dimanche 25 décembre 2011

lundi 12 décembre 2011

GENE VINCENT

Biographie :
Gene Vincent, de son vrai nom Vincent Eugene Craddock (né à Norfolk, en Virginie, États-Unis, le 11 février 1935 ; mort le 12 octobre 1971 à Newhall, en Californie), est un chanteur américain de rock'n'roll et de rockabilly, qu'il contribue à populariser. Il est le créateur de Be-Bop-A-Lula, l'un des plus fameux succès du genre. Il est le fils d'Ezekiah Jackson Craddock et de Marie Louise. La famille déménage très tôt à Munden Point, dans l'État de Virginie, près de la frontière de Caroline du Nord. Ses parents y deviennent gérants d'une épicerie. Auditeur régulier de l'émission Grand Ole Opry, le jeune Eugene (qui porte à cette époque déjà le surnom de Gene) montre un intérêt pour la musique. Il écoute de la country, du hillbilly, du bluegrass. Mais il se familiarise aussi avec le blues et le gospel, car la communauté noire est importante dans le quartier pauvre où il vit1. Il reçoit sa première guitare à l'âge de douze ans. Il joue régulièrement pour les passants, perfectionnant ainsi son style vocal et son jeu de guitare. Très vite, on le reconnaît dans les rues, et ses amis le surnomment The Screamin' Kid. En 1948, ses parents décident de quitter le magasin, et de retourner à Norfolk. Chétif et souvent sujet aux taquineries de ses camarades d'école, Gene Vincent quitte assez tôt les études et s'engage dans l'US Navy à dix-sept ans, le 19 février 1952, pendant la guerre de Corée. En mars 1955, après trois années de service, Gene signe pour six années supplémentaires afin de percevoir la prime de réengagement, avec laquelle il s'achète une moto Triumph. En juillet, il est heurté dans Norfolk par une Chrysler qui brûle un feu rouge : il est grièvement blessé à la jambe gauche. À l'hôpital, les médecins veulent l'amputer, mais Gene refuse que sa famille signe les documents d'autorisation. Il passe les six mois suivants en de nombreux séjours à l'hôpital naval de Portsmouth. C'est pendant un de ces séjours qu'il s'exerce à écrire des chansons. On lui enserre finalement la jambe dans une armature métallique. Il est réformé peu après. En septembre 1955, à Norfolk, il voit sur scène Elvis Presley, encore peu connu. Le 9 octobre, Gene passe une audition lors de l'émission de Teddy "Bear" Crutchdield, DJ local. Il se marie le 11 février 1956 avec Ruth Ann Hand. Le même mois, il participe à un concours de chant dont un membre du jury est Sheriff "Tex" Davis, animateur de WCMS, une radio de Norfolk. Gene fait sa connaissance et, dès lors, se produit chaque week-end dans le « Country Showtime » de WCMS, accompagné par le trio The Virginians, qu'entourent d'autres musiciens. C'est ainsi qu'il interprète pour la première fois en public Be-Bop-A-Lula, chanson qu'il aurait écrite à l'hôpital, et qui serait inspirée de Little Lulu, une héroïne de bande dessinée. En ce début de 1956, le phénomène Elvis Presley explose avec Heartbreak Hotel, sorti en janvier. Le succès foudroyant de ce disque met en émoi tous les labels : chacun est en quête de « son » Presley, et Sheriff "Tex" Davis le sait. Il décide de miser sur Gene. Il devient son directeur artistique, et l'entoure de quatre musiciens jouant pour WCMS : Cliff Gallup (guitare solo), Willie Williams (guitare rythmique), Jack Neal (contrebasse), Dickie Harrell (batterie). Le 9 avril, Gene et son groupe enregistrent dans les studios de WCMS une démo de trois titres : Be-Bop-A-Lula, Race With The Devil et I Sure Miss You. Elle est adressée à Ken Nelson, record producer (qu'on peut traduire par « réalisateur artistique ») chez Capitol. Trois semaines plus tard, Ken Nelson convoque le groupe en studio pour réenregistrer les titres de la démo.
Le 4 mai 1956, le groupe arrive au studio d'Owen Bradley, à Nashville, où ont précédemment enregistré Buddy Holly et Johnny Carroll. Ce dernier avait suggéré d'exagérer l'écho. L'ingénieur Mort Thomasson avait alors mis au point un nouveau son. Le son est repris pour Gene et ses musiciens, dont il parvient à traduire l'innocence, la spontanéité, le tempérament adolescent et sauvage. Les trois titres de la démo sont enregistrés, ainsi que Woman Love, une adaptation d'une chanson hillbilly déjà interprétée par Jimmy Johnson. À l'issue de la séance, Vincent Eugene Craddock devient Gene Vincent, et le groupe prend le nom de Gene Vincent and His Blue Caps, en hommage à l'éternelle casquette bleue de son facétieux benjamin, Dickie Harrell15, quinze ans. Le single sort le 2 juin avec, en face A, Woman Love, et, en face B, Be-Bop-A-Lula. Les passages à la radio de la face A ne rencontrent guère de succès. Les programmateurs proposent alors la face B2 : 200 000 disques se vendent, dans le seul mois de juin. Be-Bop-A-Lula, rockabilly syncopé, devient un tube légendaire. Il sera repris par de nombreux artistes. Du 24 au 27 juin, dans des conditions de live, le groupe enregistre son premier album. Du jour au lendemain, Gene et ses quatre musiciens se voient propulsés au sommet du nouveau show business rock 'n' roll. Le 20 juillet, le groupe