mercredi 27 avril 2016

Le retour du petit homme (Chapitres 1 à 13)

lundi 25 avril 2016

Pensées plus ou moins correctes (66)


HAÏR

« Ne haïs personne, pas même le méchant. Plains-le car il ne connaîtra jamais la seule jouissance qui console de vivre : faire le bien. »
(Octave Mirbeau)
« Vous pensez honnêtement, et, à cause de cela, vous haïssez le monde entier. Vous haïssez les croyants parce que la foi est un indice de bêtise et d'ignorance ; et vous haïssez les incroyants parce qu'ils n'ont ni foi ni idéal. Vous haïssez les vieillards pour leurs vues arriérées et leur conservatisme ; et les jeunes pour leur libéralisme. »
(Anton Tchekhov)

HARMONIE

« C'est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble. »
(Montaigne)

HASARD

« Le moment donné par le hasard vaut mieux que le moment choisi par nous. »
(Proverbe chinois)
« Le hasard gouverne un peu plus de la moitié de nos actions et nous dirigeons le reste. »
(Machiavel)
« Rien ne nous arrive par hasard. »
(Louis Pauwels)

mercredi 20 avril 2016

Le Mammouth m'a tuer (Chapitres 1 & 2)

dimanche 17 avril 2016

Pensées plus ou moins correctes (65)


HABILE

« Les plus accommodants, ce sont les plus habiles. »
(Jean de La Fontaine)

HABIT

« L'habit ne fait pas le moine. »
(William Shakespeare)

HABITUDE

« Il faut prendre très tôt de bonnes habitudes, surtout celle d'en changer. »
(Pierre Reverdy)
« L'habitude est une seconde nature. »
(Saint Augustin)
« On ne perd pas sans regret même ses pires habitudes ; ce sont peut-être celles qu'on regrette le plus. »
(Oscar Wilde)

HAINE

« Quand la haine respire le sang, elle ne sait se dissimuler. »
(Sénèque)
« Le monde est fatigué de la haine.
En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur. »
(Mahatma Gandhi)
« Le pire de certaines haines, c'est qu'elles sont si viles et rampantes qu'il faut se baisser pour les combattre. »
(Marie d'Agoult)
« Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au-dessous de ceux que nous haïssons. »
(La Rochefoucauld)

vendredi 15 avril 2016

Buffalo Springfield


Stephen Stills est à l’origine de la formation du groupe. Vivant alors à Los Angeles, il demande à Richie Furay de le rejoindre, puis à Neil Young qui poursuit une carrière de chanteur folk au Canada. La légende veut que Stills et Furay aient été bloqués dans un embouteillage à Los Angeles lorsqu’ils aperçoivent un corbillard immatriculé dans l’Ontario : Neil Young s’en était servi pour passer la frontière en fraude. Young amène avec lui son joueur de basse Bruce Palmer, puis le batteur Dewey Martin vient compléter le groupe.
Leur premier disque sort en 1966. Toutes les compositions sont de Stills et Young.  
Une chanson de Stills, For What It's Worth, connaît un grand succès (classée 7e) et permet de lancer le groupe. Son message pacifique a été utilisé dans de nombreux films et séries dont l'action se passe dans les années 1960 ou 1970 ou s'y réfère.
Bruce Palmer, renvoyé au Canada, est brièvement remplacé par Jim Fielder (ex-The Mothers of Invention, qui rejoint ensuite Blood, Sweat and Tears) et après leur deuxième disque, le bassiste Jim Messina rejoint le groupe (il fondera plus tard le groupe Loggins & Messina).  
Richie Furay compose alors quelques titres.
Entre plusieurs arrestations pour possession de marijuana, ils réussissent à faire un troisième album, Last Time Around. Le groupe se sépare en 1968 à la suite de désaccords entre Stills et Young, chacun voulant diriger le groupe. Ils poursuivent tous deux des carrières solo avant de se retrouver en 1970 dans le supergroupe Crosby Stills Nash & Young. De leur côté, Furay et Messina fondent le groupe Poco.
Le groupe s'est reformé en 2011 pour une tournée sur la côte Ouest des États-Unis1. Neil Young, Stephen Stills et Richie Furay forment l'ossature du groupe, ils sont accompagnés par Joe Vitale à la batterie et Rick Rosas à la guitare basse.S


dimanche 10 avril 2016

Les Faux As (Chapitres 1 à 32)

vendredi 8 avril 2016

Le retour du petit homme (Chapitres 1 à 12)

mardi 5 avril 2016

Sensation (Arthur Rimbaud)


Par les soirs bleus de l'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme.
J'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux, comme avec une femme.

