samedi 30 mai 2015

Les Thanatophores (Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen")

vendredi 15 mai 2015

Bobby Darin

Bobby Darin, pseudonyme de Walden Robert Cassotto, né le 14 mai 1936 à New York et mort le 20 décembre 1973 à Los Angeles, est un auteur-compositeur-interprète et acteur américain.
Aux États-Unis, il fut l'un des artistes les plus populaires pendant les années 1950-1960. Darin naquit dans un milieu populaire du Bronx à New York. Son père mourut quelques mois avant sa naissance, pendant la Grande Dépression.
Sa mère dut recourir à l'assistance sociale pour s'occuper de son fils. Ce n'est qu'une fois adulte qu'il apprit que sa sœur Nina, son aînée de 19 ans, était en fait sa mère. L'identité de son vrai père n'a jamais été révélée publiquement.
À huit ans, enfant fragile, vivant chichement il fut atteint de fièvre rhumatique. Cette maladie le laissa avec un cœur fragilisé et la conscience de l'imminence de sa propre fin. Pauvre et malade, il consacra le peu qu'il devait vivre à son goût pour la musique. Si bien qu'à l'adolescence il pouvait jouer de plusieurs instruments.
Étudiant brillant au secondaire (Bronx), Darin put étudier au supérieur grâce à l'obtention d'une bourse d'excellence. Mais désireux de commencer une carrière dans une grande salle de New York, il quitta le collège et joua dans des petites boîtes avec un groupe.
Afin de trouver un nom plus commercial aux oreilles américaines, il changea son nom et en 1956, son agent négocia un contrat avec Decca où Bill Haley avait explosé en termes de ventes. Mais le rock and roll n'en était qu'à ses balbutiements et le nombre de musiciens professionnels de ce genre était limité. Comme d'autres producteurs, Darin, inconnu, était au début prisonnier, contraint d'enregistrer des variétés sans saveur à la demande des maisons de disques.
Il quitta alors Decca en signant avec Atlantic Records, où il écrivit et arrangea pour lui-même et d'autres. En 1958, après des albums médiocres sa carrière jaillit avec la sortie de sa seule chanson rock : Splish Splash. Instantanément, elle devint un succès et influença nombre d'autres rockeurs à venir.
En 1959, il enregistra Dream Lover, une ballade qui engendra des revenus importants. Le succès financier lui permit d'exiger davantage de contrôle créatif et malgré les objections de l'entourage de laisser mûrir toute la diversité de son talent.
L'album suivant, Mack the Knife, qui incluait une interprétation jazz-pop légère de L'Opéra de quat'sous de Kurt Weill bondit en tête des ventes et reçut le Prix Grammy de 1960. Son innovation lui valut aussi le Prix Grammy du meilleur nouvel artiste.
Afin de ne pas perdre de temps, Darin s'intéressa aux BOF. Il écrivit le générique de nombreux films et y joua aussi. L'un de ces films, destiné à son public de prédilection, les jeunes adultes, était joué avec Sandra Dee qu'il épousa en 1960 et dont il eut un fils.
Mais en quête de reconnaissance, il s'engagea dans des interprétations plus consistantes et obtint le Golden Globe Award en 1962 de l'« acteur le plus prometteur », pour son rôle dans Point de pression.
Au Festival de Cannes[Lequel ?], il obtint le prix du meilleur acteur.
Dans les années soixante, il se fit voir de nombreuses fois aux casinos de Las Vegas et s'engagea publiquement dans la campagne présidentielle en faveur de Robert Kennedy.
Au début des années 1970, il continua de jouer et d'enregistrer, notamment avec la Motown Records. En 1971, il subit sa première opération cardiaque destinée à corriger certains dysfonctionnements datant de son enfance. En 1972, il semblait suffisamment remis pour conduire son propre programme de variétés sur NBC. Celui-ci dura deux ans, puis les problèmes de santé le contraignirent à arrêter.
Le 20 décembre 1973, alors qu'il subissait une nouvelle opération cardiaque, Darin mourut. Conformément à sa volonté, son corps fut donné à la science pour la recherche médicale à l'UCLA.
En 1990, son compère de l'époque de gloire, Paul Anka, l'introduisit au Panthéon du Rock. En 1999 il fut élu au Panthéon des auteurs.


mardi 5 mai 2015

Porterhouse / Extrait (Tom Sharpe)


Au château de Coft, le Doyen et sir Cathcart étaient assis dans la bibliothèque, une carafe de brandy à moitié vide sur le guéridon à côté d'eux, à remâcher amèrement le souvenir de bien des gloires passées.
- La ruine de l'Angleterre. Ces foutus socialistes ! Gronda sir Cathcart. Ils ont fait de ce pays une société de bienfaisance. On ne gouverne pas une grande nation avec de bonnes intentions. Foutue folie ! De la discipline, voilà ce qu'il faut au pays. Une bonne dose de chômage pour ramener la classe ouvrière à la raison.
- Ca n'a plus l'air de marcher en ce moment, dit le Doyen avec un long soupir. Autrefois les dépressions avaient un effet très salutaire.
- C'est la faute des Allocations. On gagne plus à ne rien faire qu'à travailler. Grossière erreur. Qu'on leur fasse un peu tirer le diable par la queue et tout rentrera dans l'ordre.
- Ce qu'on dit toujours, c'est que les femmes et les enfants souffrent, dit le Doyen.
- Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ça, continua le général. Rien de tel qu'une femme qui a faim pour donner du courage à un homme. Ca me rappelle un tableau que j'ai vu autrefois. Tout un tas de chasseurs autour d'une table qui attendent pour dîner, et la dame de la maison qui rentre et qui soulève le couvercle du plat. Sacré bon sang de bonsoir ! Belle femme, belle peinture ! Un peu de brandy ?
- C'est très aimable à vous, dit le Doyen, en tendant son verre.
- L'ennui avec ce... Godber Evans, c'est qu'il est d'origine modeste, dit sir Cathcart, après avoir rempli leurs verres. Ne comprend rien aux hommes. Pas de vieille famille de campagne derrière lui. Pas de qualités de chef. Il faut avoir vécu avec les animaux pour comprendre les hommes, les travailleurs, il faut savoir les entraîner. Un coup de cravache sur le derrière quand ils font mal, une caresse dans le cou s'ils font bien. Pas la peine de leur bourrer le crâne avec des idées qu'ils sont incapables de comprendre. Pas le sens commun, toute cette éducation.
- Je suis tout a fait d'accord avec vous dit le Doyen. Donner aux gens une éducation au-dessus de leur condition a été une des grandes erreurs de ce siècle. Ce dont le pays a besoin, c'est d'une élite éduquée. Celle qu'il a pu avoir, en fait, au cours des trois cents dernières années.
- Trois repas par jour, un toit au-dessus de leur tête, et les manants n'ont rien à demander de plus. C'est des gars solides qu'il nous faut. Dans ce système, il n'y a que des lavettes. La société de consommation, c'est bien ça. Comment consommer ce qu'on a pas fabriqué ? Foutue chienlit.

(Porterhouse ou la vie de collège. Tom Sharpe – Ed. Belfond)

vendredi 1 mai 2015

Bobbie Gentry

Bobbie Gentry (née Roberta Lee Streeter à Chickasaw CountyMississippi, le 27 juillet 1944) est une chanteuse et parolière américaine. Elle écrivit et sortit un tube mondial à l'été 1967 avec Ode to Billie Joe qui sera adaptée en français sous le titre La Marie-Jeanne. Cette chanson fut listée comme la chanson la plus populaire de l'année. Elle a reçu le Grammy Award du meilleur nouvel artiste en 1968.