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Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen"
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Le peintre
Peignit sa fille.
Mais elle,
Comme un rayon de lune,
S’enfuit de la toile.
Il voulut peindre ses fils
Mais ce fut des jardins qu’il peignit.
Et dedans
Un rossignol
Et ses amis de s’écrier en chœur :
« Nous n’entendons rien à cette manière ! »
Alors, comme ils ne l’avaient pas reconnu,
Il décida de faire
Son propre portrait.
Et des ténèbres surgit la lumière
Et tous crièrent :
« Mais c’est nous ! »
(Léonid Martynov)
(Alexandre Soljenitsyne)
« Je ne plierai pas. Je ne m’en irai pas en silence. Je ne me soumettrai pas. Je ne me conformerai pas. Je ne me coucherai pas. Je ne me tairai pas. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; ce n’est pas de subir la loi du mensonge triomphant. »
(Jean Jaurès)
« Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c’est d’avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus. »
« Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »
(Jean de La Fontaine)
« Pourquoi les hommes devraient-ils courir alors que les plantes qui les nourrissent poussent si lentement ? »
(Henning Mankell)
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Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"
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Quand ils ont déferlé à travers la frontière
J’aurais dû me rendre
Mais ça je ne pouvais pas le faire :
J’ai pris mon fusil et j’ai disparu.
J’ai changé mon nom si souvent,
J’ai perdu femme et enfants
Mais j’ai tant d’amis,
Et certains sont avec moi.
Une vieille femme nous a donné un abri,
Elle nous a cachés dans le grenier
Puis les soldats sont arrivés;
Elle est morte sans un murmure.
Nous étions trois ce matin
Je suis le seul ce soir
Mais je dois continuer
Les frontières sont ma prison.
Oh, le vent, le vent souffle,
À travers les tombes le vent souffle,
La liberté va bientôt arriver
Et alors nous sortirons de l’ombre.
Les Allemands étaient chez moi,
Ils m’ont dit, « Résigne-toi, »
Mais je n’ai pas peur ;
J’ai repris mon arme.
J’ai changé cent fois de nom,
J’ai perdu femme et enfants
Mais j’ai tant d’amis;
J’ai la France entière.
Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a cachés
Les Allemands l’ont pris;
Il est mort sans surprise.
Oh, le vent, le vent souffle,
À travers les tombes le vent souffle,
La liberté va bientôt arriver
Et alors nous sortirons de l’ombre.
(Léonard Cohen / Anna Marly, texte)
(Joseph Joubert)
« Le vrai courage consiste à aller à contre-courant ; il se manifeste quand les autres ont abandonné ou cessé le combat ; il est souvent solitaire. Je prie pour que nous ayons comme compagnon de route la Foi qui éclaire le chemin, l’Enthousiasme qui fait de nous une grande nation, et qui nous conservera forts dans notre lutte pour le bien dans le monde, et enfin le Courage, la première des vertus humaines parce qu’elle est le garant de toutes les autres. »
(Vernon A. Walters)
« Le courage est une chose qui s’organise, qui vit et qui meurt, qu’il faut entretenir comme les fusils. »
(André Malraux)
« Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. »
(Nelson Mandela)
« Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante. »
(Alexandre Soljénitsyne)
« Le déclin du courage a toujours été le signe avant-coureur de la fin. »
(Alexandre Soljenitsyne)
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
On oublie le visag' et l’on oublie la voix
Le cœur quand ça bat plus c’est pas la pein' d’aller
Chercher plus loin faut laisser fair' et c’est très bien
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
L’autre qu’on adorait qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots entre les lign's et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va fair' sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t’as un' de ces gueul's
À la Gal'rie j'Farfouill' dans les rayons d' la mort
Le samedi soir quand la tendress' s’en va tout' seule
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhum' pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on s' traînait comme traînent les chiens
Avec le temps va tout va bien
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard surtout ne prend pas froid
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps… On n’aime plus.
(Leo Ferré)
« Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester. »
(Proverbe indien)
« La corrida, ni un art, ni une culture ; mais la torture d’une victime désignée ».
(Émile Zola)
« Chaque fois que la corrida avance, c'est l'humanité qui recule ».
