur l'album Buddy
Guy & Junior Wells play the blues et sort en 1960 les singles Let
me love you baby et Ten years ago. On le retrouve également sur
l'album live Blues from Big Bill's enregistré au Copacabana Club à
Chicago avec ses amis Howlin' Wolf et M. Waters.
Mais le
grand succès n'arrive qu'au milieu des années 1960. Durant les
années 1960 et 1970, il enregistre plusieurs classiques du Chicago
blues comme A man and the blues, This is Buddy Guy (avec Clapton),
Hold that plane et surtout Stone Crazy. Grâce au soutien d'Eric
Clapton qui le cite souvent comme une de ses grandes influences,
Buddy parvient à toucher facilement le public blanc et part en
tournée à travers le monde.
En 1965, il joue en Europe à l'American folk blues festival. En 1967, il est cette fois-ci au Mariposa folk blues festival à Toronto. En 1970, il fait la première partie de la tournée française des Rolling Stones et participe au célèbre Festival Express à travers le Canada durant l'été de la même année, en se produisant aux côtés de Janis Joplin, The Band et The Grateful Dead entre autres. Néanmoins Buddy se fait progressivement oublier des maisons de disques pendant les années 1970.
En 1965, il joue en Europe à l'American folk blues festival. En 1967, il est cette fois-ci au Mariposa folk blues festival à Toronto. En 1970, il fait la première partie de la tournée française des Rolling Stones et participe au célèbre Festival Express à travers le Canada durant l'été de la même année, en se produisant aux côtés de Janis Joplin, The Band et The Grateful Dead entre autres. Néanmoins Buddy se fait progressivement oublier des maisons de disques pendant les années 1970.
jeudi 10 mars 2016
mardi 8 mars 2016
samedi 5 mars 2016
Sagesse indienne
« Comment
pouvez-vous prendre le ciel, la chaleur de la terre ?L'idée
nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de
l'air et le miroitement de l'eau, comment est-ce que vous pouvez vous
les accaparer ? Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon
peuple.
Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse,
chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et
chaque bourdonnement d’insecte sont sacrés dans le souvenir et
l’expérience de mon peuple.
La sève qui coule dans les arbres transporte les
souvenirs de l’homme.
Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur
naissance lorsqu'ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts
n'oublient jamais cette terre magnifique, car elle est notre mère.
Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les
fleurs parfumées sont nos soeurs ; le cerf, le cheval, le grand
aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les
prés, la chaleur du poney, et l'homme, tous appartiennent à la même
famille.
Aussi lorsque le Grand chef envoie dire qu’il veut
prendre notre terre, demande-t-il beaucoup de nous. Le Grand chef
envoie dire qu’il nous réservera un endroit de façon que nous
puissions vivre confortablement entre nous. Il sera notre père et
nous serons ses enfants. Nous considérons donc votre offre de vous
emparer de notre terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre
nous est sacrée.
Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et
les rivières n’est pas seulement de l’eau mais le sang de nos
ancêtres. Si nous vous laissons notre terre, vous devez vous
rappeler qu’elle est sacrée et que chaque reflet dans l'eau claire
des lacs parle d'événements et de souvenirs de la vie de mon
peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.
Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre
soif. Les rivières portent nos canoës, et nourrissent nos enfants.
Si nous vous abandonnons notre terre, vous devez désormais vous
rappeler, et l’enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos
frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les
rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère.
Nous savons que l’homme blanc ne comprend pas nos
moeurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car
c’est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce
dont il a besoin. La terre n'est pas son frère, mais son ennemi, et
lorsqu'il l'a conquise, il va plus loin. Il traite sa mère, la
terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller,
vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit
dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.
Je suis un homme libre et je ne comprends pas.
L’air est précieux à l’homme libre, car toutes
choses partagent le même souffle.
La bête, l’arbre, l’homme. Ils partagent tous le
même souffle.
Le vent qui a donné à notre grand-père son premier
souffle a aussi reçu son dernier soupir.
Nous considérerons donc votre offre de nous laisser
disposer d'une partie de notre terre. Mais si nous décidons de
l'accepter, j'y mettrai une condition : l'homme blanc devra
traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.
Je suis un primitif et je ne connais pas d’autre façon
de vivre.
Qu’est-ce que l’homme sans les bêtes ? Si
toutes les bêtes disparaissaient, l’homme mourrait d'une grande
solitude de l'esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à
l'homme. Toutes choses se tiennent.
Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu’ils
foulent est fait des cendres de nos aïeux. Enseignez à vos enfants
ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère.
Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les
hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.
Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient
pas à l’homme ; l’homme appartient à la terre. Cela, nous
le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même
famille.
Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la
terre.
Ce
n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie : il en
est seulement un fil. Tout ce qu’il fait à la trame, il le fait à
lui-même.
Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne
comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux
sauvages domptés.
Où
est le hallier ? Disparu. Ou est l'aigle ? Disparu.
La fin de la vie, le
début de la survivance. »
mercredi 2 mars 2016
mardi 1 mars 2016
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