entame sa première tournée américaine. Le 13 août voit la sortie de l'album Bluejean Bop, et le 10 septembre celle du deuxième single, Race With The Devil. Le 14 septembre, le guitariste rythmique Willie Williams quitte le groupe. Il est remplacé par Paul Peek. Le 16 septembre, c'est au tour du lead guitar Cliff Gallup de s'en aller. Marié, il apprécie peu la vie de tournée. Il est remplacé par Russell Wilaford. Le 22 septembre, la tournée prend fin. Le 23 septembre, sort le troisième single, Bluejean Bop, qui à l'instar de Be-Bop-A-Lula sera disque d'or. Le 26 septembre, est tournée une séquence pour le film The Girl can't help it (La Blonde et moi) de Frank Tashlin. Les deux nouveaux du groupe, Paul Peek et Russell Wilaford, sont les guitaristes que l'on y voit mimer l'interprétation de Be-Bop-A-Lula. Pris par d'autres engagements, Russel Wilaford quitte bientôt le groupe sans avoir jamais enregistré. Le même mois, Gene et Ken Nelson arrivent à convaincre Cliff Gallup de faire un bref retour, le temps de participer à la session d'enregistrement du deuxième album. La session a lieu du 15 au 18 octobre, toujours au studio d'Owen Bradley, à Nashville. Les solos d'un Cliff Gallup à la guitare « plus rapide et aveuglante que la lumière » ont nettement contribué aux premiers succès de Gene Vincent. Le départ de ce guitariste joue en partie un rôle dans l'évolution ultérieure du style du chanteur. En novembre, Gene effectue sa première tournée au Canada. La fin de l'année 1956 est difficile. Gene souffre énormément de sa jambe malade, éprouvée par les concerts. Il doit faire un nouveau séjour à l'hôpital. Jack Neal, le contrebassiste, part à son tour. Et le directeur artistique Sheriff "Tex" Davis se sépare également du groupe. Le deuxième album, un des plus sauvages de Gene Vincent, un des meilleurs, sort le 4 mars 1957 sous le nom de Gene Vincent and the Blue Caps. Il contient notamment Red Blue Jeans and a Pony Tail, Cruisin', Double Talkin' Baby, You Better Believe, Cat Man... Un nouveau groupe est constitué pour les tournées, avec Johnny Meeks en guitariste solo. La guitare rythmique acoustique et la contrebasse sont remplacées par une guitare électrique et une guitare basse. Le groupe se renforce de deux choristes-clappers-danseurs chargés de soutenir le chant et d'animer les prestations scéniques. Les 19 et 20 juin, le studio de Nashville n'étant pas disponible, Gene doit enregistrer Lotta Lovin' et Dance to the Bop dans les studios du Capitol Records Building, à Hollywood. L'environnement de travail est approximatif. Le son change. Le 24 juin, Gene divorce. La chanson Lotta Lovin' sort le 22 juillet. C'est un succès. En octobre, Gene effectue une tournée de trois semaines en Australie, en compagnie de Little Richard et d'Eddie Cochran, qui devient son grand ami. Mais Gene a un caractère difficile, et les Blue Caps sont constamment remaniés. Le 17 novembre 1957, Gene et son groupe participent à la fameuse émission de télévision The Ed Sullivan Show, ce qui va contribuer au succès du single Dance to the Bop, qui sort le lendemain. Du 6 au 18 décembre, le groupe est de retour aux studios Capitol, où les conditions de travail laissent plus que jamais à désirer. Quinze morceaux sont enregistrés, en vue d'un album et de divers singles. Le troisième album, Gene Vincent Rocks And The Blue Caps Roll, sort le 8 mars 1958. Gene est alors au sommet de son succès. De nombreux adolescents américains se reconnaissent dans son style, celui d'un rebelle torturé, à la jambe fracassée par un accident de moto. Les résultats des ventes, sans atteindre ceux du premier disque, tiennent bon. Gene obtient un rôle dans le film Hot Rod Gang, où il va chanter notamment Baby Blue. Les chansons du film sont enregistrées du 25 au 29 mars, en même temps que d'autres, destinées à un quatrième album. Les séquences sont filmées le 30 mars. En mai, Baby Blue sort en single, et n'a pas de succès. Le même mois, Gene se remarie avec Darlene Hicks, qui lui inspirera un célèbre slow-rock. Une session d'enregistrement, en vue d'un cinquième album, a lieu du 13 au 21 octobre 195828. Déjà vocaliste lors de la session de mars, Eddie Cochran de façon anonyme assure la basse vocale et participe aux arrangements. C'est le dernier enregistrement des Blue Caps en tant que tels. Le groupe se sépare. Gene doit honorer sa fin de contrat avec des musiciens de studio. En novembre, sort le single Say Mama. Le même mois, sort le quatrième album, intitulé A Gene Vincent Record Date. Il ne rencontre pas le succès. Le 27 avril 1959, Darlene et Gene ont une petite fille, Melody Jean8. Gene part en été pour une tournée de trois semaines au Japon, où il reçoit un accueil délirant. Il sort un cinquième et un sixième albums, Sounds Like Gene Vincent (1er juin 1959) et Crazy Times (1er janvier 1960). Mais la fin des années 1950 marque la fin d'une époque : au grand soulagement de l'Amérique conservatrice et puritaine, le rock pur et dur commence à être boudé par les radios, qui lui préfèrent des créations moins sauvages. Après six albums