lundi 28 décembre 2009

BO DIDDLEY


Biographie :

Ellas Otha Bates McDaniel plus connu sous le nom de Bo Diddley, né à McComb (Mississippi) le 30 décembre 1928 et mort le 2 juin 2008 à Archer en Floride, était un bluesman, guitariste, chanteur et compositeur américain. Il est reconnu comme l'inventeur du diddley beat, forme évoluée et transposée sur la guitare du jungle beat, qui caractérise l'éclosion achevée du Rock en 1955 et de tout ce qui s'en suit.
Son pseudonyme lui vient du nom donné à un instrument rudimentaire, constitué d'un morceau de fil de fer accroché à un mur sur lequel on faisait glisser un goulot de bouteille selon la technique du bottleneck, et qui remplaçait la guitare chez les apprentis musiciens noirs des débuts du blues. Cet instrument, le diddle ou diddley bow est avec le jug (bouteille servant de basse dans laquelle on soufflait) à la base de l'invention des musiques afro-américaines.
Bo Diddley est né dans une famille pauvre du Mississippi alors que sa mère n'avait que 16 ans. Son père mourant peu après sa naissance, il est adopté par une cousine de sa mère qui le lui confie : Gussie McDaniel, seulement âgée de 15 ans mais formant un foyer. Il prendra le nom de McDaniel mais continuera à y accrocher celui de Bates. Des incertitudes existent aussi quant au premier prénom qui lui fut donné, celui de Ellas ou de Otha. Il aura cependant comme nom d'usage : Ellas McDaniel.
La famille McDaniel déménage en 1934 à Chicago dans la banlieue sud réputée comme un quartier difficile. Il y étudie, s'orientant finalement vers la lutherie, y pratique de petits métiers et apprend à se défendre.
En 1952, il acquiert un ampli de guitare d'où il va sortir son premier vrai son saturé allié à une réverbération généreuse. Il bidouillera lui-même l'un des tous premiers effets trémolo/vibrato avec un réveil et quelques pièces de mécanique et il crée alors son premier son spécifique qu'il va toujours plus explorer et élargir.
L'activité musicale étant trop saisonnière pour en vivre, il concède de produire une maquette comportant 2 titres : Uncle John et I'm a man. Rapidement repéré, il signe en 1954 un contrat de sortie pour un disque avec la Chess Records et Uncle John devient Bo Diddley.
Avec son premier single double face comportant Bo Diddley (A) et I'm a Man (B) sorti en 1955, il invente ou révèle au grand public un rythme qui sera abondamment repris dans le monde du blues et du rock. On le nomme jungle beat ou diddley beat. Le disque atteint la seconde place des charts Rhythm'n Blues aux États-Unis.

Si le diddley beat de la chanson Bo Diddley est considéré comme original et singulier, le riff ainsi que les paroles de I'm a Man sont souvent considérés comme inspirés d'une chanson de Muddy Waters, Hoochie Coochie Man écrite par Willie Dixon en janvier 1954. Waters, ami et collègue de Diddley à la Chess Records, lui donnera une réponse en sympathie avec Mannish Boy en 1955 juste après la sortie de son single pour lui signifier qu'il venait d'entrer dans la cour des grands.
Elvis Presley, performant depuis moins d'un an seulement, se montre fan de Bo Diddley et ce dernier attribue le développement des contorsions suggestives et caractéristiques du King, à l'inspiration ou l'audace qu'il a acquise en regardant Bo Diddley sur scène, telle sa prestation au Carnegie Hall de New York cette même année.
Le 20 novembre 1955, il passe au Ed Sullivan Show qu'il rend furieux. Annoncé comme un musicien de Folk et censé jouer sagement un morceau devenu classique de la musique country, Sixteen Tons de Tennessee Ernie Ford, comme il était convenu, il interprétera sans avertir Bo Diddley. Le très respecté Ed Sullivan lui dira qu'il est "l'un des premiers hommes de couleur à l'avoir jamais trahi (doublé)". Face à cette expression ressentie comme raciste et autoritaire (castratrice), Bo Diddley avouera s'être retenu de lui casser la figure. Suite à cet évènement, il sera empêché de pratiquer plusieurs autres shows et Ed Sullivan lui dira que sa carrière serait finie avant 6 mois. Cependant, Bo Diddley venait de lancer son premier tube sur les ondes et en kiosque tout en ayant tenu tête au système médiatique alors soumis à la ségrégation et au conservatisme.
En 1956 il fait la connaissance de celle qui deviendra en 1957 Lady Bo, Peggy Jones, la toute première guitariste de Rock, toujours active et dont il affirme qu'elle est la seule à connaitre les voies de l'origine. Parmi les femmes qui l'ont accompagné se trouve aussi celle qu'il a surnommée la Duchesse, the Duchess (1962-1966), Norma-Jean Wofford. Elle permit la transition durant l'envol en solo de Lady Bo avec son propre groupe (Lady Bo & The Family Jewel) et Bo avait fait passer la Duchesse pour une demie-sœur uniquement pour alimenter la curiosité de ceux qui osaient demander où avait pu passer Lady Bo. Il avait appris la guitare à la Duchesse et elle était entourée de deux autres choristes : Gloria Morgan et Lily "Bee Bee" Jamieson, dont le trio en compagnie de Diddley est connu sous le nom de Bo-ettes. Elle quitta à son tour le groupe pour fonder sa famille, puis il y eut notamment Cornelia Redmond surnommée Cookie ainsi que Debby Hastings.

Il écrit en 1957 sous le pseudonyme de sa femme d'alors, Ethel Mae Smith, le titre Love is Strange pour le duo Mickey et Sylvia (Mickey Baker et Sylvia Robinson, créatrice de Sugar Hill Records) qui en font l'un des plus grands classiques du Rhythm and Blues. Il sera repris par Buddy Holly, les Everly Brothers, Sonny and Cher, Paul Mac Cartney, Everything But the Girl, etc., ainsi que dans le film Dirty Dancing.
Il influencera plusieurs groupes des sixties : The Rolling Stones, The Yardbirds, The Strangeloves, The Pretty Things, The Animals, Led Zeppelin, The Shadows of Knight, The Kinks, The 13th Floor Elevators, The Kingsmen, The Who, The Them et la scène rock'n'roll en général (selon l'expression des Animals dans leur reprise en 1964 de The Story of Bo Diddley qu'ils réarrangent et développent).
Les Moody Blues eux-mêmes lui consacreront des prestations live remplies d'admiration et d'énergie. Parmi ses fans et pairs ayant fait des reprises sans jamais payer de droit durant des concerts, sous couvert de bienveillance honorifique tel des medleys, on compte aussi Janis Joplin et Jimmy Hendrix.
Dans les années 1960, il produit beaucoup de morceaux dont certains sont accompagnés de paroles parlées à l'instar de son hit Say Man (1958), sur un mode cependant différent de celui de John Lee Hooker, qui sont les pales prémisses du Rap et du Slam mais en tout cas un signe de liberté musicale et de recherche de mode d'expression qui deviendront chères à Frank Zappa à la fin des années 1960. Sur certaines chansons primordiales comme Who do you love (1956) et I'm a man (1955) il adopte et développe cependant le style chanté de Hooker.
Il passe haut la main la fameuse épreuve du train relative aux bluesmen qui est d'imiter le train avec la guitare avec le morceau Please Mister Engineer (1961) où il réaffirme le son saturé et son importance, ainsi que sa toute simplicité (toujours très relative avec Bo Diddley). Il n'utilise pas le diddley beat à proprement parler sur cette chanson. Bo Diddley pense par ailleurs qu'avec son diddley beat il a trouvé « le son d'un train de marchandises » . Il n'y a aussi qu'un pas à croire que le diddley beat serait la 30ème chanson perdue de Robert Johnson, relatée dans ce même film, selon la légende du pacte à la croisée des chemins (Robert Johnson, Cross Road Blues, 1936). Le Diable enlèverait les âmes contractantes à l'age de 27 ans (Jimi Hendrix, Brian Jones, Janis Joplin, Jim Morrison, Robert Johnson...) mais ne put rien contre Bo Diddley qui à 27 ans (1955) lutte a contrario contre toute signature contraignante et toute soumission au système : à la Bête, qui le renvoie et cherche à l'écarter (Ed Sullivan). Pour illustration de ce lien logique légendaire, Eric Clapton reprendra le morceau Cross Road Blues de Johnson, certainement de manière intuitive et spontanée, avec son groupe Cream en 1968 puis durant sa carrière solo, en retrouvant de plus en plus le diddley beat primordial qui animait leur version. Robert Johnson et Bo Diddley semblent liés par la légende du Blues, l'un ayant flirté avec l'image du Diable, l'autre n'ayant jamais cru en lui, mais ils auraient pourtant rassemblé à tous les deux le registre entier du Rock ou qui le permet.
Les Rolling Stones débutent leur carrière en tournant avec Bo Diddley en 1964. Ils lui voueront une admiration toujours renouvelée et feront plusieurs reprises en s'en inspirant régulièrement. Ils l'inviteront par la suite dans plusieurs de leurs concerts pour jouer avec eux.
Avec le morceau Bodiddley-itis enregistré la décennie suivante (1972), il compte démontrer aux mauvaises langues - intriguées par la qualité peaufinée que prennent ses albums à la fin des années 1960 - qu'il maitrise en effet toujours la scène et qu'il faut même se passer des studios pour n'avoir qu'à jouer et performer. Il y exécute de remarquables sauts et contorsions (la guitare entre les jambes) toujours avec son célèbre jeu de jambes, et avait fortement influencé Pete Townshend des Who (dont beaucoup de morceaux sont des diddley beats comme Magic Bus de 1968). Pete Townshend étant finalement devenu le maitre médiatique de la hard-attitude et des sauts avec guitare (bien au-delà des Led Zeppelin), Bo Diddley renchérira sur le même morceau live (Bo Diddley at his Best) en imitant jusqu'au saut spécifique de Pete.

