jeudi 30 mai 2019
lundi 27 mai 2019
Poèmes pour petits et grands (77)
Sur un cheval tout noir
Sur un cheval tout noir à la crinière rousse
Il galope sur la mousse.
En
toque de velours avec des plumes blanches
Il
passe sous les branches.
Au
galop ! Au galop ! Il passe sous les branches
Avec
ses plumes blanches.
Au
trot ! Au trot ! Au trot ! et son grand lévrier
Saute
près de l’étrier.
Il va
pour épouser la fille de la reine,
La
reine, sa marraine.
Sur
son cheval tout noir à la crinière rousse,
Il
galope sur la mousse.
(Jean Moréas)
mercredi 22 mai 2019
lundi 20 mai 2019
vendredi 17 mai 2019
Poèmes pour petits et grands (76)
Si…
Si la sardine avait
des ailes;
Si Gaston
s’appelait Gisèle
Si l’on pleurait
lorsqu’on rit,
Si le pape habitait
Paris,
Si l’on mourait
avant de naître,
Si la porte était
la fenêtre,
Si l’agneau
dévorait le loup,
Si les Normands
parlaient zoulou,
Si la mer noire
était la mer blanche,
Si le monde était
à l’envers,
Je marcherais les
pieds en l’air,
Le jour je
garderais la chambre,
J’irais à la
plage en décembre,
Deux et un ne
feront plus trois…
Quel ennui ce monde
à l’endroit !
(Jean-Luc Moreau)
jeudi 16 mai 2019
Clarence Gatemouth Brown
Clarence “Gatemouth”
Brown, né à Vinton, Louisiane, le 18 avril 1924 et décédé le 10
septembre 2005, est un chanteur, harmoniciste, guitariste et
violoniste américain de blues. Il a grandi à Orange au Texas. Sa
carrière musicale professionnelle a commencé en 1945, comme batteur
à San Antonio. Il a été surnommé « Gatemouth » pour
sa voix profonde. En 1947, il joue pour la première fois de la
guitare lors d’un concert de T-Bone Walker dans une boîte de nuit
de Houston. Il se rend à Nashville pour participer à un show télé,
et enregistre quelques singles country. Il se lie d’amitié avec
Roy Clark.
À la fin des années 1960, il décide de quitter le milieu musical et s’installe au Nouveau-Mexique comme shérif adjoint. Au début des années 1970, le public européen s’enthousiasme pour la roots music et particulièrement pour le blues. Du fait de sa notoriété, Brown est sollicité pour des tournées en Europe tout au long des années 1970.
Dans les années 1980, une série d’albums a relancé sa carrière aux États-Unis. Il réalise alors de 250 à 300 concerts par année. En 1982, il remporte un Grammy Award pour l’album « Alright Again! ». Dans les années qui précédent sa mort, il voyage dans le monde en Australie, en Nouvelle-Zélande, Amérique Centrale, en Afrique, et dans l'ancienne Union Soviétique. En septembre 2004, on lui diagnostique un cancer du poumon. Déjà souffrant d’emphysème et de maladie de cœur, Brown décide de renoncer au traitement.
Pendant sa carrière, il
a joué une grande variété de guitares Gibson T5 et Fender
Telecasters, mais sa guitare favorite était une Gibson Firebird du
milieu des années 1960.
Malgré ces changements
d’instruments, il est cependant resté fidèle à une technique
employant l’attaque des cordes aux doigts de la main droite (pouce
compris), sans usage d’aucun médiator ou onglet, technique qui
donne à son jeu à la fois la virtuosité, la fluidité et la
douceur d’une attaque pourtant très dynamique. Et comme beaucoup
de guitaristes « naïfs » (au sens noble), il utilisait
systématiquement la transposition au capodastre, qui permet de
penser la musique en une seule tonalité de base (souvent la tonalité
de Mi-majeur). Pour ces raisons, son superbe jeu guitaristique est
resté instantanément identifiable et d’une efficacité
redoutable. On peut s’en rendre compte dans les diverses versions
disponibles de son morceau de prédilection dénommé « Okie
Dokie Stomp ».
Malgré son caractère
inimitable au sens strict, son style a influencé beaucoup d’autres
guitaristes de blues tels qu’Albert Collins, Guitar Slim, J.J.
Cale, et Johnny "Guitar" Watson.
mercredi 15 mai 2019
Pensées plus ou moins correctes (158)
PENSER
« Je
pense donc je suis » (Cogito ergo sum)
(Descartes)
« Ne
prends pas la peine de penser pour moi : j’y suffis
moi-même. »
(Euripide)
« Penser
est la chose la plus malsaine du monde ; et l’on en meurt,
tout comme de quelque autre maladie. Heureusement, en Angleterre au
moins, la pensée n’est pas contagieuse. Le magnifique aspect de
notre race vient uniquement de notre stupidité nationale. »
(Oscar Wilde)
« Pensez
comme un adulte, vivez comme un jeune, conseillez comme un ancien et
ne cessez jamais de rêver comme un enfant. »
« Non seulement vous ATTIREZ ce que vous pensez,
mais vous DEVENEZ ce que vous pensez le plus. Si vous pouvez voir en
image ICI ET MAINTENANT ce que vous désirez, vous allez l’obtenir.
Alors vos pensées deviennent des réalités. »
(Michel Dogna)
Pensées plus ou moins correctes (157)
PAYS
« Vous
pouvez arracher l’homme du pays mais vous ne pouvez pas arracher le
pays du cœur de l’homme. »
(John Dos
Passos)
PECHE
« Il
y a des péchés si flatteurs qu’en les confessant, on en commet un
autre : l’orgueil ! »
(Rivarol)
PEINE
« Toute
peine mérite salaire. »
PEINE DE MORT
« Si
l’on veut abolir la peine de mort, en ce cas que Messieurs les
assassins commencent. »
(Alphonse Karr)
PENDULE
« Même
une pendule arrêtée a raison deux fois par jour. »
PENSEE
« Le
travail de la pensée ressemble au forage d’un puits. D’abord,
l’eau est trouble, puis elle se clarifie. »
(Proverbe
chinois)
« Il
n’est pas de bonne pensée si elle ne se traduit pas en bonne
parole, pas de bonne parole si elle ne se traduit pas en acte. »
(Chesterton)
« La
pensée est une maladie particulière à quelques individus et qui ne
se propagerait pas sans amener promptement la fin de l’espèce. »
(Anatole
France)
« Ce
que nous sommes aujourd’hui est le résultat de toutes nos pensées
passées. »
(Bouddha)
« Les
grandes pensées viennent du coeur. »
« Les
pensées ne paient point de douane. »
dimanche 12 mai 2019
vendredi 10 mai 2019
mardi 7 mai 2019
Poèmes pour pêtits et grands (75)
Ma France
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine
Je n’en finirai pas d’écrire ta chanson
Ma France.
Au grand soleil d’été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche
Quelque chose dans l’air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France.
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France.
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu’on la fusille
Ma France.
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d’Éluard s’envolent des colombes
Ils n’en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu’il est temps que le malheur succombe
Ma France.
Leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l’histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France.
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche
À l’affiche qu’on colle au mur du lendemain
Ma France.
Qu’elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l’avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France.
(Jean Ferrat)
dimanche 5 mai 2019
Pensées plus ou moins correctes (156)
PAUVRE
« Je
n’aime pas les pauvres. Leur existence, qu’ils acceptent, qu’ils
chérissent, me déplaît ; leur résignation me dégoûte. À
tel point que c’est, je crois, l’antipathie, la répugnance
qu’ils m’inspirent, qui m’a fait devenir révolutionnaire. Je
voudrais voir l’abolition de la souffrance humaine afin de n’être
plus obligé de contempler le repoussant spectacle qu’elle
présente. »
(Georges
Darien)
« Il
n’y a pas de honte chez nous à avouer qu’on est pauvre, mais il
y en a à ne rien faire pour sortir de cet état. »
(Périclès)
« Vous
êtes pauvres, ne soyez pas emmerdants par-dessus le marché. »
(Jean
Anouilh)
« Les
pauvres marchent toujours à l’encontre du vent. »
« La
réelle tragédie du pauvre, c’est qu’il ne peut se permettre
rien d’autre que l’abnégation. »
(Oscar
Wilde)
« Prends
toujours le parti des pauvres jusqu’à ce que tu sois certain de la
vérité. »
(Saint
Louis)
« Pour un pauvre
qui exulte à Berck-Plage au-dessus d’une moules-frites, combien
sont prêts à avouer qu’ils prendraient un plaisir plus grand
encore à Tahiti devant une langouste flambée ? »
(Pierre Desproges)
« Aux
pauvres de se faire une santé ? De vendre leurs organes sur le
marché ! Et, si cela ne suffit pas, de mettre en vente leurs
enfants pour survivre. »
(Murray
Rothbard)
« Il
est bien pauvre celui qui ne peut même pas promettre »
(Proverbe mauritanien)
PAUVRETE
« La
pauvreté met le crime au rabais. »
(Chamfort)
« Pauvreté
n’est pas vice ! Parbleu ! Un vice est agréable. »
(Paul
Léautaud)
jeudi 2 mai 2019
mercredi 1 mai 2019
Clarence Clemons
Clarence Clemons, né le
11 janvier 1942 à Norfolk, Virginie, et mort le 18 juin 2011, est un
musicien américain, saxophoniste du « E Street Band »,
le groupe de son ami Bruce Springsteen.
Fils d’un poissonnier du nord de la Virginie, il projette de devenir joueur de football américain dans une équipe du Maryland, mais un accident de voiture lui endommagea l’un des genoux et lui fit renoncer à tout espoir de carrière sportive. C’est alors qu’il se décida à se consacrer au saxophone, instrument qu’il ne quittera plus. Il rejoignit le « E Street Band » en octobre 1972.
Surnommé
Big Man, il est certainement le membre le plus populaire du « E
Street Band », comme l’atteste la présentation réalisée
par Bruce Springsteen sur la scène du Madison Square Garden, que
l’on peut entendre sur le CD « Live in New York ». En
effet, il semble que le rôle de Big Man a été très important lors
de la reformation du « E Street Band » à la fin des
années 1990. Il a aussi fait quelques apparitions au cinéma et dans
un épisode de la série « Ma famille d’abord ».
En octobre 2009, il sort une autobiographie intitulée « Big Man, Real Life & Tall Tales » avec son ami Don Reo (auteur et producteur d’émissions de télé). Un recueil de souvenirs et d’anecdotes sur sa vie professionnelle et personnelle. Ce livre est paru en France également en octobre 2009, traduit de l’américain par Hugues Barrière sous le titre » Big Man, de la vraie vie à la vraie légende ».
Il a participé en invité
aux chansons de Lady Gaga « The Edge of Glory » et
« Hair », sorties le 23 mai 2011 sur l'album « Born
This Way ». Le single « The Edge of Glory », sorti
le 9 mai 2011, le fait apparaître dans le clip (ce sera sa dernière
apparition cinématographique avant son décès).
Le 12 juin 2011, Clemons
est victime d’un accident vasculaire cérébral dans sa résidence
de Floride, à l’âge de 69 ans. Transporté à l'hôpital et
finalement opéré le 17 juin, il meurt le 18 juin 2011 des suites de
complications post-opératoires.
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