et une poignée de 45 tours, Gene Vincent est désormais dépassé. Il n'a pas le physique de Frankie Avalon, ni celui de Fabian, ni même celui d'Elvis Presley — lequel glisse à ce moment-là vers un style de plus en plus mélodique et pop. Alors Gene se tourne résolument vers l'Europe. Au Royaume-Uni, les succès de pionniers comme Tommy Steele et Johnny Kidd ouvrent un chemin prometteur au rock 'n' roll dur. Gene est invité au Royaume-Uni par le producteur de télévision Jack Good, qui lui demande d'effectuer un certain nombre de passages dans l'émission Boy Meets Girls. Gene arrive à Londres le 5 décembre 1959. Il est accueilli en héros du vrai rock. Sa carrière est relancée. Jack Good, s'attendant à voir débarquer un voyou briseur de mobilier, est un peu décontenancé de rencontrer un jeune homme affable et déférent, qui l'appelle « sir ». Aussi suggère-t-il à Gene un costume de scène qui sera désormais le sien, et qui sera copié par quantité d'autres rockers : blouson et gants de cuir noir, médaillon au cou. Le 12 décembre, Gene apparaît dans l'émission. Il chante pour la première fois en France le 15 décembre, à l'Olympia de Paris. Eddie Cochran le rejoint au Royaume-Uni le 11 janvier 1960. Ensemble, ils entament une tournée dans le pays. Le destin frappe. Dans la nuit du 17 avril 1960, Eddie Cochran trouve la mort dans un accident de voiture, à Chippenham, dans le Wiltshire. Présent dans le véhicule au moment de la collision, Gene a quant à lui la clavicule et des côtes cassées, ainsi que des blessures à sa jambe déjà meurtrie. Il ne se remet jamais tout à fait de la perte de son ami. Il ne sort d'ailleurs qu'un seul single cette année-là. En hommage à Eddie Cochran, depuis cet accident, il porte toujours un gant de cuir noir à la main gauche. Le 13 octobre 1960, Darlene et Gene ont un garçon, Gene junior. Gene ne reprend le chemin des studios qu'à partir de février 1961. En avril, il divorce une deuxième fois. Il effectue un tour de galas en terre britannique, accompagné par l'orchestre Sounds Incorporated, puis par les Shouts, avec lesquels il enregistre un de ses rares albums des années 1960. Aux États-Unis, on l'oublie petit à petit, tandis qu'en Europe il est très populaire, notamment en Angleterre. En France, des groupes autochtones comme Les Chaussettes Noires contribuent à sa notoriété en adaptant ses morceaux en français. Le 23 janvier 1963, Gene se marie pour la troisième fois avec Margie Russell. Le 29 mai, le couple a une petite fille, Sherri Ann. Années tragiques (1963-1971) Gene doit affronter, en cette année 1963, le déferlement de la nouvelle génération du british beat, dont les plus éminents représentants, les Beatles, sont pourtant ses admirateurs (on a beaucoup spéculé sur une offre de Gene de produire leur premier album). Le contrat de Gene avec Capitol n'est pas renouvelé. En délicatesse avec le fisc américain, en manque d'un contrat sérieux (il a des liaisons éphémères avec de petits labels, comme Challenge, Dandelion, Kama Sutra), Gene ne conserve qu'une poignée de fans. Ses disques ne se vendent plus. Il doit se lancer dans des tournées harassantes pour vivre. Le rocker embarque alors pour le continent. Il multiplie les tournées en Europe. Il garde, en France notamment (où ses fans le surnomment affectueusement « Gégène »), mais aussi en Hollande et en Allemagne, de fidèles admirateurs. En 1964, en tournée en Afrique du Sud, il noue une liaison avec Jackie Frisco, chanteuse locale. En 1965, il quitte Margie. À la fin de l'année, sa santé et sa carrière sont au plus bas. Mal dans sa peau, torturé, Gene Vincent pousse de plus en plus son « esprit rock » à son paroxysme, multipliant les abus d'alcool. Intransigeant, il n'accepte aucun compromis, et peut parfois se montrer violent. « Personnage attachant et instable », il use « amours, amitiés et bonnes volontés avec une constance suicidaire. » Son talent cependant reste entier, tout comme sa passion pour le rock'n'roll pur et dur. En 1966, Gene et Jackie Frisco se marient à Mexico33. Gene revient en Europe en 1967, mais c'est pour retomber dans le même style de vie autodestructeur. En 1970, il se sépare de Jackie Frisco, dont il ne divorce pas. Sa dernière tournée en France, en juin, tourne au désastre. Criblé de dettes, miné par l'alcool et le désespoir, Gene trouve la mort le 12 octobre 1971, à 36 ans, victime d'une hémorragie stomacale. Il est enterré à l'Eternal Valley Memorial Park, à Newhall (Californie). Discographie : 
Bluejean Bop, Capitol, 1956 Gene Vincent and the Blue Caps, Capitol, 1957 Gene Vincent Rocks and The Blue Caps Roll, Capitol, 1958 A Gene Vincent Record Date, Capitol, 1958 Sounds like Gene Vincent, Capitol, 1959 Crazy Times, Capitol, 1960 The Crazy Beat of Gene Vincent, Capitol, 1963 Shakin' up A storm, Columbia, 1964 Gene Vincent, Challenge, 1967 I'm Back and I'm Proud, Dandelion, 1969 If you could only see me today, Kama Sutra, 1970 The Day The World Turned Blue, Kama Sutra, 1971 The Last Session (BBC, 1er octobre 1971), Nighttracks Strange Fruit Records, 1987 (maxi 45 tours)