Discographie :

Bo Diddley (1958)
Go Bo Diddley (1959)
Have Guitar-Will Travel (1960)
Bo Diddley In The Spotlight (1960)
Bo Diddley Is A Gunslinger (1960)
Bo Diddley Is A Lover (1961)
Bo Diddley's A Twister (1962)
Bo Diddley (1962)
Bo Diddley & Company (1962)
Surfin' with Bo Diddley (1963)
Bo Diddley's Beach Party (1963)
Bo Diddley's 16 All-Time Greatest Hits (1964)
Two Great Guitars (avec Chuck Berry) (1964)
Hey Good Lookin' (1965)
500% More Man (1965)
The Originator (1966)
Super Blues (avec Muddy Waters & Little Walter) (1967)
Super Super Blues Band (avec Muddy Waters & Howlin' Wolf) (1967)
The Black Gladiator (1970)
Another Dimension (1971)
Where It All Began (1972)
Got My Own Bag of Tricks (1972)
The London Bo Diddley Sessions (1973)
Big Bad Bo (1974)
20th Anniversary of Rock & Roll (1976)
I'm A Man (1977)
Ain't It Good To Be Free (1983)
Bo Diddley - His Greatest Sides - Volume 1 (1984)
Bo Diddley & Co - Live (1985)
Hey...Bo Diddley in Concert (1986)
Breakin' Through The BS (1989)
Living Legend (1989)
Rare & Well Done (1991)
Live At The Ritz (avec Ron Wood) (1992)
This Should Not Be (1992)
Promises (1994)
The Mighty Bo Diddley (1995)
A Man Amongst Men (1996)
Moochas Gracias (avec Anna Moo) (2002)

samedi 28 novembre 2009

Arlo Guthrie


Biographie :
Arlo Guthrie est né à Brooklyn, New York, il est le fils du chanteur folklorique et compositeur Woody Guthrie et de Marjorie Mazia Guthrie, danseuse professionnelle, figurante au Martha Graham Company et fondatrice du Comité pour combattre la maladie de Huntington (maladie qui a provoqué la mort de Woody en 1967).
Ayant reçu le diplôme de l'école de Stockbridge au Massachusetts en 1965, il passe ensuite très rapidement au Rocky Mountain College.
Comme chanteur, compositeur de chansons et activiste politique perpétuel, Arlo a toujours suivi la route de son père légendaire. Il reçut le Peace Abbey Courage of Conscience Award le 26 septembre 19922.

Il écrivit la chanson Alice's Restaurant Massacree en 1967, une critique satirique du service militaire obligatoire aux États-Unis au moment de la guerre du Vietnam, dans le style humoristique des hippies. Il s'agit d'une histoire vraie vécue en 1965 : Arlo et un ami avaient vidé les poubelles de leurs amis Alice et Ray en les jetant en bas d'une colline. Ils furent arrêtés par l'officier Obie et durent comparaître devant le juge, ramasser les déchets et payer une amende de 25$. À la fin de l'histoire de la chanson, Arlo ne peut pas servir dans l'armée à cause de son passé de délinquant. En 1969, il joua son propre rôle dans le film Alice's Restaurant tiré de l'histoire dans la chanson et mis en scène par Arthur Penn.
Il fut aussi présent au festival de Woodstock (1969) où il interpréta son plus célèbre titre Coming into Los Angeles. Il a su se faire un prénom grâce à ce titre qui incarne l'état d'esprit hippie.

Il a rendu populaire City of New-Orleans, morceau de Steve Goodman, qui est la version originale de Salut les amoureux chanté en français par Joe Dassin.
Depuis, Arlo Guthrie poursuit sa carrière et a fait, fin 2006, une série de concerts en Allemagne avec Hans-Eckardt Wenzel, musicien et poète allemand.
Une de ses filles, Sarah Lee Guthrie, chante aux côtés de Johnny Irion ; une autre, Cathy Guthrie est la moitié du groupe Folk Uke, avec Amy Nelson, fille de Willie Nelson.
Discographie :
1967 : Alice's Restaurant (Reprise), musique du film éponyme d'Arthur Penn
1968 : Arlo
1969 : Running down the road (Warner) avec Ry Cooder produit par Lenny Waronker et Van Dyke Parks
1969 : Washington County (Warner) avec Ry Cooder produit par Lenny Waronker
1972 : Hobo's Lullaby
1973 : Last of Brooklyn cowboys avec Ry Cooder produit par Lenny Waronker
1974 : Arlo Guthrie (Warner) avec Ry Cooder, Jim Keltner, Chris Ethridge..
1975 : Together In Concert (Live with Pete Seeger)
1976 : Amigo
1977 : The Best of Arlo Guthrie
1978 : One Night (with Shenandoah)
1979 : Outlasting the Blues (with Shenandoah)
1981 : Power Of Love
1982 : Precious Friend (with Shenandoah and Pete Seeger)
1986 : Someday
1990 : Baby's Storytime
1991 : All Over the World
1992 : Son of the Wind
1992 : 2 Songs
1994 : More Together Again (Live with Pete Seeger)
1995 : Alice's Restaurant - The Massacree Revisited
1996 : Mystic Journey
1997 : This Land Is Your Land: An All American Children's Folk Classic
2001 : Bouncing Around the Room on Sharin' in the Groove
2002 : BanjoMan - a tribute to Derroll Adams
2005 : Live In Sydney
2007 : In Times Like These

lundi 23 novembre 2009

ALAN JACKSON


Biographie :

Alan Eugene Jackson (né le 17 octobre 1958 à Newnan, Géorgie) est un chanteur américain de musique country ayant vendu plus de 50 millions de disques. Il est influencé par la country traditionnelle, et il est l'un des plus populaires dans ce genre, pendant les années 1990, mélangeant le honky tonk et les sonorités country classiques. Il a composé lui-même plusieurs de ses succès. Dans sa carrière, il a enregistré une vingtaine d'albums et plusieurs compilations, tous sous le label Arista Nashville. Plus de 50 de ses singles ont atteint le Top 30 (dans la catégorie country) selon le classement du magazine Billboard, dont 25 ont atteint la première place. Il a reçu de nombreuses récompenses dans le domaine de la musique cuntry. Il participe également au programme Grand Ole Opry, et a été intronisé au Georgia Music Hall of Fame en 2001.
Alan est le fils d'Eugene Jackson et Ruth Musick, il a quatre soeurs aînées. Dans sa jeunesse, il a d'abord écouté de la musique gospel, sans être un mordu de musique. Cependant, un de ces amis lui fit découvrir la musique de Gene Watson, John Anderson et Hank Williams Jr.. Alan monta un groupe après sa sortie de la High school. Quelques temps après, Alan et sa femme, Denise, partirent de Newnan pour s'installer à Nashville dans l'espoir de se consacrer à la musique à plein temps.

Dans le Tennessee, Alan travaillait pour The Nashville Network (au service postal). Denise l'a mis en relation avec Glen Campbell, qui l'a aidé à démarrer sa carrière. Jackson signa finalement avec Arista.
Son premier album, paru de façon indépendante (sous label Americana Records) en 1987, est intitulé : "New Traditional". Il inclut les titres : "W. Lee O'Daniel And The Light Crust Dough Boys", "They Call Me A Playboy", "Just Forget It, Son" et "Merle and George".
Sa carrière solo a débuté en 1989, après son départ du groupe "The Strayhorns" qui était composé de Monty Allen, Danny Groah, Robbie Flint, Mark McClurg, Bruce Rutherford, Tony Stephens et Roger Wills.
Son deuxième album, Here in the Real World (1989), paru sous label Arista Records, était un franc succès, tout comme son troisième album, Don't Rock the Jukebox (1991). Son album A Lot About Livin' (And a Little 'bout Love) (1992) fut également un succès, engendrant cinq singles majeurs. Toujours en 1992, Randy Travis planifiait trois singles co-écrits par Jackson : "Forever Together", "Better Class of Losers", et "I'd Surrender All". Inversement, Travis co-écrivit le single de Jackson : "She's Got the Rhythm (And I Got the Blues)".