Le pêcheur de feuille (Conte albanais)


Le métier de pêcheur n’est pas toujours facile et, sans un peu de chance, il arrive que ces travailleurs de la mer ne soient guère payés de leur peine. Ainsi, un brave père de famille de la côte Adriatique, proche de la pointe de Samana, avait-il bien du mal à nourrir ses cinq enfants. Jamais la pêche n'était vraiment abondante, et il arriva même un moment où il resta dix jours sans prendre le moindre poisson.
"Tout cela est très injuste, disaient les gens de son village, car il est le plus travailleur et il connaît son métier mieux que personne."
On le plaignait beaucoup, mais, comme tout le monde était pauvre, personne ne se trouvait en mesure de lui venir en aide. Ses enfants avaient faim, et sa femme qui n'était pas très solide ne pouvait que laver un peu de linge pour gagner de quoi acheter du pain.
Le brave homme eût bien fait un autre métier, mais il ne trouvait pas d'embauche. Et puis, parce qu'il aimait la mer, il espérait toujours qu'elle finirait par se montrer généreuse avec lui.
Un jour que le Roi passait par là, il entendit les enfants qui criaient famine. Il se renseigna, on lui dit combien ce pêcheur fort méritant jouait de malchance, et ce roi riche et bon décida de l'aider.
"Je veux faire quelque chose pour toi, lui dit-il, mais je tiens absolument à ce que tu restes pêcheur. Tu vas continuer ton métier et, chaque fois que tu apporteras quelque chose dans ton filet, tu viendras l'apporter sur le plateau de ma balance. Dans l'autre plateau, je mettrai le même poids en sequins d'or, et cet or sera pour toi."
De nouveau plein de courage et d'espérance, le pêcheur reprit la mer. Trois jours passèrent, trois jours et trois nuits sans une minute de repos. Trois jours et trois nuits à ramer, à lancer son filet, à le ramener sans qu'il vît l'ombre d'un poisson.
"Je suis maudit ! se lamentait-il. Nous mourrons tous de faim."
Le pêcheur épuisé rentra au port, mais avant d'amarrer sa barque, il lança son filet une dernière fois. Lorsqu'il le retira, il n'y trouva qu'une feuille de chêne déjà bien abîmée par l'eau salée. Il allait la jeter lorsqu'un camarade lui dit :
"Que risques-tu à la porter au Roi ? il n'a pas parlé de poisson, il t'a dit de lui porter tout ce que te ramènera ton filet.
- Il va croire que je me moque de lui, et peut-être même me fera-t-il jeter en prison ?
- Non, il ne le fera pas. C'est un bon roi. Et je suis tout disposé à témoigner que tu as bien pêché cette feuille."
Le pêcheur était tellement désespéré qu'il mit la feuille dans sa poche et prit le chemin du palais royal.
Lorsque le roi le vit arriver avec sa prise, il se mit à rire.
"Mon pauvre ami, fit-il, cette feuille est si légère qu'elle ne fera même pas bouger d'un cheveu le fléau de ma balance. Mais enfin, puisque tu es venu jusque-là, tentons tout de même l'expérience."
Le pêcheur posa sa feuille sur le plateau qui tomba comme si on l'eût chargé de plomb. Et le trésorier du roi commença de poser des sequins sur l'autre plateau. A haute voix, un secrétaire comptait.
"Un sequin, deux sequins, trois sequins..."
La balance ne bougeait toujours pas. Et il fallut soixante sequins pour faire monter enfin le plateau où se trouvait la feuille.
Le pêcheur s'en alla avec les pièces et le roi, qui n'en revenait pas, garda la feuille. Tous les savants du royaume furent invités au palais où ils demeurèrent longtemps à examiner cette feuille de chêne si étrange. Ils se livrèrent à toutes les analyses que la science pouvait permettre et, en fin de compte, ils furent bien obligés de reconnaître que cette feuille n'avait d'autre particularité que son poids.
Bien entendu, le pêcheur que l'on soupçonnait de magie fut interrogé, mais les enquêteurs, qui étaient des juges honnêtes, déclarèrent qu'il était beaucoup trop naïf pour être magicien.
Lui-même ne savait rien. Il ne pouvait rien savoir, car il n'avait pas assez de mémoire pour se souvenir des moindres détails de sa vie d'enfant.
C'était pourtant dans sa plus tendre enfance que dormait le secret de cette feuille. Car le pêcheur n'avait guère que trois ou quatre ans lorsqu'un laboureur, voisin de son père, avait déraciné et jeté sur le chemin un jeune chêne né en bordure de son champ. L'enfant l'avait ramassé ce tout petit arbre et l'avait planté en un endroit où personne ne cultivait le sol. Reconnaissant, le chêne, qui avait grandi en toute liberté, avait saisi cette occasion de remercier celui à qui il devait la vie.
Et sans doute parce qu'il détenait le pouvoir de conjurer le mauvais sort, il s'arrangea pour que le pêcheur ne retire plus jamais de l'eau un filet vide.

vendredi 1 avril 2016

Buddy Holly


Buddy Holly, de son vrai nom Charles Hardin Holley, (né le 7 septembre 1936 à Lubbock, Texas et mort le 3 février 1959 à Clear Lake dans l'Iowa) est un chanteur, guitariste et compositeur de rock'n'roll.
En 1941, Buddy Holly effectue sa première apparition sur scène en compagnie de ses frères Larry et Travis. Ils gagnent ce jour-là, un prix après avoir chanté « Down the river of memories ». Vers l’âge de 11 ans, Buddy étudie le solfège et le piano. Après une unique année d’étude musicale, il continue son travail au piano seul.



En 1957, Buddy forme un groupe composé de Jerry Allison à la batterie, Larry Wellborn à la basse et Nicky Sullivan à la guitare rythmique, le nom des Crickets est donné à cette formation où Holly assume lui-même la guitare solo. Ayant découvert le studio de Norman Petty, situé à Clovis, dans l'État du Nouveau-Mexique, Buddy s'y rend régulièrement afin d'enregistrer de nombreuses maquettes dont quelques-unes feront l'objet de publications posthumes après l'ajout de quelques pistes musicales, pour répondre à la demande des années 1960 pour le son stéréophonique. Au nombre de ces morceaux enregistrés à Clovis avant que Buddy Holly connaisse la renommée, citons Bo Diddley, Brown eyed hansome man, Baby Won't You Come Out Tonight, I'm Gonna Set My Foot Right Down, Mona ainsi que de nombreuses autres pièces d'autres artistes locaux pour lesquels il assure la guitare.
Dans la foulée de ces sessions supervisées par Norman Petty, Buddy enregistre donc That'll Be the Day avec son groupe qui se hissera à la troisième place des charts. D’autres hits suivront comme Maybe baby, Peggy Sue1, Oh Boy, Rave On, Early in the Morning. Outre ces titres, le son Crickets était né, un son original influençant bon nombre d’artistes par la suite. Des passages télé et des tournées suivront aux sessions en studio.  
Sur scène, les Crickets côtoient entre autres, Eddie Cochran, Chuck Berry, Paul Anka, Fats Domino, et The Everly Brothers, etc.
Le 2 février 1959 à Clear Lake dans l'Iowa, l’affiche est composée entre autres de Ritchie Valens (La Bamba), de Big Bopper (Chantilly lace) et de Buddy Holly. Les trois artistes, ainsi que Dion and the Belmonts, sont les têtes d'affiche de la Winter dance Party, une série de concerts qui doit traverser le Midwest. Cette tournée marathon s'effectue dans des conditions très éprouvantes : le bus, où dorment bien souvent les musiciens, doit affronter un barrage continuel de glace et de neige. Pour comble de malheur, son chauffage tombe en panne (Waylon Jennings, embauché comme bassiste par Buddy, attrapera des engelures dans le car...). Après le show de Clear Lake, Buddy, Big Bopper et Ritchie Valens décident de regagner Fargo dans le Dakota du Nord par avion pour pouvoir se reposer en évitant les interminables voyages en bus, mais l’avion s’écrase peu après le décollage, le 3 février 1959 à 0 h 50. Ce drame, The Day the Music Died, inspire à Don McLean en 1971, la chanson émouvante intitulée American Pie. Il est aussi évoqué en 1964 par Ronnie Bird dans la chanson Adieu à un ami et en 1965, par Eddy Mitchell dans la chanson J'avais deux amis.