jeudi 31 mars 2011

Dave Dudley


Biographie :
Né à Spencer, dans le Wisconsin , Dudley avait commencé une courte carrière comme joueur de baseball semi-professionnel. Après avoir subi une blessure au bras, il n'était plus en mesure de jouer au baseball. Il a ensuite décidé de poursuivre une carrière dans la musique country. Il a été l'un des premiers artistes à enregistrer pour la Société nationale d'enregistrement.
Dudley a été blessé à nouveau en 1960, cette fois dans un accident de voiture, n'a pas freiner sa carrière dans la musique. Il est apparu sur les charts en 1961 avec « Maybe I do», publié par les Disques Vee. Il a ensuite rejoint Golden Records Ring.

En 1963, «Six days on the road" est devenu un hit pour Dudley. La chanson a été écrite par Earl Green et P. Montgomery. Elle s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires, et a reçu un disque d'or .
Dans la version originale de la chanson enregistrée par Dudley les paroles inclure les mots «... je prends petites pilules blanches et mes yeux sont grand ouverts ...» une référence à des stimulants utilisés par certains camionneurs pour continuer à conduire (et respecter leurs délais de livraison) quand ils avaient besoin de sommeil. Certains remakes de la chanson remplacent ces mots par une référence à regarder les lignes blanches sur la route.
Dudley a marqué ses plus grands succès dans les années 1960, avec "Truck Drivin Son of a Gun" et «Trucker's Prayer". «Six days on the road» a été repris par plusieurs artistes, dont George Thorogood et les Destroyers , Steve Earle et Sawyer Brown .

Dudley a continué à avoir du succès dans les années 1970, tout en continuant à enregistrer pour Mercury Records . Il fut classé dans les dix premiers avec "Comin 'Down" et "Fly Away one more time." À la fin des années 1970, son succès dans les charts commençait à s'estomper, même si Dudley avait amassé trente-trois classements auTop 40.