En 1994, Jackson quitta sa société de production, Ten Ten Management, qui supervisait jusqu'à maintenant sa carrière, et se dirigea vers Gary Overton.
C'est à ce moment que Jackson commença à se faire connaître pour ses talents de compositeur. Parmi les chanteurs de musique country qui ont co-écrit des chansons avec Jackson, citons Clay Walker ("If I Could Make a Living"), Chely Wright ("Till I Was Loved By You") et Faith Hill ("I Can't Do That Anymore").
"Alan Jackson: The Greatest Hits Collection" est paru le 24 octobre 1995. Le disque contient 17 hits, deux chansons nouvellement enregistrées ("I'll Try" et "Tall, Tall Trees"), et la chanson "Home" de son deuxième album, jamais parue en tant que single.
Avec la sortie de « Under the Influence » en 1999, il prit le risque de conserver un son traditionnel pour son album, bien que la tendance de la radio country était aux sons pop-rock.
Quand la Country Music Association (CMA) demanda à George Jones de réduire sa participationt à 90 secondes lors des 1999 CMA awards, il décida de boycotter l'événement. En guise de solidarité, Jackson interrompit sa chanson et reprit celle de Jones : "Choices."
Après que la musique country prit une nouvelle tournure en direction de la musique pop dans les années 2000, Jackson et George Strait critiquèrent l'état actuel de la musique country dans la chanson "Murder on Music Row". La chanson suscita un débat au sein de la communauté de la musique country à propos de la fin ou non de la musique country "traditionnelle". Le duo fut invité à inaugurer la cérémonie des Academy of Country Music Awards (ACMAs) de 2000 avec une interprétation de leur titre. Après le 11 septembre 2001, Jackson fit paraître "Where Were You (When the World Stopped Turning)". La chanson devint un succès et le propulsa rapidement sur le devant de la scène.
Aux CMA Awards de 2001, Jackson interpréta la chanson "Where Were You When the World Stopped Turning". Sa performance fut de l'avis général, le clou du spectacle, et le site web de Jackson croula sous les requêtes les jours suivants. La chanson vint soudainement à Jackson, elle n'avait pas été prévue pour une quelconque parution officielle. Mais sa interprétation en direct fut diffusée à la radio puis parut finalement en tant que single.
Jackson sortit un album de Noël, intitulé Let It Be Christmas, le 22 octobre 2002.

Jeannie Kendall contacta Jackson pour un duo, et il suggéra la chanson "Timeless and True Love". Elle figure sur son premier album solo, sorti en 2003.
Au début de l'année 2006, Jackson fit paraître son premier album gospel intitulé « Precious Memories », suite à la requête de sa mère, qui apprécie la musique religieuse. Jackson considéra cet album comme un projet parallèle, qui n'avait rien d'officiel, mais il fut reçu comme tel par le public. L'album fut peu ou non diffusé par les stations de radio, et n'eut pas le même succès que ses prédécesseurs.
Seulement quelques mois après la sortie de « Precious Memories » en 2006, Jackson sortit son album suivant : « Like Red on a Rose ». Le producteur principal d'Alan, Keith Stegall, ne prit pas part à cet album. Ce fut Alison Krauss qui produisit l'album, elle choisit également les titres.
Bien qu'il fut classé "country" ou "bluegrass", « Like Red on a Rose » utilisait de nouvelles sonorités, ce qui chagrina ses fans, faisant croire à certains d'entre eux que Jackson abandonnait son style traditionnel pour des sonorités pop.
Cependant, pour son album suivant, il revint à ses racines country. « Good Time », parut le 4 mars 2008. Le premier single de l'album, "Small Town Southern Man", fut diffusé à la radio le 19 novembre.
"Country Boy" et "Sissy's Song" sortirent également sous forme de single. "Sissy's Song" est dédiée à une amie de longue date de la famille d'Alan (Leslie "Sissy" Fitzgerald). Fitzgerald fut tuée dans un accident de moto à la moitié de l'année 2007.
Alan travaille actuellement à son prochain album, dont la sortie est prévue en automne 2009.


Discographie :

Here in the Real World (1990)
Don't Rock the Jukebox (1992)
A Lot About Livin' (And a Little 'Bout Love) (1993)
Honky Tonk Christmas (1993)
Who I Am (1994)
The Greatest Hits Collection (1995)
Everything I Love (1996)
High Mileage (1998)
Under the Influence (1999)
Super Hits (1999)
When Somebody Loves You (2000)
Drive (2002)
Let It Be Christmas (2002)
Greatest Hits Volume II (2003)
What I Do (2004)
Precious Memories (2006, gospel)
Like Red On A Rose (2006)
Good Times (2008)

mardi 3 novembre 2009

BILL HALEY


Biographie :

Bill Haley (6 juillet 1925- 9 février 1981) est le premier artiste blanc à réellement avoir du succès dans le rock and roll avec son groupe Bill Haley & His Comets et leur chanson “Rock around the clock”.
Né sous le nom William John Clifton Haley Junior (certaines sources ajoutent Junior à son nom mais son frère aîné a déclaré que c'était une erreur) à Highland Park banlieue de Detroit dans le Michigan, il grandit en Pennsylvanie. En 1946, Haley rejoint son premier groupe professionnel, les Down Homers. Il sort quelques titres de country dans les années 1940 pour des labels, comme Cowboy Records. En 1948-1949, il travaille aussi comme musicien itinérant et DJ. En 1951, avec son groupe The Saddlemen, il change de style et enregistre des reprises remarquées de rock afro-américain comme Rocket 88 (Jackie Brenston & His Delta Cats) et Rock this Joint (Jimmy Preston), qui lui donnent la clé du succès. Ils convainquent Haley qu'il pourrait peut-être avoir d'autres succès dans le rock and roll. En 1952, The Saddlemen deviennent Bill Haley and His Comets. En 1953, l'enregistrement de sa chanson Crazy Man, Crazy devient le premier titre de rock and roll blanc à atteindre les charts américains. Le fait qu'il soit originaire de Pennsylvanie, un état du nord, contribue à ce qu'il enregistre des compositions d'artistes noirs. Un artiste du sud les dédaignerait plutôt, ou craindrait le qu'en-dira-t-on. Il faudra attendre 1954 pour que dans le Tennessee (état du sud), Elvis Presley reprenne ce principe dont Haley fut un pionnier, et fasse logiquement scandale en reprenant le répertoire et les attitudes suggestives des afro-américains - avec le succès que l'on sait.
En novembre 1952, une chanson intitulée Rock around the clock a été écrite pour Bill Haley mais il n'a pas été possible pour lui de l'enregistrer avant le 12 avril 1954 parce que Jimmy DeKnight n'en voulait pas. À l'origine (mai/juin 1954), "RATC" entre dans le Top 40 et atteint la 23e place et est n° 17 au Royaume-Uni en décembre. Haley fait un succès international de sa reprise de Shake, Rattle and Roll qui s'écoule à 1 million d'exemplaires. Haley et son groupe ont joué un rôle majeur dans le lancement du rock and roll auprès d'un plus large auditoire, notamment les blancs après des années pendant lesquelles ce style était encore marginal.


Quand Rock Around the Clock apparaît en 1955 sur la bande originale du film Graine de violence ((The) Blackboard Jungle), c'est une véritable révolution musicale qui ouvre la porte à Elvis Presley et bien d'autres. Pendant les années 1950, Haley continue à produire de grands succès comme See You Later, Alligator. Il apparaît également dans les premières comédies musicales rock. Sa notoriété a cependant vite été dépassée par le séduisant Elvis Presley, mais Haley est resté une star incontestée en Amérique Latine: 1961-1966, les Mexicains le surnommaient le "Roi du Twist" (Florida Twist a été no 1 au Mexique ainsi que le LP TWIST). En Europe, surtout la France, la Belgique et les Pays-Bas le considéraient comme l'indiscutable roi du rock'n'roll. Son dernier concert a lieu en 1980 en Afrique du Sud. Bill Haley meurt fou à cause d'une tumeur au cerveau le 9 février 1981 à Harlingen.



