Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"
Ouvrage disponible version papier et e-book
Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"
Ouvrage disponible version papier et e-book
Mon Dieu, qui dormez, faible entre mes bras,
Mon enfant tout chaud sur mon cœur qui bat,
J’adore en mes mains et berce étonnée,
La merveille, ô Dieu, que m’avez donnée.
De fils, ô mon Dieu, je n’en avais pas.
Vierge que je suis, en cet humble état,
Quelle joie en fleur de moi serait née ?
Mais vous, Tout-Puissant, me l’avez donnée.
Que rendrais-je à vous, moi sur qui tomba
Votre grâce ? ô Dieu, je souris tout bas
Car j’avais aussi, petite et bornée,
J’avais une grâce et vous l’ai donnée.
De bouche, ô mon Dieu, vous n’en aviez pas
Pour parler aux gens perdus d’ici-bas
Ta bouche de lait vers mon sein tournée,
O mon fils, c’est moi qui te l’ai donnée.
De main, ô mon Dieu, vous n’en aviez pas
Pour guérir du doigt leurs pauvres corps las
Ta main, bouton clos, rose encore gênée,
O mon fils, c’est moi qui te l’ai donnée.
De chair, ô mon Dieu, vous n’en aviez pas
Pour rompre avec eux le pain du repas
Ta chair au printemps de moi façonnée,
O mon fils, c’est moi qui te l’ai donnée.
De mort, ô mon Dieu, vous n’en aviez pas
Pour sauver le monde, ô douleur ! Là-bas,
Ta mort d’homme, un soir, noir, abandonnée,
Mon petit, c’est moi qui te l’ai donnée.
(Marie-Noël)
« La désobéissance civile devient un devoir sacré quand l'état devient hors-la-loi ou corrompu. »
(Gandhi)
« Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et s’il lui reste une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. Au-dessus de ceux-là, s’élève un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. »
(Tocqueville)
« Le despotisme anonyme d’une oligarchie est quelquefois aussi effroyable et plus difficile à renverser que le pouvoir personnel aux mains d’un bandit. »
(Arthur Arnould)
« Le destin pose deux doigts sur les yeux de l’homme, deux doigts dans ses oreilles et le dernier sur sa bouche en lui disant : « Tais-toi ! »
(Proverbe arabe)
Le Mammouth
Ouvrage disponible version papier
https://www.bookless-editions.fr/ebooks/t%C3%A9moignages/le-mammouth-ma-tuer
Voici le vieux chemin
Où roule le carrosse
Des dames en hennin
Et des fées Carabosses…
Il te conduit tout droit
Vers ces lointaines terres
Où chevauche le roi
Des pays de mystère…
Nous y rencontrerons
Si l’heure est opportune
Ceux qui dansent en rond
Le soir au clair de lune.
Les lutins plus légers
Qu’une feuille, une plume,
Qui semblent voltiger
Dans l’écharpe des brumes.
(Marie Gounin)
« Le déshonneur pour les collabos complices, la honte pour les gouvernants, la gifle pour les Bisounours, la guerre pour tous. »
(André Bercoff)
« Dire aussi que dix millions de spectateurs collés à leur écran par une loft story est un déshonneur pour le pays de Voltaire. »
(Andreï Makine)
« Prétendre contenter ses désirs par la possession, c’est compter que l’on étouffera le feu avec de la paille. »
(Proverbe chinois)
« Si l’homme réalisait la moitié de ses désirs, il doublerait ses peines. »
(Benjamin Franklin)
« On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère. »
(Jean-Jacques Rousseau)
« Celui qui restreint et modère ses désirs est un sage. »
(Tao Te King)
« Vouloir donner aux choses le sens de ses désirs est la pire forme de dérèglement de l’esprit. »
(Bossuet)
Le dernier des Spartians
Ouvrage disponible version ebook
version papier
https://www.thebookedition.com/fr/le-dernier-des-spartians-p-356904.html
Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"
Ouvrage disponible version papier et e-book
Il était un petit homme
Qui avala un ballon
Croyant croquer une pomme
Et qui s’envola dit-on,
Jusqu’au nid de la cigogne
Qui vivait sur le clocher
Le ballon grimpe et se cogne
Le secoue comme un prunier,
La cigogne fraternelle,
Du bout de son bec long,
Saisit, tira la ficelle,
Et libéra le ballon.
« Ouf ! Merci, dit le petit homme,
Descendant plus mort que vif,
Avant d’croquer une pomme,
J’y planterai mon canif. »
(Marcelle Vérité)
(Abel Bonnard)
« Etre dépendant signifie être pauvre. Etre indépendant signifie accepter de ne pas s’enrichir. »
(Proverbe indien)
« Lorsqu’un homme est entièrement dépouillé de tout, quand il ne reste plus rien qu’une ultime flamme, une ultime lueur de conviction et de protestation, alors un autre homme apparaît en lui qui est la suprême figure de l’homme. »
(Jean Cassou)
« Les députés socialistes trouveraient peu d’électeurs s’ils ne parvenaient à convaincre le grand public qu’ils sont des gens très raisonnables, uniquement occupés à méditer sur la philosophie du droit futur. »
(Georges Sorel)
« Pourquoi se jeter à l’eau avant que la barque n’ait chaviré ? »
(Proverbe chinois)
« C’est quand on n’a plus d’espoir qu’il ne faut désespérer de rien. »
(Sénèque)
« Je suis désespéré. Moi, l’Européen, j’aime encore tout ce qui fut et qui s’en va. »
(Drieu La Rochelle)
« Le désespoir est une défaite anticipée. »
(Karl Jaspers)
AELLYOUH LA MYSTERIEUSE
Ouvrage disponible version papier ou numérique :
ou
https://www.thebookedition.com/fr/aellyouh-la-mysterieuse-p-410868.html
ou
https://www.bookelis.com/book?id=65503&version=76019&panel=true