Dans les années 1980, Dudley a continué à enregistrer de façon sporadique, et est resté populaire en concert. Pendant ce temps, il a été élu à la «Teamsters Nashville Truck Drivers 'Union », et a reçu une carte en or massif de membre de l'Union. Pendant ce temps, il a également découvert qu'il avait un grand nombre de fans en Europe et il a décidé d'essayer de faire appel plus à ce marché.
Au total, Dudley a enregistré plus de 70 albums.
Dudley est décédé d'une crise cardiaque le 22 Décembre 2003 à 75 ans, dans le Wisconsin.

Discographie :

1963
Dave Dudley Sings Six Days on the Road


1964
Songs About the Working Man



Travelin' with Dave Dudley



Talk of the Town


1965
Rural Route No. 1



Truck Drivin' Son-of-a-Gun



Greatest Hits


1966
There's a Star-Spangled Banner Waving Somewhere



Lonelyville



Free and Easy


1967
My Kind of Love



Dave Dudley Country


1968
Greatest Hits Vol. 2



Thanks for All the Miles


1969
One More Mile



George (And the North Woods)


1970
The Best of Dave Dudley



The Pool Shark


1971
Dave Dudley Sings Listen Betty (I'm Singing Your Song)



Will the Real Dave Dudley Please Sing


1972
The Original Traveling Man


1973
Keep On Truckin'


1975
Special Delivery



Uncommonly Good Country


1976
1776



Presents


1977
Chrome and Polish


1978
On the Road Again


1980
Interstate Gold



Diesel Duets (w/ Charlie Douglas)


1981
King of the Road


1982
Trucker's Christmas


1983
20 Great Truck Driver Favorites


1984
Nashville Rodeo Saloon


1985
Truck Drivin' Man

dimanche 27 février 2011

Amos Lee


Biographie :
Né en 1978, Amos Lee est un compositeur et guitariste américain de Philadelphie, en Pennsylvanie . Son style musical se situe entre le folk , la soul et le jazz . Il a sorti quatre albums sur Blue Note Records. Il a été en tournée avec des musiciens comme Bob Dylan , Elvis Costello, Norah Jones, Paul Simon, Merle Haggard, John Prine, et Dave Matthews Band . Lee joue avec le batteur Fred Berman et le bassiste Jaron Olevsky. Certaines de ses influences musicales viennent de Stevie Wonder, John Prine, Bill Withers, et James Taylor .

Après l'université, Lee est retourné à Philadelphie et a enseigné en primaire pendant deux années avant de décider de se lancer dans la musique.

En 2003, Lee a auto-produit son premier disque qui comportait cinq chansons puis a signé un contrat chez Blue Note Records peu après. Son premier disque s'est bien vendu à Philadelphia, attirant l'attention de Norah Jones qui l'a invité à faire la première partie de sa tournée 2004.

truth/ amos lee/
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Discographie :
Amos Lee (2005)
Offer and demand (2006)
Last days at the lodge (2008)
Bell Mission (2011)

jeudi 3 février 2011

The Bangles


Biographie :
Né en 1981 à Los Angeles sous le nom de « The Supersonic Bangs » puis plus tard sous le nom de « Bangs », l'existence d'un autre groupe du nom de « Bangs » dans le New Jersey les obligea à changer pour « The Bangles ».
Le groupe d'origine était composé de Susanna Hoffs, Debbi Peterson et Vicky Peterson, qui sortit localement un premier 45 tours Getting out of Hand // Call on Me. Annette Zilinskas a assuré le rôle de bassiste en 1982 et a également joué de l'harmonica. Zilinskas est partie en 1983 pour rejoindre Blood on the Saddle et a été remplacée par Michael Steele, du groupe « The Runaways ».

Le groupe fait au début partie de la scène Paisley Underground, mais leur son deviendra bientôt plus pop et le succès sera au rendez-vous. Elles n'ont cependant jamais renié leurs origines et l'ont prouvé par exemple lors de concerts en compagnie de Sky Saxon des Seeds, groupe mythique garage des années 1960.

Les Bangles connaissent une consécration mondiale avec le titre Manic Monday, paru en 1986 et écrit par un mystérieux Christopher... qui n'est autre que Prince (d'après le nom du personnage interprété par lui-même dans le film Under The Cherry Moon : Christopher Tracy). Ce titre fut classé n°2 au Billboard Hot 100 américain en avril 1986, alors que le titre Kiss de Prince était au même moment classé n°1.
À la suite du succès entamé avec Manic Monday, le single suivant fut le titre Walk Like An Egyptian qui se classa n°1 aux USA en décembre 1986. Ces deux titres sont extraits du même album : Different Light.

Bangles - Eternal flame
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Le groupe se sépara brutalement fin 1989, après un nouveau et ultime succès mondial avec le 45 tours n°1 Eternal Flame. Après de nombreux best of, le groupe se reforme en 2000 pour des tournées et quelques enregistrements. En 2003, les filles sortent un nouvel album : Doll Revolution.
En 2008, le groupe est revenu sur scène pour différents concerts aux États-Unis et en Europe.