Discographie :

L'ultime LP de Bill Haley and The Comets avec des invités: The Air Mail (musiciens de studio inconnus) est sorti sur EUROPA 111 548.0 en 1980. La face A comprend 6 titres dont deux instrumentaux (All On The Floor & Ribcord Rock) signés J. Sprangers (la gravure indique P1980 111548.0A-1 et la B également 6 titres dont deux instrumentaux (Tony's Corner & Rock Around The World du même compositeur (la gravure indique P1978-111548 0 B-1 G). Il semble que A1 (RATC) et Razzle-Dazzle (B1) soient de faux live. Il est assez facile de trouver une trace de cet LP en tapant "Bill Haley And The Air Mail" dans une barre de recherche comme Google. Cependant, Bill Haley ne joue sur aucun de ces quatre instrumentaux!

mercredi 21 octobre 2009

Johnny Burnette



Biographie :

Né le 25 mars 1934 dans un hôpital de la charité à Memphis il est très vite influencé par son frère aîné Dorsey. Il vécut une bonne partie de son enfance sous une tente, ses parents étant trop pauvres pour louer un appartement ou même une chambre. Enfant, Johnny va à la même école qu’Elvis Presley et, adolescent, travaille dans la même compagnie d’électricité, Crown Electric, où Elvis est conducteur de camion. Il se met ensuite à la boxe et étudie la guitare.
Au début des fifties, les Burnette Bros rencontrent un troisième boxeur, le guitariste Paul Burlison (né à Brownsville, Tennessee en 1929), qui a joué une fois avec Howlin' Wolf. Vers 1953 les trois jeunes gens décident de mettre leur punch au service de la musique qu’ils aiment, le hillbilly. Au début de l’année 1954 à Corinth (Mississipi), Johnny (vocal et guitare rythmique), Dorsey (contrebasse) et Paul (guitare électrique) enregistrent un premier single, produit par le père d’Eddie Bond. Le disque est pressé sur le rarissime VON 1006 qui contient une première version de You’re Undecided et Go Mule Go'.

Refusé par Sam Phillips, le groupe part tenter sa chance à New York où il prend le nom de Rock'n'Roll Trio. Ils sortent Tear It Up chez Coral et tournent avec les Drifters, Carl Perkins et Gene Vincent. En 1957, ils enregistrent l'album Johnny Burnette And The Rock And Roll Trio où figure l'excellent rockabilly Train Kept A Rollin'. La même année, ils enregistrent sur un 45 tours Coral Records (9-61918) le mythique Rock Billy Boogie, titre qui sera repris par Robert Gordon ou Johnny Winter, entre autres. Puis le trio se sépare et les frères Burnette écrivent pour Roy Brown ou Ricky Nelson.

En 1960 Johnny Burnette connaît son heure de gloire avec une ballade Dreamin' qui entre dans le top 10. La même année un autre titre You’re Sixteen apparaît dans le top 10 US. Ce morceau sera repris en 1974 par Ringo Starr qui sera classé n°1 aux États-Unis.
Le 14 août 1964, Johnny Burnette trouve la mort accidentellement, alors qu’il pêche en bateau sur le Clear Lake en Californie, laissant une veuve et deux orphelins. Son fils Rocky Burnette chante aujourd’hui du rockabilly avec le chanteur Darrel Higham. En 1979 il entre au Top 10 anglais avec le titre rockabilly Tired of Toein’ The Line. Son neveu Billy Burnette fait une belle carrière comme chanteur de musique country et comme acteur.

Discographie :

11.09.1958 I'm Restless / Kiss Me (Freedom F-44001)
06.03.1959 Me And The Bear / Gumbo (Freedom (F-44011)
24.06.1959 I'll Never Love Again / Sweet Baby Doll (Freedom (F-44017)
10.11.1959 Settin' The Woods On Fire / Kentucky Waltz (Liberty F- 55222)
08.03.1960 Don't Do It / Patrick Henry (Liberty F-55258)
04.05.1960 Dreamin' / Cincinnati Fireball (Liberty F-55258)
05.10.1960 You're Sixteen / I Beg Your Pardon (Liberty F-55285)
03.01.1961 Little Boy Sad / (I Go) Down To The River (Liberty F-55298)
30.03.1961 Big Big World / Ballad Of The One Eyed Jacks (Liberty C-33318 33 1/3 Single)
14.06.1961 I've Got A Lot Of Thing / Girls (Liberty F-55345)
08-09.1961 Fools Like Me / Honestly I Do ( Liberty 55377)
27.09.1961 God, Country And My Baby / Honestly I Do (Liberty 55379)
26.01.1962 Clown Shoes / The Way I Am (Liberty 55416)
13.04.1962 The Fool Of The Year / The Poorest Boy In Town (Liberty 55489)
30.07.1962 Damn The Defiant / Lonesome Waters (Liberty 55489)
01.08.1962 I Wanna Thank Your Folks / The Giant (Chancellor C-1116)
01.10.1962 Tag Along / Party Girl (Chancelor C-1123)
01.12.1962 Remember Me (I'm The One Who Loves You) / Time Is Not Enough (Chancellor C-1129)
19.08.1963 It Isn't There / All Week Long ( Capitol 5023)
20.01.1964 The Opposite / You Taught Me The Way / To Love You ( Capitol 5114)
04.05.1964 Sweet Suzie / Walkin' Talkin'Doll (Capitol 5176)
01.07.1964 Fountain Of Love / What A Summer Day (Sahara 512)
01.09.1964 Bigger Man / Less Than A Heartbeat (Magic Lamp 515

dimanche 11 octobre 2009

PAUL ANKA


Biographie :

Né au Canada de parents libanais et Syrien , il est naturalisé américain le 6 septembre 1990.
Encouragé par ses parents, Paul Anka développe très tôt un talent de chanteur et enregistre son premier titre I Confess à l'âge de 14 ans.
Le 7 août 1957, il fait sa première apparition télévisée à New York, dans l'émission American Bandstand appartenant au réseau ABC. Il y présente une chanson composée pour son ancienne baby-sitter, Diana Ayou. La chanson Diana remporte un succès immédiat et passe en tête des meilleures ventes de disques le 9 septembre.
Irving Feld, propriétaire d'une chaîne de magasins de disques et producteur du spectacle Biggest Show of Stars engage alors Paul Anka pour sa première tournée aux États-Unis en septembre 1957.
Diana reste aujourd'hui un des 45 tours les plus vendus de l'histoire de la musique avec 9 millions de copies. Grâce aux titres You Are My Destiny et Crazy Love, également classés dans les 20 meilleures ventes de l'année 1958, Paul Anka devient l'idole du public adolescent.

Après une tournée en Grande-Bretagne en novembre 1957, il réalise une série de concerts avec Buddy Holly en Australie en janvier 1959.
Au début de l'année 1959, Anka débute une carrière d'acteur en chantant le titre Lonely Boy dans le film Faibles Femmes. Il jouera également un rôle dans le film Le Jour le plus long en 1962 dont il écrira la musique et la chanson du film The Longest Day qui sera un succès international.
Il enchaîne les succès commerciaux avec les titres Put Your Head On My Shoulder, It's Time To Cry, Puppy Love et My Home Town, tous classés dans les dix meilleures ventes de l'année.
Ayant atteint la majorité, il se produit dans les casinos de Las Vegas : le Sahara Hotel en 1959 et le Copacabana en 1960.
Sa popularité auprès du jeune public diminuant, il signe en 1962 chez le label RCA Victor, puis chez Buddah Records en 1971. Il renoue enfin avec le succès en signant en 1974 chez United Artists Records, une compagnie connue pour son style conventionnel. Son premier titre, (You're) Having My Baby, un duo avec Odia Coates, devient numéro 1 des ventes (sous la pression des mouvements féministes naissants, le titre est modifié en (You're) Having Our Baby). Deux autres duos, également avec Odia Coates, seront classés dans les dix meilleures ventes.
En 1975, il enregistre le jingle The Times of Your Life pour la marque Kodak. La campagne publicitaire est un succès et une version longue de The Times of Your Life est produite en 45 tours.
Paul Anka a également composé pour d'autres artistes : le titre It Doesn't Matter Anymore pour Buddy Holly, She's A Lady pour Tom Jones et My Way, version beaucoup plus morbide et réaliste du tube français Comme d'habitude, pour Frank Sinatra. Il a également composé le générique du Johnny Carson's Tonight Show.

En 1963, il compose Watching you pour Sylvie Vartan, offrant à celle-ci son premier titre en anglais, titre qu'il interprètera d'ailleurs en duo avec elle à la télévision américaine deux ans plus tard. En 1979, il compose et produit un album pour Mireille Mathieu intitulé Mireille Mathieu sings Paul Anka pour la version américaine et Mireille Mathieu chante Paul Anka pour la version française dont les paroles sont adaptées par Eddy Marnay. Il chante trois duos avec Mireille You and I/Toi et moi, After You/Comme avant et Bring the Wine dans ces deux albums. Ces albums ont été distribués dans le monde entier.
Il renoue avec ses origines libanaises en 1999 en se produisant à guichets fermés au Forum de Beyrouth.
Il est père de cinq filles, Alexandra, Anthea, Amanda, Alicia et Amelia.
Il est invité à chanter avec les élèves de la Star Academy 6 et 7. Sa dernière apparition sur TF1 était le 11 janvier 2008.

