Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"
Ouvrage disponible version papier et e-book
Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"
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Quand ils ont déferlé à travers la frontière
J’aurais dû me rendre
Mais ça je ne pouvais pas le faire :
J’ai pris mon fusil et j’ai disparu.
J’ai changé mon nom si souvent,
J’ai perdu femme et enfants
Mais j’ai tant d’amis,
Et certains sont avec moi.
Une vieille femme nous a donné un abri,
Elle nous a cachés dans le grenier
Puis les soldats sont arrivés;
Elle est morte sans un murmure.
Nous étions trois ce matin
Je suis le seul ce soir
Mais je dois continuer
Les frontières sont ma prison.
Oh, le vent, le vent souffle,
À travers les tombes le vent souffle,
La liberté va bientôt arriver
Et alors nous sortirons de l’ombre.
Les Allemands étaient chez moi,
Ils m’ont dit, « Résigne-toi, »
Mais je n’ai pas peur ;
J’ai repris mon arme.
J’ai changé cent fois de nom,
J’ai perdu femme et enfants
Mais j’ai tant d’amis;
J’ai la France entière.
Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a cachés
Les Allemands l’ont pris;
Il est mort sans surprise.
Oh, le vent, le vent souffle,
À travers les tombes le vent souffle,
La liberté va bientôt arriver
Et alors nous sortirons de l’ombre.
(Léonard Cohen / Anna Marly, texte)
(Joseph Joubert)
« Le vrai courage consiste à aller à contre-courant ; il se manifeste quand les autres ont abandonné ou cessé le combat ; il est souvent solitaire. Je prie pour que nous ayons comme compagnon de route la Foi qui éclaire le chemin, l’Enthousiasme qui fait de nous une grande nation, et qui nous conservera forts dans notre lutte pour le bien dans le monde, et enfin le Courage, la première des vertus humaines parce qu’elle est le garant de toutes les autres. »
(Vernon A. Walters)
« Le courage est une chose qui s’organise, qui vit et qui meurt, qu’il faut entretenir comme les fusils. »
(André Malraux)
« Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. »
(Nelson Mandela)
« Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante. »
(Alexandre Soljénitsyne)
« Le déclin du courage a toujours été le signe avant-coureur de la fin. »
(Alexandre Soljenitsyne)
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
On oublie le visag' et l’on oublie la voix
Le cœur quand ça bat plus c’est pas la pein' d’aller
Chercher plus loin faut laisser fair' et c’est très bien
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
L’autre qu’on adorait qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots entre les lign's et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va fair' sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t’as un' de ces gueul's
À la Gal'rie j'Farfouill' dans les rayons d' la mort
Le samedi soir quand la tendress' s’en va tout' seule
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhum' pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on s' traînait comme traînent les chiens
Avec le temps va tout va bien
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard surtout ne prend pas froid
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps… On n’aime plus.
(Leo Ferré)
« Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester. »
(Proverbe indien)
« La corrida, ni un art, ni une culture ; mais la torture d’une victime désignée ».
(Émile Zola)
« Chaque fois que la corrida avance, c'est l'humanité qui recule ».
(Francis Cabrel)
« Toujours ignares et bornés, souvent faméliques et corrompus, voilà les maîtres de la France. On nous dit qu’on les changera. Changer le personnel ne servira à rien. De pareilles institutions corrompent leurs hommes quels qu’ils soient. »
(Charles Maurras)
« Le courage est la plus démocratique des valeurs aristocratiques. »
(Michel Lacroix)
« Un homme sage ne vaut pas plus cher qu’une femme s’il n’a pas de courage. »
(Proverbe swahili)
« Le courage est le juste milieu entre la peur et l’audace. »
(Aristote)
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https://www.thebookedition.com/fr/le-36e-satellite-p-401338.html
Quand le bédouin qui va de l’Horeb en Syrie
Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie,
Et, sous l’ombre poudreuse où sèche le fruit mort,
Dans son rude manteau s’enveloppe et s’endort,
Revoit-il, faisant trêve aux ardentes fatigues,
La lointaine oasis où rougissent les figues,
Et l’étroite vallée où campe sa tribu,
Et la source courante où ses lèvres ont bu,
Et les brebis bêlant, et les bœufs à leurs crèches,
Et les femmes causant près des citernes fraîches,
Ou, sur le sable, en rond, les chameliers assis,
Aux lueurs de la lune écoutant les récits ?
Non, par-delà le cours des heures éphémères,
Son âme est en voyage au pays des chimères.
Il rêve qu’Al-Borak, le cheval glorieux,
L’emporte en hennissant dans la hauteur des cieux.
(Leconte de Lisle)
« En vérité, les convictions sont plus dangereuses que les mensonges. »
(Friedrich Nietzsche)
« Le Coran, ce méchant livre, a suffi pour fonder une grande religion, satisfaire pendant 1200 ans le besoin métaphysique de plusieurs millions d’hommes ; il a donné un fondement à leur morale, leur a inspiré un singulier mépris de la mort et un enthousiasme capable d’affronter des guerres sanglantes, et d’entreprendre les plus vastes conquêtes. Or nous y trouvons la plus triste et la plus pauvre forme du théisme. (…) Je n’ai pu y découvrir une seule idée un peu profonde. »
(Arthur Schopenhauer)
« J’ai beaucoup étudié le Coran (…) Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman (…) Je la regarde comme une décadence plutôt que comme un progrès. »
(Alexis de Tocqueville)
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