Discographie :
The real world,1982 mini-LP 5 titres
All Over The Place, 1984
Different Light, 1986
Everything, 1988
Bangles greatest Hits, 1990* Best of, 2001
Doll Revolution, 2003
Walk Like An Egyptian - The Best Of The Bangles, 2009

lundi 31 janvier 2011

Albert King


Biographie:
Albert Nelson est né le 25 avril 1923 dans une famille modeste à Indianola dans le Mississippi près d'une plantation de coton où il travaille pendant sa jeunesse. Ses premières influences musicales lui viennent de son père, Will Nelson, qui joue de la guitare. Pendant son enfance, il chante également à l'église dans un groupe de gospel. Il commence sa carrière professionnelle avec un groupe appelé In the Groove Boys à Osceola dans l'Arkansas.
Son premier succès est la chanson I'm A Lonely Man sortie en 1959. Il doit cependant attendre 1961 et la sortie de Don't Throw Your Love on Me So Strong pour devenir célèbre et atteindre la quatorzième place des classements de R&B. En 1966, il signe pour le label Stax pour lequel il sort en 1967 son album Born Under A Bad Sign.

La chanson titre de cet album (écrite par Booker T. Jones et William Bell) devient le morceau le plus connu de Albert King et il sera repris par de nombreux artistes, entre autres (de Cream à Homer Simpson). Le 1er février 1968, King est embauché par Bill Graham pour ouvrir le spectacle au Fillmore West devant John Mayall et Jimi Hendrix. Albert King est le premier musicien de blues à avoir joué au Fillmore West (il y rejouera plusieurs fois au cours de sa carrière).
Albert King meurt le 21 décembre 1992 d'une crise cardiaque à Memphis.
Albert King était un guitariste gaucher qui jouait généralement sur une guitare de droitier (les cordes n'étant pas inversées) car les guitares pour gaucher n'existaient pas à l'époque ; à l'instar d'Albert King, Jimi Hendrix utilisait une guitare de droitier, mais tenue en position de gaucher. Albert King est également connu pour avoir utilisé des accordages peu communs (comme un accordage de Do (Do-Si-Mi-Sol-Si-Mi) ou de Fa (Do-Fa-Do-Fa-La-Re) lui permettant de réaliser de plus grands bends). Adepte de la guitare électrique, sa guitare la plus célèbre est une Gibson Flying V (avec une forme triangulaire très caractéristique) qu'il avait appelée Lucy, à ne pas confondre avec la guitare Lucille de BB King.

Même s'il représente le Chicago Blues, il enregistra ses meilleurs albums, pendant les années 1970, sur le label de Memphis au service de la Soul et du R&B, Stax records, alors principal concurrent de la Motown (Detroit) au style si différent. Il métissa son Blues du meilleur R&B de l'époque, en s'inspirant du rock et du funk naissant (James Brown, Curtis Mayfield, The Meters, The Mar 's Keys). Son influence sur le blues, le rock, la soul et le funk contemporain est déterminante et de plus en plus reconnue après vingt ans d'oubli de la part du grand public : rythmes funky, suramplification, voix lente, posée, même son style si particulier est copié par de nombreux jeunes bluesmen et rockeurs d'hier à aujourd'hui. En France, il a influencé de nombreux chanteurs, des musiciens comme Paul Personne, Jean-Jacques Milteau ou Bill Deraime.