Discographie:

2007 : Classic Songs - My Way (Compilation titres réenregistrés) (Sortie officielle : 7/01/2008)
2005 : Rock Swings
1998 : Body of Work (Album de duos et 123ième album signé par Paul Anka)
1975 : Times of Your Life
1974 : Having My Baby (duo avec Odia Coates)
1974 : I Don't Like to Sleep Alone (duo avec Odia Coates)
1974 : One Man Woman/One Woman Man (duo avec Odia Coates)
1961 : Tonight My Love, Tonight
1959 : It's Time to Cry
1959 : Lonely Boy
1959 : I Miss You So
1959 : (All of A Sudden) My Heart Sings
1959 : Puppy Love
1959 : Put Your Head on My Shoulder
1958 : Crazy Love
1958 : EP ABC Paramount 90836 - red sails in the sunset
1958 : 10" ABC Paramount 1501 - red sails in the sunset
1958 : You Are My Destiny
1957 : Diana

lundi 5 octobre 2009

BUDDY HOLLY


Biographie :

Buddy Holly, de son vrai nom Charles Hardin Holley, (né le 7 septembre 1936 à Lubbock au Texas - mort le 3 février 1959 à Clear Lake dans l'Iowa) est un chanteur, guitariste et compositeur de rock’n’roll.
En 1941, Buddy Holly effectue sa première apparition sur scène en compagnie de ses frères Larry et Travis. Ils gagnent ce jour là, un prix après avoir chanté « Down the river of memories ». Vers l’âge de 11 ans, Buddy étudie le solfège et le piano. Après une unique année d’étude musicale, il continue son travail au piano seul.
En 1949, il forme un duo avec un ami rencontré au collège, Bob Montgomery. Les deux amis jouent ensemble jusqu’en 1953, date à laquelle ils enregistrent deux titres sur une bande chez Buddy : Footprints in the snow de Bill Monroe et un instrumental. À cette époque, ils commencent tous deux à animer de petites soirées locales. Un bassiste viendra se joindre au duo, formant en 1954 une petite formation qui tourne régulièrement au Texas.
À la fin de l’année 1955, le groupe compte quatre membres : Buddy, Bob, Don Guess qui reprend la basse et Jerry Allison à la batterie. Jerry Allison raconte que, remarquant l'absence de batterie dans les premiers enregistrements d'Elvis Presley réalisés chez Sun Records, à Memphis, Buddy lui demandera de se retirer momentanément du groupe, question de reproduire fidèlement la sonorité des titres de son idole... décision qui fut renversée lorsqu'Elvis incorpora la batterie dans son petit ensemble. Remarqué quelque temps plus tôt par le label Decca, Buddy enregistre à Nashville quatre titres, Blue Days, Black Night, Midnight Shift, Love Me, et Don't Come Back Knocking avec ses complices Don Guess (basse) et Sonny Curtis (guitare solo).
Durant un second voyage à Nashville en 1956, Holly eut recours aux services de J.I. Allison à la batterie pour l'enregistrement d'une version mythique de "Rock Around With Olie Vee" (composée par Sonny Curtis) et du premier jet d'un morceau qui entrera plus tard dans l'histoire: "That'll Be the Day". À la fois proche - mélodiquement - et loin - structurellement- de la version de 1957, le "That'll Be the Day" version Nashville, sans être mauvais, ne présente pas Buddy Holly sous son meilleur jour : à la demande des responsables de l'enregistrement, la chanson fut enregistrée dans une tonalité qui s'avère être trop haute pour B. Holly, provoquant un certain inconfort tout au long de la prestation.



Lors d'une dernière session avec Decca, Grady Martin, talentueux musicien de studio de Nashville ayant aussi participé aux enregistrements de Johnny Horton, Brenda Lee, Johnny Burnette et de nombreux autres artistes, prit la relève de Curtis sur "Modern Don Juan" et une ultime version de "Rock Around With Olie Vee" - cette dernière pièce impliquant aussi le "session man" Buddy Harmon à la batterie-. Les titres n’ont malheureusement aucun succès et au bout de trois sessions d’enregistrements, le contrat n’est pas renouvelé. Pourtant, des titres comme Modern Don Juan, Ting a ling, Rock Around With Ollie Vee, entre autres, constituent une référence exceptionnelle en matière de Rockabilly primitif.
En 1957, Buddy reforme un nouveau groupe composé de Jerry Allison à la batterie, Larry Wellborn à la basse et Nicky Sullivan à la guitare rythmique, le nom des « Crickets » est donné à cette formation où Holly assume lui-même la guitare solo. Ayant découvert le studio de Norman Petty, situé à Clovis, New Mexico, Buddy s'y rend régulièrement afin d'enregistrer de nombreuses maquettes dont quelques-unes feront l'objet de publications posthumes après s'être vues sur imprimer quelques pistes musicales additionnelles, question de répondre à la demande des années 1960 pour le son stéréophonique. Au nombre de ces morceaux enregistrés à Clovis avant que Buddy Holly eut connu la renommée, citons "Bo Diddley", "Brown eyed hansome man", "Baby Won't You Come Out Tonight", "I'm Gonna Set My Foot Right Down", "Mona" ainsi que de nombreuses autres pièces d'autres artistes locaux pour lesquels il assure la guitare.



Dans la foulée de ces sessions supervisées par Norman Petty, Buddy enregistre donc « That"ll Be the Day » avec son groupe qui se hissera à la troisième place des charts. D’autres hits suivront comme “Maybe baby”, “Peggy Sue”, “Oh Boy”, “Rave On”, “Early in the Morning”. Outre ces titres, le son Crickets était né, un son original influençant bon nombre d’artistes par la suite. Des passages télé et des tournées suivront les sessions en studio. Sur scène, les Crickets côtoient entre autres, Eddie Cochran, Chuck Berry, Paul Anka, Fats Domino, et The Everly Brothers, etc.
Le 2 février 1959 à Clear Lake dans l'Iowa, l’affiche est composée entre autres de Ritchie Valens (La Bamba), de Big Bopper (Chantilly lace) et de Buddy Holly. Les trois artistes, ainsi que Dion et the Belmonts, sont les têtes d'affiche de la Winter Dance Party, une série de concerts qui doit traverser le Midwest. Cette tournée marathon s'effectue dans des conditions très éprouvantes: le bus, où dorment bien souvent les musiciens, doit affronter un barrage continuel de glace et de neige. Pour comble de malheur, son chauffage tombe en panne (Waylon Jennings, embauché comme bassiste par Buddy, attrapera des engelures dans le car...) Après le show de Clear Lake, Buddy, Big Bopper et Richie Valens décident de regagner Fargo dans le Dakota du Nord par avion pour pouvoir se reposer en évitant les interminables voyages en bus, mais l’avion s’écrase quelques minutes plus tard. (3/02/1959)
Son œuvre influencera de nombreux groupes, notamment les Beatles, qui reprendront nombre de ses titres. Le nom de Beatles (Beetle = scarabée) était d'ailleurs un hommage aux Crickets de Buddy Holly.

jeudi 20 août 2009

The Byrds



Biographie :
The Byrds est un groupe de rock des années 1960 et du début des années 1970 originaire de Los Angeles, fondé par Roger McGuinn (guitare, chant), Chris Hillman (basse, chant), David Crosby (guitare, chant), Gene Clark (chant, percussions) et Mike Clarke (batterie). Ils sont des pionniers du folk rock, mais également du psychédélisme puis du country rock.
Chaque membre du groupe était déjà une célébrité locale sur la côte ouest des États-Unis. Ce sont donc des professionnels qui se réunissent autour de Roger McGuinn. Tous passionnés de Bob Dylan, celui-ci leur fait écouter sa chanson Mr. Tambourine Man en 1964, alors qu'elle n'était pas encore publiée, et ils ont une idée fort simple pour en faire un tube : l'électrifier.
Les choses auraient pu se borner à une simple reprise, mais les Byrds lancent ainsi un nouveau genre, le folk rock. Après le single, qui atteint le sommet des charts aux États-Unis et au Royaume-Uni, leur premier album, Mr. Tambourine Man, sort au début de l'année 1965. Le groupe connaît un succès fulgurant et se produit dans le célèbre Ed Sullivan Show. La même année, ils enchaînent avec un second album, Turn! Turn! Turn!