(Francis Cabrel)
« Toujours ignares et bornés, souvent faméliques et corrompus, voilà les maîtres de la France. On nous dit qu’on les changera. Changer le personnel ne servira à rien. De pareilles institutions corrompent leurs hommes quels qu’ils soient. »
(Charles Maurras)
« Le courage est la plus démocratique des valeurs aristocratiques. »
(Michel Lacroix)
« Un homme sage ne vaut pas plus cher qu’une femme s’il n’a pas de courage. »
(Proverbe swahili)
« Le courage est le juste milieu entre la peur et l’audace. »
(Aristote)
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Quand le bédouin qui va de l’Horeb en Syrie
Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie,
Et, sous l’ombre poudreuse où sèche le fruit mort,
Dans son rude manteau s’enveloppe et s’endort,
Revoit-il, faisant trêve aux ardentes fatigues,
La lointaine oasis où rougissent les figues,
Et l’étroite vallée où campe sa tribu,
Et la source courante où ses lèvres ont bu,
Et les brebis bêlant, et les bœufs à leurs crèches,
Et les femmes causant près des citernes fraîches,
Ou, sur le sable, en rond, les chameliers assis,
Aux lueurs de la lune écoutant les récits ?
Non, par-delà le cours des heures éphémères,
Son âme est en voyage au pays des chimères.
Il rêve qu’Al-Borak, le cheval glorieux,
L’emporte en hennissant dans la hauteur des cieux.
(Leconte de Lisle)
« En vérité, les convictions sont plus dangereuses que les mensonges. »
(Friedrich Nietzsche)
« Le Coran, ce méchant livre, a suffi pour fonder une grande religion, satisfaire pendant 1200 ans le besoin métaphysique de plusieurs millions d’hommes ; il a donné un fondement à leur morale, leur a inspiré un singulier mépris de la mort et un enthousiasme capable d’affronter des guerres sanglantes, et d’entreprendre les plus vastes conquêtes. Or nous y trouvons la plus triste et la plus pauvre forme du théisme. (…) Je n’ai pu y découvrir une seule idée un peu profonde. »
(Arthur Schopenhauer)
« J’ai beaucoup étudié le Coran (…) Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman (…) Je la regarde comme une décadence plutôt que comme un progrès. »
(Alexis de Tocqueville)
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Ô Dieu de vérité,
Que les hommes divers nomment de divers noms,
Mais qui es l’Un, Unique et le Même,
Qui est Celui qui est,
Qui es en tout ce qui est
Et dans l’union de tous ceux qui s’unissent,
Qui es dans la hauteur et dans l’abîme,
Dans l’infini des cieux et dans l’ombre du cœur
Comme une infime semence,
Nous Te louons, Seigneur, de ce que Tu nous exauces,
Car cette prière est déjà exaucée
Puisqu’en nous adressant ensemble à Toi,
Nous élevons notre vouloir, nous épurons notre désir
Et nous nous accordons.
Et qu’avons-nous à demander encore si cela est accompli ?
Sinon que cela dure, ô Eternel,
Le long de notre jour et de notre nuit ;
Sinon de T’aimer assez pour aimer tous ceux qui T’aiment
Et T’invoquent comme nous ;
Assez pour aimer ceux qui Te prient et Te pensent autrement,
Assez pour vouloir du bien à ceux qui nous veulent du mal,
Assez pour vouloir du bien à ceux qui Te renient ou T’ignorent, le bien de revenir à Toi.
Donne-nous l’intelligence de ta Loi, Seigneur,
Le respect émerveillé et miséricordieux de tout ce qui vit,
L’Amour sans revers de haine, la Force et la Joie de la Paix.
Amen.
(Lanza del Vasto)
« Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation et je n’aurais pas à me soucier de ceux qui font ses lois. »
(Mayer Amschel Rothschild)
« Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation. »
(Thomas Jefferson)
« Toute l’histoire du contrôle sur le peuple se résume à cela : isoler les gens les uns des autres, parce que si on peut les maintenir isolés, on peut leur faire croire n’importe quoi. »
(Noam Chomsky)
« Contrôlez la nourriture et vous contrôlerez le peuple. Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations. Contrôlez la monnaie et vous contrôlerez le monde. »
(Henry Kissinger)
« La meilleure façon de contrôler un peuple et de le contrôler entièrement, c’est de lui retirer un petit peu de liberté à chaque fois, pour rogner ses droits par des milliers de réductions minuscules, presque imperceptibles. De cette façon, les gens ne verront pas qu’on leur retire ces droits et ces libertés jusqu’au point où ces changements ne pourront plus être inversés.
(Adolf Hitler)
« Ce que les hommes appellent une bonne conversation, c’est une conversation où eux seuls ont parlé. »
(Félicien Marceau)
« L’art de la conversation est le plus grand art. Ceux qui aiment briller n’y entendent rien. Parler vraiment, c’est aimer, et aimer vraiment, ce n’est pas briller, c’est brûler. »
(Christian Bobin)
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Quand le bédouin qui va de l’Horeb en Syrie
Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie,
Et, sous l’ombre poudreuse où sèche le fruit mort,
Dans son rude manteau s’enveloppe et s’endort,
Revoit-il, faisant trêve aux ardentes fatigues,
La lointaine oasis où rougissent les figues,
Et l’étroite vallée où campe sa tribu,
Et la source courante où ses lèvres ont bu,
Et les brebis bêlant, et les bœufs à leurs crèches,
Et les femmes causant près des citernes fraîches,
Ou, sur le sable, en rond, les chameliers assis,
Aux lueurs de la lune écoutant les récits ?
Non, par-delà le cours des heures éphémères,
Son âme est en voyage au pays des chimères.
Il rêve qu’Al-Borak, le cheval glorieux,
L’emporte en hennissant dans la hauteur des cieux.
(Leconte de Lisle)
« Les contemplatifs peuvent sembler inutiles. En réalité, aux moments les plus dramatiques de la vie spirituelle intérieure ou collective du monde entier, ils sont comme des glaciers. Rien en eux n’est inerte. Tout craque de tous côtés. Ça ne cesse de vivre. C’est de sous le glacier que jaillissent les torrents qui font nos fleuves et nos eaux les plus pures. Ils sont le sel de la terre… Nous sommes la soupe… Et la soupe sans sel, ça ne va pas… »
(Abbé Pierre)
« Notre condition jamais ne nous contente. La pire est toujours la présente. »
(Jean de La Fontaine)
« J’étais furieux de ne pas avoir de souliers. Mais quand j’ai rencontré un homme qui avait perdu ses pieds, je me suis trouvé bien content de mon sort. »
(Proverbe chinois)
« La contraception, c’est faire l’amour sans faire l’enfant. La fécondation in vitro, c’est faire l’enfant sans faire l’amour. L’avortement, c’est défaire l’enfant par manque d’amour. La pornographie, c’est défaire l’amour. »
« Pourquoi contredire une femme ? Il est tellement plus simple d’attendre qu’elle change d’avis ! »
(Jean Anouilh)
« Le vieil homme ne contredit pas l’enfant mais le complète. »
(Vivekananda)
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Où allons-nous ?
Par cette route où nous marchons depuis des temps, si longtemps sans demander à personne où elle mène ?
Tel va pour tenter la fortune, tel pour chasser le souci, en quête de savoir, tel pour rentrer chez soi.
Nous allons faire toutes ces choses à la fois : nous allons retourner à l’évidence.
Ne proteste pas contre ce que tu désapprouves. Passe-t-en.
Passe-toi de toutes les organisations industrielles, commerciales, officielles.
Si tu désapprouves le mensonge, quitte la ville.
Si tu désapprouves la banalité, ne lis pas le journal.
Si tu désapprouves la laideur du siècle, jette loin de toi ce qui vient d’une usine.
Si tu désapprouves la boucherie, cesse de manger de la viande.
Si tu désapprouves le bordel, regarde toute femme comme ta mère.
Si tu désapprouves la guerre, ne serre jamais les poings.
Si tu désapprouves les contraintes de la misère, dépouille-toi librement.
Mais approuve pleinement ce qui te reste et apprécie-le.
Fuis la ville, si c’est l’être et la substance de ce que tu cherches.
Crains de te frotter à ceux qui ne cherchent qu’à se fuir.
(…) Que font-elles de nécessaire les villes ?
Font-elles le blé du pain qu’elles mangent ?
Font-elles la laine du drap qu’elles portent ?
Font-elles du lait ? Font-elles un œuf ? Font-elles le fruit ?
Elles font la boîte. Elles font l’étiquette.
Elles font les prix. Elles font la politique.
Elles font la réclame. Elles font du bruit.
Elles nous ont ôté l’or de l’évidence, et elles l’ont perdu.
(Lanza del Vasto)
« Les bons conseils pénètrent jusqu’au cœur du sage. Ils ne font que traverser les oreilles du sot. »
(Proverbe chinois)
« Suis le conseil de celui qui te fait pleurer et non de celui qui te fait rire. »
(Proverbe arabe)
« Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. »
« Je suis conservateur, car je garde ce qui est bon et je change ce qui est mauvais. »
(Disraëli)
« L’individu est handicapé en se retrouvant face à une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut croire qu’elle existe. »
(J. Edgar Hoover)
« Il faut qu’une constitution soit courte et obscure. Elle doit être faite pour ne pas gêner l’action du gouvernement. »
(Napoléon Bonaparte)
« Chacun de mes contacts avec la politique m’a donné l’impression de boire dans un crachoir. »
(Ernst Hemingway)