Albert King
envoyé par soulpatrol. - Clip, interview et concert.
Parmi les musiciens anglophones qu'il a influencés, on peut citer parmi les plus connus Steven Crooper, Keith Richards, Ron Wood, Jimi Hendrix, Eric Clapton, Jeff Beck, Mike Bloomfield, Gary Moore, Buddy Guy, Johnny Copeland, Johnny Winter, Robert Cray, Angus Young. Tous rendent ou lui ont rendu un hommage de son vivant, ou de manière posthume. De nombreuses critiques musicales retrouvent de ci et de là quelques notes, un bend, un refrain, un arrangement qui rappelle son style, sans forcément le copier. Mais de tous ses nombreux héritiers, Stevie Ray Vaughan a sans doute été le guitariste le plus fortement influencé par Albert King comme on peut l'entendre sur ses blues lents ou rapides, et les nombreux hommages qu'il a pu rendre à son aîné.
Par ailleurs, le solo de guitare d'Eric Clapton sur la chanson Strange Brew de Cream en 1967 est une reprise note à note du solo d'Albert King sur Crosscut Saw.
Albert King avait lui-même invité le guitariste irlandais Rory Gallagher à venir jouer avec lui, pour la plus grande fierté du bluesmen irlandais1 ; Stevie Ray Vaughan a par ailleurs fait paraître un CD qu'il avait enregistré avec Albert King : In session -1989- où l'on peut entendre les deux hommes, quelques années avant leurs morts.
Moins connu que BB King, John Lee Hooker ou Muddy Waters, Albert King reste donc comme l'un des grands bluesmen du xxe siècle. Il a profondément influencé la musique contemporaine, beaucoup de chanteurs et musiciens, amateurs ou professionnels, de célèbres guitaristes ou restés inconnus, ont été inspirés consciemment ou non par une œuvre encore largement méconnue du grand public. Son style a profondément été influencé par les valeurs et les croyances d'un Sud si différent du reste des États-Unis, par les traditions liées au gospel, à la méditation et à la prière, enfin par les précurseurs dès les années 1930 et 1940 du jazz et du blues (Howlin' Wolf) alors naissants. Il faut attendre les années 1960 pour qu'à son tour il mâtine son blues de soul, de rock et de funk, et poursuive l'œuvre de création entreprise par des pionniers tels Sam Cooke, Bob Dylan ou Otis Redding, souvent aux frontières des genres.
Discographie :
1962 : The Big Blues, King Records
1967 : Born Under a Bad Sign, Stax Records
1968 : Live Wire/Blues Power, Stax Records
1969 : Years Gone By, Stax Records
1969 : King Of The Blues Guitar, Atlantic Records
1969 : Jammed together (Stax Records) avec Pops Staple et Steve Cropper
1970 : Blues For Elvis - King Does The King's Things, Stax Records
1971 : Lovejoy, Stax Records
1972 : I'll Play The Blues For You, Stax Records
1973 : Blues At Sunset, Stax Records
1973 : Blues At Sunrise, Stax Records
1974 : I Wanna Get Funky, Stax Records
1974 : Montreux Festival, Stax Records
1974 : The Blues Don't Change, Stax Records
1974 : Funky London, Stax Records
1976 : Albert, Tomato Records
1976 : Truckload Of Lovin' , Tomato Records
1977 : I'll Play the Blues For You, Tomato Records (avec John Lee Hooker)
1977 : King Albert, Tomato Records
1979 : New Orleans Heat, Tomato Records
1979 : Chronicle, Stax Records (avec Little Milton)
1983 : Crosscut Saw: Albert King In San Francisco, Stax Records
1984 : I'm In A Phone Booth, Baby, Stax Records
1986 : The Best Of Albert King, Stax Records
1986 : The Lost Session, Stax Records (avec John Mayall)
1989 : Let's Have A Natural Ball, Modern Blues Recordings
1989 : Live, Rhino Records
1990 : Door To Door, Chess Records 8 tracks A.King + 6 tracks Otis Rush
1990 : Wednesday Night In San Francisco, Stax Records
1990 : Thursday Night In San Francisco, Stax Records
1992 : Roadhouse Blues, RSP Records
2007 : The heat of the blues

mardi 18 janvier 2011

Alice Cooper


Biographie :
Alice Cooper (né Vincent Damon Furnier le 4 février 1948 à Détroit, Michigan1) est un chanteur et auteur-compositeur-interprète de Hard rock américain dont la carrière s'étend sur plus de 5 décennies. De par son attitude et son apparence, il est reconnu comme étant le principal père du shock rock2.
Alice Cooper était à l'origine un véritable groupe, avec Vincent Furnier, alias Alice Cooper, aux chants et occasionnellement l'harmonica, Glen Buxton et Michael Bruce à la guitare, Dennis Dunaway à la basse et Neal Smith à la batterie. Le "Alice Cooper Group" est véritablement entré sur le devant de la scène en 1971 avec son premier grand succès international, I'm Eighteen, titre issu du troisième album du groupe, Love It to Death, succès confirmé l'année suivante avec le single School's Out. Le succès commercial du groupe atteint son apogée en 1973 avec l'album culte Billion Dollar Babies.

Après la dissolution du groupe, en 1974, Vincent Furnier entame une carrière solo en conservant le pseudonyme d'Alice Cooper, et sort en 1975 l'album conceptuel Welcome to My Nightmare qui connaitra un succès retentissant. Toujours en activité, son dernier album en date est sorti en 2008, son dix-huitième album solo (et 25e en comptant ceux du groupe), Along Came a Spider et un prochain album est en préparation.

Particulièrement prolifique et éclectique, cette véritable icône du rock traversera différentes phases et différents styles musicaux durant sa carrière (hard rock, art rock, new wave, heavy metal, rock industriel,...), avec une tendance récurrente à soumettre les modes à son propre style. Hors scène, Alice Cooper est connu pour être un personnage sociable spirituel. Il a contribué à façonner le style et l'apparence du heavy metal, et est considéré comme le premier artiste rock à avoir introduit des images d'horreur dans le rock, ses mises en scène et son sens du spectacle ayant « définitivement transformé le genre ». Outre la musique, Alice Cooper est un acteur de cinéma, une célébrité du golf, un restaurateur et, depuis 2004, un animateur de radio animant l'émission Nights with Alice Cooper.
Sur la liste des 100 Greatest artists of Hard Rock (bien que ce classement soit censé classer seulement des artistes de hard rock, il comprend des artistes de plusieurs genres de rock) de VH1, Cooper est classé 20e.

Discographie :

Pretties for You (1969)
Easy Action (1970)
Love It to Death (1971)
Killer (1971)
School's Out (1972)
Billion Dollar Babies (1973)
Muscle of Love (1973)
Welcome to My Nightmare (1975)
Alice Cooper Goes to Hell (1976)
Lace and Whiskey (1977)
From the Inside (1978)
Flush the Fashion (1980)
Special Forces (1981)
Zipper Catches Skin (1982)
DaDa (1983)
Constrictor (1986)
Raise Your Fist and Yell (1987)
Trash (1989)
Hey Stoopid (1991)
The Last Temptation (1994)
Brutal Planet (2000)
Dragontown (2001)
The Eyes of Alice Cooper (2003)
Dirty Diamonds (2005)
Along Came a Spider (2008)

dimanche 9 janvier 2011

Albert Collins


Biographie :
Albert Collins est un guitariste et chanteur de blues électrique né le 1er octobre 1932 à Leona (Texas), et décédé le 24 novembre 1993 à Las Vegas (Nevada).
Albert Collins débute sa carrière en se produisant au fil des années 1950 dans divers clubs de Houston et de ses environs. À partir de 1958, il commence à enregistrer ses premiers titres. Développés autour de la thématique du froid (The Freeze, Frosty, etc.) ses morceaux lui valent le surnom de « The Iceman ». L'idée lui serait venu un soir de tempête de neige dans sa voiture, alors que les essuie-glace étaient gelés. Sorti en 1962, Frosty est un premier succès commercial, mais sans véritable suite pour Albert Collins, dont la carrière ne décolle pas vraiment au-delà du Texas.
Un premier tournant survient en 1968 lorsque Albert Collins est découvert lors d'un concert à Houston par Bob Hite, le chanteur du groupe de blues-rock Canned Heat. Albert Collins peut alors surfer sur la vague du Blues Revival qui remet son genre musical en haut de l'affiche et signe un contrat avec la maison de disque Imperial Records qui lui permet d'enregistrer trois albums.

La mode du blues passant, Albert Collins retombe dans un certain anonymat au cours des années 1970. Il lui faut attendre la fin de la décennie pour voir sa carrière véritablement décoller. En 1978, Iceman (surnommé également The Master of Telecaster en référence au modèle de guitare sur lequel il joue) retrouve néanmoins les studios en signant un contrat avec le label Alligator. Il publie l'album Ice Pickin qui est un véritable succès. La glace n'est plus seulement un thème récurrent de ses chansons mais bel et bien un style de jeu à part entière. Son jeu agressif et dynamique donne l'impression qu'il frappe les cordes de sa guitare avec un pic à glace. Il enchaîne avec les albums : Frozen Alive et Don't Lose Your Cool seront également bien accueillis, le dernier recevant la récompense du meilleur album de blues de l'année en 1983, et il sort en 1984 l'album Live in Japan, qui restitue assez fidèlement l'énergie de ses concerts et son blues aux intonations très funky.

En 1986, l'album Showdown! qu'il réalise avec Robert Cray et Johnny Copeland reçoit le Grammy Award du meilleur album de blues traditionnel.
En 1987, il apparaît dans le film Nuit de folie (Adventures in babysitting) où il interprète un chanteur de blues dont la prestation est interrompue par l'arrivée impromptue sur scène des héros qui veulent semer des bandits à leur poursuite. Il leur annonce d'un air autoritaire : « Personne ne part d'ici sans chanter le blues » . Tous se lancent alors dans une improvisation endiablée.
Devenu un des guitaristes de blues les plus cotés de sa génération, Albert Collins publie son dernier album en 1991, simplement intitulé Iceman. L'année suivante, il part dans une longue tournée internationale avec son groupe (The Icebreakers) au cours de laquelle on lui diagnostique un cancer des poumons. L'album issu de cette tournée (Live '92-'93) sortira peu de temps après sa mort.