Leur musique prend alors des reflets psychédéliques avec le single Eight Miles High, qui sort en mars 1966. Gene Clark quitte le groupe peu après, paralysé par sa peur de l'avion qui l'empêche de suivre le groupe dans ses tournées. McGuinn, Crosby et Hillman continuent à creuser dans la même direction avec leur troisième album, Fifth Dimension, dont le succès médiocre s'explique par le boycott de ces « chansons de drogués » par les radios. Le groupe revient en 1967 avec Younger Than Yesterday.
Un single composé par Crosby, Lady Friend, est un nouvel échec, et la prestation tendue du groupe au festival de Monterey, en juin, accroît le malaise au sein du groupe, où Crosby est de plus en plus isolé du fait de ses escapades avec le groupe Buffalo Springfield. Pendant l'enregistrement de leur cinquième album, Crosby est viré (on peut entendre une dispute entre ce dernier et Michael Clarke à la fin des titres bonus du disque). Malgré ces complications, The Notorious Byrd Brothers sort en janvier 1968, mais Mike Clark a également quitté le groupe entre-temps.
McGuinn et Hillman, seuls rescapés, veulent un nouveau départ pour les Byrds. Hillman, principal artisan du virage country rock du groupe, rencontre puis recrute un jeune chanteur-compositeur du nom de Gram Parsons. Ce dernier va tenter de prendre les rênes du groupe en proposant d'enregistrer le prochain album à Nashville, avec les requins de studio du coin. Le résultat, Sweetheart of the Rodeo, est le premier album de country sorti par un groupe de rock américain reconnu.
Peu après la sortie du disque, lors d'une tournée en Angleterre, Parsons quitte le groupe avant les dates prévues en Afrique du Sud, sans doute sous l'influence de Keith Richards, avec qui il se lie d'amitié. Hillman le suit bientôt pour s'en aller former avec lui les Flying Burrito Brothers. McGuinn est alors le seul membre rescapé des Byrds originels. Pour compenser les départs de Hillman et Parsons, il recrute des musiciens chevronnés à leur place : Clarence White à la guitare (déjà guitariste de studio pour certains titres des Byrds depuis 1966 et remplaçant de Parsons pendant la tournée sud-africaine de l'été 1968), Gene Parsons à la batterie (aucun lien avec Gram) et John York à la basse. Certains, dont David Crosby, verront dans cette nouvelle version des Byrds une carrière solo de Roger McGuinn déguisée sous le nom plus vendeur des Byrds. McGuinn tentera pourtant avec plus ou moins de succès d'instaurer une sorte d'égalité au sein du groupe, en partageant le chant et l'écriture avec les autres membres.
Le premier disque des Byrds nouvelle version, Dr. Byrds & Mr. Hyde, voit le jour début 1969. Sans doute pour ne pas effrayer les fans de la première heure, c'est McGuinn qui chante tous les titres de l'album. Les ventes sont faibles, et en raison d'anciens contrats signés sous le nom des Byrds à honorer, le groupe doit tourner souvent et devient un habitué des festivals hippies pullulant à cette époque.
McGuinn rencontre peu après Jacques Lévy, metteur en scène à Broadway, et les deux décident d'écrire une comédie musicale, McGuinn se chargeant de la musique, Lévy des textes. C'est pourquoi l'album suivant des Byrds est rempli de reprises et de titres écrits par les autres membres du groupe. Roger McGuinn compose Ballad of Easy Rider pour le film Easy Rider de Dennis Hopper et Peter Fonda, deux vieux fans des Byrds. Le succès du film offre quelques retombées positives au groupe : leur album, également intitulé Ballad of Easy Rider, entre dans le top 40 aux États-Unis et au Royaume-Uni. Entre-temps, le projet de comédie musicale avec Lévy est tombé à l'eau, et McGuinn utilisera les chansons écrites avec Lévy pour les trois albums à venir des Byrds.
Le premier à venir s'appelle tout simplement (Untitled) (1970), un double album avec un disque live et un autre en studio. La partie live, où les Byrds reprennent leurs anciens succès et quelques nouveaux titres, montre leur aisance technique, avec l'arrivée d'un nouveau membre : Skip Battin remplace John York à la basse. Battin, ami de Kim Fowley, devient le second compositeur du groupe en écrivant 3 chansons pour (Untitled). Chestnut Mare, extrait du disque studio, est un succès inattendu, qui se classe dix-neuvième au Royaume-Uni.
(Untitled) est suivi en 1971 de Byrdmaniax, descendu par la critique comme par le public, principalement en raison de l'orchestration ajoutée sans le consentement du groupe par le producteur Terry Melcher. Celui-ci est promptement renvoyé par le groupe, qui produit lui-même son album suivant, Farther Along, toujours en 1971. Farther Along échoue à rattraper le désastre de Byrdmaniax, n'atteignant que la 152e place dans les charts américains.
Le groupe continue à donner des concerts en 1972 et 1973, avec John Guerin remplaçant Gene Parsons. Ce line-up du groupe apparaît sur deux titres de la bande originale du film Banjoman, ainsi que comme groupe d'accompagnement sur l'album solo de Skip Battin Skip. Battin et Guerin quittent le groupe en février 1973 et son remplacés par Chris Hillman et Joe Lala pour les deux derniers concerts des Byrds, les 23 et 24 février.
Entre-temps, les cinq Byrds originaux s'étaient réunis fin 1972 pour un unique album, Byrds, qui sort en mars 1973. La réaction mitigée qu'il suscite annule tout projet de tournée qui aurait pu être envisagé. Par la suite, McGuinn, Clark et Hillman travaillent ensemble, mais la fin des années 1980 est marquée par de nombreuses querelles concernant l'usage du nom « The Byrds », repris par Mike Clarke sans l'accord de McGuinn, Hillman et Crosby. Finalement, ces derniers obtiendront qu'aucune formation où ils n'apparaissent pas puisse porter le nom de « Byrds ».
Les Byrds sont entrés dans le Rock and Roll Hall of Fame en 1991, sous leur formation originelle. Gene Clark est mort la même année, suivi deux ans plus tard par Michael Clarke.



Discographie :
1965 : Mr. Tambourine Man (U.S. #6, UK #7)
1965 : Turn! Turn! Turn! (U.S. #17, UK #11)
1966 : Fifth Dimension (U.S. #24, UK #27)
1967 : Younger Than Yesterday (U.S. #24, UK #37)
1968 : The Notorious Byrd Brothers (U.S. #47, UK #12)
1968 : Sweetheart of the Rodeo (U.S. #77)
1969 : Dr. Byrds & Mr. Hyde (U.S. #153, UK #15)
1969 : Ballad of Easy Rider (U.S. #36, UK #41)
1970 : (Untitled) (U.S. #40, UK #11)
1971 : Byrdmaniax (U.S. #46)
1971 : Farther Along (U.S. #152)
1973 : Byrds (U.S. #20, UK #31)
2000 : Live at the Fillmore - February 1969
2008 : Live at Royal Albert Hall 1971

mercredi 29 juillet 2009

Line Dance (Bonus Craponne)


A Craponne, les line dancers venus particulièrement nombreux s'en sont donné à coeur joie aussi bien sur les deux grandes pistes de danse du festival officiel que sur les place de la ville. Ces deux vidéos sont de moi. Excusez la qualité technique. Je suis plutôt néophyte et il fallait filmer à bout de bras au-dessus des têtes des spectateurs !



COUNTRY RENDEZ VOUS/ CRAPONNE 2009


Pendant 3 jours, les 24, 25 et 26 juillet, les collines auvergnates autour du village de Craponne sur Arzon ont pris comme chaque année un petit air de Far West à l’occasion de cette 22ème édition du meilleur et du plus important festival country d’Europe. Le temps fut un peu frais voire glacial dans les nuits de vendredi et de samedi, mais heureusement sans pluie à part quatre gouttes d’eau dans l’après midi. Un public nombreux et fervent se pressait à tous les concerts. Tous les terrains de camping improvisé sur les prairies alentour ainsi que le petit bois réservé aux bikers étaient bondés. Jamais vu autant de monde. Il faut dire que le spectacle offert valait le déplacement…
Sur les deux places du village le festival « off » fut de très bon niveau et très largement suivi par le public.

Un bon point très particulier pour Dan Galli & the Driftin’Boys pour la qualité de sa prestation et de ses reprises des grands standards « revival » (Johhny Cash, Elvis Presley, Fats Domino, Hank Williams).

Bravo aussi à Kevin Buckley pour son repertoire énergique et ses reprises des plus grands actuels :


Le festival “officiel” a duré trois jours. Un vrai marathon de country, rock, blue grass, hillbilly, americana, honky tonk, rockabilly. Au total 16 groupes, on était gate cette année !
Le coup d’envoi des festivités fut donné le vendredi 24 à 19 h. Tahiana et son country « ethnique » eut le redoutable honneur d’ouvrir le bal et de prouver que la musique populaire n’a pas de frontières et qu’on peut parfaitement interpréter de la country en… malgache !

Avec Paula Nelson, la fille de l’immense Willie Nelson, on monta d’un cran… A croire que le talent est héréditaire. On avait eu l’exemple d’Arlo Guthrie, le fils de Woody, en voilà un autre !

La belle Paula sut déchainer un country rock d’excellente qualité. A Austin, c’est une étoile montante, elle dispose d’une belle voix et d’une bonne présence en scène, mais elle est encore un peu statique.

La soirée continua avec un grand gaillard, W C Edgar qui accompagna à la steel-guitar les plus grands comme Alan Jackson, Dale Watson ou Tim McGraw. Au violon, Savannah, sa fille de 16 ans. Du vrai, du pur honky tonk et une voix à la Johnny Cash.

Avec Owen Temple, on change complètement de style. Place aux jeunes ! Textes décapants à la Van Zandt, musique plus americana que texane. Un très grand moment.

