vendredi 21 février 2014

OPERATION BAUCENT (Chapitre 5, 2ème partie)




Venue on ne sait d’où, une délicate musique bretonne mêlant harpe et flûte se répandit doucement dans la cave. Les participants se mirent à se déplacer de côté et d’autre, se tenant toujours par la main, balançant les bras, un pas à gauche, deux à droite dans une sorte d’an-dro un peu lent. Puis tout s’arrêta. Le cérémonial semblait réglé comme du papier à musique. Les mains se séparèrent, chacun recula de deux grands pas en arrière et se retrouva devant une sorte de rondin faisant office de tabouret. Seul Arménius bénéficiait d’un véritable siège de bois sombre, une sorte de trône ouvragé, une cathèdre avec marche pied et accoudoir. Il s’y installa solennellement avant de déclarer :
« Plie-toi en deux, tu resteras entier,
Incurve-toi et tu seras redressé,
Sois vide afin d’être rempli,
Usé, tu seras rajeuni,
Possède peu, ce peu fructifiera,
Accumule beaucoup, ce beaucoup se perdra. »
Il se fit un grand silence puis un coup de gong suivi d’un long « Ooom padme ooom » avant qu’Arménius ne reprenne la parole dans un silence recueilli : « Mes frères, mes amis, pauvres Chevaliers du Temple et du Gwaal, nous voici réunis en tenue tout à fait extraordinaire car nous allons aujourd’hui introniser un nouveau frère. Si l’un d’entre nous y voit quelque inconvénient qu’il se lève et parle sans peur ni contrainte car ensuite il sera trop tard, il lui faudra se taire définitivement. »
Une voix féminine se fit entendre : « Espérons, Grand Maître, que ce ne sera pas un cas comme les deux personnages qui ont troublé notre précédent chapitre… »
- Ces deux individus, personnages louches, peut-être dangereux et sûrement envoyés par nos ennemis - et le Puissant sait combien ils sont nombreux- s’étaient introduits parmi nous d’une façon pernicieuse. Ils avaient honteusement trompé notre vigilance. Sachez mes frères et mes sœurs, que même s’ils ont réussi à fuir, nous les retrouverons et nous leur ferons rapidement oublier ce qu’ils ont pu découvrir à notre sujet.
- Il me semble que ce lieu de réunion n’est plus très sûr, fit une grosse voix masculine avec une pointe d’accent africain. Ne pourrions-nous pas tenir nos convents ailleurs ou communiquer autrement ?
(A SUIVRE)
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vendredi 14 février 2014

AMERICAN BREED




The American Breed est un groupe américain de rock formé à Chicago en 1966. Ils sont notamment connu pour avoir composé, écrit et chanté la bande original du film Le Cerveau de Gérard Oury en 1968. Il est intitulée comme le film, mais dans la langue anglaise The Brain.





vendredi 7 février 2014

OPERATION BAUCENT (Chapitre 5, 1ère partie)




Parallèle à la rue des Blancs-Manteaux, celle des Bouchers comporte également un petit immeuble parmi les plus anciens de la ville. On y pénètre par un porche délabré qui donne sur une cour pavée, glissante de mousse verdâtre et encombrée de déchets divers, remorques cassées, vélos ou mobylettes hors d’usage. Les rares habitants de la bâtisse, un couple de retraités, une famille maghrébine et deux vieilles dames presque impotentes se contentent habituellement de passer directement de la rue dans l’escalier sans jamais aller dans cette fosse humide et peu accueillante.
Cette nuit-là, sept individus s’y glissèrent en toute discrétion. Disposant d’une clé, le premier ouvrit la porte de la cave dissimulée derrière un tas de gravats et tous s’engouffrèrent dans un escalier voûté qui semblait mener à un souterrain ou à des catacombes. Lampes frontales et torches électriques dégageaient des flaques de lumière qui révélèrent assez vite une grande salle octogonale aux murs de pierres humides et verdâtres. L’obscurité la plus épaisse, le silence le plus complet pouvait laisser penser que cette crypte et ce souterrain gisaient à des centaines de mètres de profondeur sous une pyramide égyptienne ou sous des mégalithes perdus dans un lointain désert. En fait, les sept ombres étaient réunies en pleine ville, dans son quartier le plus ancien, bien sûr, mais à quelques pas du « Griffon d’or ». Le grand individu qui avait ouvert la voie et qui semblait faire office de chef ordonna aux autres de mettre leurs masques. Quatre grandes torches furent allumées et accrochées aux murs, dégageant suffisamment de lumière pour que chaque participant puisse distinguer les autres. Ils avaient ôté manteaux, vestes ou blousons de ville pour revêtir chacun une large cape blanche marquée par une grande croix rouge sur le côté gauche. Personne ne se parlait. Une impression de solennité étrange régnait dans cette cave…
« Pauvres Chevaliers du Temple et du Gwaal, moi Arménius votre Grand Maître, déclare ouverte notre tenue d’admission... Formons le cercle sacré et invoquons Gwaal… »
Arménius parlait d’une voix grave et profonde. Il avait prononcé quelque chose entre : « Graal » ou « Baal » d’une façon si bizarre qu’il était presque impossible de les distinguer. Cela ne devait pas choquer les participants qui se mirent à bourdonner une sorte de « Oooommm » d’abord sans presque ouvrir les lèvres puis allant crescendo. Le mantra bouddhique gronda ouvertement un long moment avant de s’interrompre brusquement.
« Que le grand souverain de l’Univers, le clément et le miséricordieux nous illumine de sa Lumière ! » lança Arménius.
« Que les merveilles de la Connaissance nous éclairent ! » entonna d’une seule voix l’assistance.
« Que la puissance de la Lumière soit notre force ! » ajouta le Grand Prêtre.
« Que Lucifer soit avec nous ! » répondirent les participants d’une voix forte.
« Que l’épée et le Gwaal nous reviennent ! »
« Et que la force soit avec vous ! »
Le silence revint. Les sept individus vêtus de blanc formaient un cercle, ils se tenaient par la main et avaient senti l’énergie monter en eux au fil de cette étrange prière. A la fin, ils criaient presque en levant les bras en l’air.
(A SUIVRE)
Ouvrage disponible en version papier et e-book sur Amazon.fr et sur TheBookEdition.com

dimanche 2 février 2014

ALELA DIANE



Alela Diane (née le 20 avril 1983 à Nevada City, Californie) est une chanteuse et compositrice américaine, dont les chansons sont imprégnées d'un style psyché folk proche de celui de Nick Drake.
En 2008, Alela prête sa voix à un album de 10 reprises folk intitulé The Silence of Love, du projet Headless Heroes. Dans cet exercice, la chanteuse reprend des titres de Nick Cave à Vashti Bunyan en passant par I am Kloot. Elle est donc incitée à quitter son registre habituel, pour cohabiter avec des compositions plus complexes et un fond sonore souvent bien plus riche et arrangé.
Elle donne plusieurs concerts en Europe, de mars à mai, puis en novembre 2008 (Royaume-Uni, Irlande, France, Suisse, Pays-Bas, Belgique et Allemagne), accompagnée de son père Tom Menig, Mariee Sioux (assurant quelques premières parties), Matt Bauer (banjo et basse), Benjamin Oak Goodman (batterie) et Alina Hardin (chant).
Son second album, sorti en février 2009, mêle des sonorités du folk américain et du folk anglo-irlandais.
Son 3e album Alela Diane and Wild divine sort en avril 2011. Cette sortie est suivie d'une tournée américaine et européenne en compagnie de son groupe Wild Divine, qui comporte deux autres guitaristes (son père Tom Menig et son ex-mari Tom Bevitori) ainsi qu'un bassiste et un batteur.
La chanson Take Us Back de l'album To Be Still est utilisée comme générique de fin du dernier épisode du jeu vidéo The Walking Dead.
Son quatrième album, "About Farewell" sort le 24 juin 2013 en France.