Je ne résiste pas au plaisir de joindre cette video de lui à la guitare sèche. A Craponne, on a eu droit à la grosse artillerie. (Basse, batterie, lead guitar Fender telecaster)

La soirée se termina avec la prestation magistrale des Flatlanders, une sorte de supergroupe compose de trois légendes de la musique texane : Jimie Dale Gilmore, Butch Hancock et Joe Ely. De grands compositeurs, de grosses personnalités, qu’on ne peut voir nulle part ailleurs qu’à Craponne .



Le samedi, les concerts démarrèrent à 6 heures avec un programme encore plus chargé : rien moins que six spectacles d’affilée et ne se termina qu’à 2h30 du matin ! (dans un froid de canard…)
On passera pudiquement sur la performance de niveau médiocre de deux françaises, Dazzler & Layne, plus flamenco que bluegrass, plus agitation que feeling pour s’intéresser à un groupe de six filles, The FIGS, cajuns de Lafayette avec leur mélange détonnant de bluegrass, old time, folk et country. Sympathiques, naturelles, elles surent mettre le public dans leur poche.

Et, ce qui ne gâte rien, la guitariste, Sarah Gray, parlait très bien français.

Puis ce fut Paul Eason, un jeune guitariste auteur compositeur interprète, plus rock, mais pendant cette journée mémorable, nous étions loin d’avoir tout vu…

Lunettes noires, casquette de baseball, guitares électriques saturées, on est aux frontières de la pop…


Puis ce fut le tour de Carrie Hassler et de son groupe “Hard Rain”. Du vrai et excellent bluegrass. Une chanteuse à la voix magnifique et émouvante qui nous gratifia même d’un « Amazing Grace » poignant (a capella).



Avec la nuit (glaciale) arriva la grosse, l’énorme vedette Jo Dee Messina, un CMA Award, plusieurs disques de platine, 9 singles classés N° 1 au Billboard. Déjà une légende. Un son géant, mais un public assez peu réceptif, sans doute à cause de la température extérieure devenue fort basse avec la nuit…



Mais la grosse surprise et le gros carton vint de la vedette suivante, Eric Church, l’étoile montante avec son rock lourd quasi métallique. Un mur de son avec rien moins que deux guitares électriques solos (une Gibson Les Paul saturée soutenue par une Fender Telecaster). Du lourd, du très lourd, à cent lieues des banjos, violons et guitare sèche du hillbilly. Comme quoi la country a mille facettes bien différentes…

Une video studio d’Eric Church « unplugged » en studio qui ne correspond pas du tout à l’énorme son que nous avons eu. Désolé, je n’ai rien trouvé d’autre.



Dimanche, les concerts reprirent sous un soleil brûlant et devant une foule aussi nombreuse que samedi, mais qui cherchait désespérément les coins d’ombre. The Toy hearts, groupe de blue grass britannique ouvrit les festivités avec talent et virtuosité. Il faut dire que ces jeunes, élus meilleur groupe de bluegrass britannique et titulaires de la médaille d’argent à l’European World of bluegrass furent le seul et unique groupe européen invité à se produire à la Convention Bluegrass de Nashville.

Ensuite ce fut au tour des Bastard Sons of Johnny Cash d’investir la scène et de nous réjouir avec leur musique faite de rockabilly (ce style fut assez peu représenté cette année) et de country rock. Encore des jeunes très prometteurs.

Avec Star de Azlan, petite chanteuse d’origine mexicaine, il fallut quitter le registre du country pour celui du folklore hispanisant électrifié. Dommage. Mais sur une telle quantité de groupes, il fallait bien qu’il y en eut quelques-uns que l’on appréciât moins.



L’arrivée de Jeff Griffith, cow-boy costaud, viril et rassurant relança la machine. Avec son country traditionnel fait de morceaux rapides alternés avec des mélodies romantiques, sa voix grave et son énergie, il se tailla un vif succès, que dis-je, il fit un vrai malheur !


La nuit et la fin de ce festival arrivèrent avec Matt Skinner, un des meilleurs entertainer d’Austin, un grand gars en costume élégant, fort bon guitariste solo qui sut allumer le feu avec son orchestre renforcé par le bassiste et le violoniste de Paul Eason et le joueur de pédal-steel de Jeff Griffith. Peu à peu, les autres participants vinrent le rejoindre pour un final sous forme de boeuf endiablé et un rappel avec « Folsom Prison Blues » de Johnny Cash, suivi d’un second rappel avec « Will the circle be unbroken » chanté en duo avec Paula Nelson. Le public ne voulait pas voir partir sa bande de cow boys.



Mais les meilleures choses ont une fin. Il était temps de lever le camp…



Craponne, ce n’est pas seulement un immense festival country ; c’est aussi une ambiance festive et débonnaire. Aucune violence, aucun débordement. Une musique saine et joyeuse, des fans heureux de célébrer la musique qu’ils aiment. Deux immenses plateaux de danse rempli en permanence par des centaines de line-dancers. Une organisation impeccable, bien qu’un peu rustique côté camping. Sanitaires insuffisants. Il faut faire la queue aux douches et un peu partout…
La rançon du succès en quelque sorte...
Mais c’est aussi une concentration des plus beaux gros cubes et des bikers les plus sympas de l’Hexagone…

De magnifiques choppers...

Et de belles américaines rutilantes sorties des années cinquante ou de « Fast and Furious »...

Vivement la cuvée 2010 !!!!

lundi 6 juillet 2009

Eddie Cochran


Eddie Cochran est né le 3 octobre 1938 à Albert Lea dans le Minnesota sous le nom de Edward Ray Cochrane.
Durant sa jeunesse, il prend des leçons de musique à l'école qu'il abandonne très vite car on lui demande de jouer en plus du piano. C'est donc à la maison qu'il continue sa formation sur la guitare familiale et en écoutant des airs de country music à la radio.
En 1953, la famille d'Eddie déménage à Bells Garden en Californie. Eddy perfectionne sa technique à la guitare et monte un groupe avec un copain d'école. Il rencontre alors Hank Cochran (futur auteur de country music). Malgré la ressemblance des noms, ils ne sont pas parents. Ils commencent alors à se produire ensemble dans un duo qu'ils nomment les frères Cochran. Eddie Cochran commence à écrire des chansons et présente une "démo" à Jerry Capehart, son futur manager. En 1956, le duo se sépare et Eddie travaille alors avec Jerry Capehart.
En 1956, Boris Petroff demande à Cochran d'apparaître dans la comédie musicale The girl Can't help it (La Blonde et moi). Eddie accepte et présente une chanson Twenty Flight rock, une chanson assez brutale, dans ce style de rock qui inspira tant le punk rock que le rockabilly revival illustré par les Stray Cats. En 1957, Cochran sort son premier succès Sittin in the Balcony, un des rares titres qu'il enregistre qui soit écrit par un autre auteur (John D Loudermilk). S'en suit une tournée en Australie avec Gene Vincent et Little Richard.
Durant sa brève carrière, Eddy Cochran remporte un certain nombre de succès dans le Rock'n Roll: C'mon Everybody, Somethin' Else, My Way (trois titres de chansons repris plus tard par Sid Vicious, sinon que My Way n'est pas la chanson de Cochran mais celle dérivée par Paul Anka de Comme d'habitude de Claude François et Jacques Revaux), Weekend, Nervous Breakdown et son titre posthume Three Steps to Heaven. Un de ses plus grands succès Summertime Blues, co-écrit avec Jerry Capeheart, fut repris par de nombreux artistes depuis sa création, notamment les Beach Boys, les Who, Van Halen, les Stray Cats, Blue Cheer, etc.
Eddie Cochran est aussi connu pour ses performances à la guitare, d'abord une guitare électrique acoustique modèle Gibson puis, à partir de 1956, sur un modèle Gretsch 6120 qu'il a lui-même modifié.
Le 16 avril 1960, alors qu'il se rend en taxi de Bristol à l'aéroport de Londres, en compagnie de sa fiancée Sharon Sheeley et du chanteur Gene Vincent, il est victime d'un accident : le taxi s'encastre dans un réverbère. Transporté à l'hôpital dans un état grave, il meurt le lendemain à peine âgé de 21 ans.
Sharon Sheeley malgré une fracture du bassin survivra, Gene Vincent aura la clavicule et des côtes cassées ainsi que des dommages à sa jambe déjà diminuée.



Discographie:
The Cochran Brothers [modifier]
Juin 1955 : Mr Fiddle (face A, single)
Juin 1955 : Two Blue Singin' Stars (face B, single)
Fin 1955 : Your Tomorrows Never Come (face A, single)
Fin 1955 : Guilty Conscience (face B, single)
Jerry Capehart & The Cochran Brothers [modifier]
Janvier 1956 : Walkin' Stick Boogie (face A, single)
Janvier 1956 : Rollin’ (face B, single)
Mai 1956 : Tired & Sleepy (face A, single)
Mai 1956 : Fool's Paradise (face B, single)
Eddie Cochran [modifier]
Juillet 1956 : Skinny Jim (face A, single)
Juillet 1956 : Half Loved (face B, single)
Février 1957 : Sittin' In The Balcony (face A, single)
Février 1957 : Dark Lonely Street (face B, single)

Mai 1957 : Mean When I'm Mad (face A, single)
Mai 1957 : One Kiss (face B, single)
Août 1957 : Drive-In Show (face A, single)
Août 1957 : Am I Blue (face B, single)
Novembre 1957 : Completely Sweet (face A, long play)
Novembre 1957 : Undying Love (face A, long play)
Novembre 1957 : I'm Alone Because I Love You (face A, long play)
Novembre 1957 : Lovin' Time (face A, long play)
Novembre 1957 : Proud Of You (face A, long play)
Novembre 1957 : Mean When I'm Mad (face B, long play)
Novembre 1957 : Stockin's & Shoes (face B, long play)
Novembre 1957 : Tell Me Why (face B, long play)
Novembre 1957 : Have I Told You Lately That I Love You (face B, long play)
Novembre 1957 : Cradle Baby (face B, long play)
Novembre 1957 : One Kiss (face B, long play)
Juin 1958 : Summertime Blues (face A, single)
Juin 1958 : Love again (face B, single)

jeudi 18 juin 2009

Brooks and Dunn


Biographie:

Brooks & Dunn sont un duo américain de musique country, composé de Kix Brooks (né Léon Eric Brooks III le 12 Mai 1955 à Shreveport, Louisiane) et de Ronnie Dunn (né Ronald Gene Dunn, le 1er Juin 1953 à Coleman, Texas). Tous deux commencèrent leur carrière comme auteurs compositeurs interprètes avant la formation du duo à la fin des années 80.
Le duo démarra vraiment en 1991 avec leurs quatre premiers simples qui arrivèrent tous en tête du Billboard country américain. Leur premier album, Brand New Man, sortit la même année et a été six fois disque de platine. Brooks & Dunn ont eu plus de 40 titres classés don’t 20 à la première place. Ils ont enregistré 10 albums en studio, 2 compilations et 1 album de Noël.
Brooks & Dunn se sont également vus décerner le titre de meilleur Duo Vocal chaque année entre 1992 et 2006 par la Country Music Association (CMA) excepté en 2000 où ils durent céder la place aux Montgomery Gentry. De plus, Brooks & Dunn furent sacrés “Entertainer of the Year” (meilleur divertissement de l’année) en 1996. Deux titres « My Maria » (1996) et “Ain’t Nothing ‘Bout You (2001) furent également classés N°1 au Billboard.




Discographie :

1991: Brand New Man (N°3 HitParade Country US)
1993: Hard Workin Man (N°2)
1994: Waitin’on Sundown (N°1)
1996: Borderline (N°1)
1998: If You See Her (N°4)
1999: Tightrope (N°6)
2001: Steers & Stripes (N°1)
2003: Red Dirt Road (N°1)
2005: Hillbilly Deluxe (N°1)
2007: Cowboy Town (N°4)
Plus 4 albums de compilations et un album de Noël

mardi 16 juin 2009

CHUCK BERRY


Chuck Berry, de son vrai nom Charles Edward Anderson Berry, (né à Saint Louis, Missouri le 18 octobre 1926) est un guitariste, chanteur et compositeur américain. Il fait partie des artistes les plus importants du rock and roll. Il a influencé de nombreux autres artistes, et son répertoire a été très souvent repris (dont ses 2 titres les plus célèbres, Johnny B. Goode et Roll over Beethoven). En 2003, Rolling Stone l'a classé 6ème meilleur guitariste de tous les temps.
Biographie:

Chuck Berry découvre la musique dans l'église locale où il se rend régulièrement avec ses six frères et sœurs. Ses parents font en effet partie de la chorale locale. Il est scolarisé à la Simmons Grade School puis à la Summer Grade School. Il apprend la basse dans le club musical Glee.
En 1944, encore jeune homme, il passe 3 ans dans une maison de redressement pour tentative de cambriolage. À sa sortie, il travaille pour la General Motors et décide de se lancer dans la musique.
Il a encore plus d'ennuis en décembre 1959, lorsqu'il invite une jeune apache de 14 ans qu'il a rencontrée à Mexico pour travailler dans son club de nuit (le « Berry's Club Bandstand ») à Saint Louis. Après que la jeune fille est arrêtée pour prostitution, c'est le tour de Berry, accusé pour sa part d'avoir transporté une mineure entre deux États pour l'exploiter. Berry fut condamné à 5 ans de prison et dut verser une amende de 5 000 $. Il est relâché en 1963.
Malgré cela, son influence est restée profonde, particulièrement dans les groupes anglais des années 1960. Les Rolling Stones et les Beatles lui ont beaucoup emprunté dans leurs débuts.
Pendant des années, Chuck Berry a tourné avec sa seule guitare Gibson, confiant dans le fait qu'il pourrait trouver un groupe qui jouerait déjà sa musique. Parmi les artistes qui ont joué ce rôle, on trouve Bruce Springsteen ou Steve Miller. Le 13 septembre 1969, il fit une prestation remarquable lors d'un concert au Rock'n'Roll Revival Festival de Toronto, auxquels participent également Bo Diddley, Little Richard, Jerry Lee Lewis et John Lennon.
Après avoir profité de la vague oldies des années 70, il a de nouveaux problèmes avec la justice en 1979. Accusé d'évasion fiscale, il plaide coupable et est condamné à 4 mois d'emprisonnement et 1 000 heures de travaux d'intérêt général.
À la fin des années 80, Berry ouvre un restaurant à Wentzville dans le Missouri, le « Southern Air » où il eut encore des problèmes avec la justice pour avoir placé des caméras dans les toilettes des femmes en 1990. Berry possède aussi un domaine à Wentzville, le Berry Park. Pendant des années, Berry y a hébergé des concerts de rock. Depuis, il a fermé ce domaine au public devant le caractère agité de certains de ses invités. À la fin des années 70, Berry a continué à jouer régulièrement aux Etats-Unis et à travers le monde. Un mercredi par mois, il joue au Blueberry Hill, un restaurant et bar situé près de Saint Louis (Missouri).
Dans les années 9à, il a été à nouveau sous le feu des projecteurs pour une affaire de voyeurisme vis-à-vis de quelques unes de ses invitées.




La plupart des morceaux de Chuck Berry, commencent avec le riff de la chanson "Johnny B. Goode", ce qui lasse parfois le public qui attend qu'il chante ce titre.
Alors qu'on débat encore du titre qui a été la première chanson de Rock n’ Roll, les premiers enregistrements de Chuck Berry tel son premier succès « Maybellene » (1955) combinent déjà tous les éléments du rock, mélange de blues et de country, des textes simples qui parlent de filles et de voitures, des solos de guitare électrique sans compter le jeu de scène associé (dont le « duckwalk », danse qu'il inventa) qui emportent l'adhésion du public ...
Il élabore son style à partir d'harmonies simples et répétitives et de textes entrainants ou drôles, mais tout aussi simples. Il a été influencé par la musique country, mais aussi et surtout par le blues, notamment Muddy Waters, chanteur et guitariste qui a présenté Chuck Berry à Léonard Chess de Chess Records. Parmi les idoles de Chuck Berry on compte aussi Nat King Cole, chanteur et pianiste ou Louis Jordan.
Ses plus célèbres compositions ont été enregistrées par les disques Ches Records avec le pianiste Johnnie Johnson et le légendaire producteur Willie Dixon à la basse, Fred Below aux percussions et bien sûr lui à la guitare solo.
Au cours de sa carrière, Chuck Berry a aussi enregistré des ballades comme « Havana Moon » et des chansons de blues telles que « Wee Wee Hours ». Plus de 30 de ses titres se sont hissés dans le Top 10 et ses chansons ont été reprises d'innombrables fois par des groupes de blues, de country ou de rock and roll.
Il enregistre un nouveau tube en 1972 avec My ding-a-ling. Il est un des premiers à être entré au Rock and Roll Hall of Fame en 1986.
En 2008, Chuck Berry est, à 82 ans, toujours en tournée pour quelques concerts en France, Belgique, Suisse et Luxembourg. Le rythme semble toutefois un peu moins précis, les notes un peu moins justes

Discographie :

Enorme… Les titres les plus importants :
Johnny B. Goode
Come on (reprise en 1er single des Rolling Stones)
School Days
No particular place to go
Rock n’Roll Music (reprise par les Beatles sur scène à Hambourg)
Promised Land (reprise par Elvis Presley)
Around and around (reprise par les Rolling Stones et les Animals)
Sweet Little Sixteen (reprise par les Beatles sur scène à Hambourg et par les Beach Boys sous le nom de « Surfin’ USA »))
Roll over Beethoven (reprise par les Beatles)
Carol (reprise par les Rolling Stones)
Let it Rock (reprise par Bob Seger)
Maybelline
Thirty Days (reprise par the Tractors)
Too much monkey business
Brown-eyed handsome man (reprise par Jerry Lee Lewis)
Back in the USA
Nadine
Memphis Tennessee
No particular place to go
You can never tell

Liens: