mercredi 31 décembre 2014

Bonne Année


Bonne et joyeuse année 2015 à toutes les lectrices et à tous les lecteurs de ce blogue.
Amour, bonheur, santé et prospérité.

mercredi 24 décembre 2014

lundi 15 décembre 2014

BILLY JOE SHAVER


Encore un bon souvenir du festival "Country Rendez-vous" de Craponne... Une tête de baroudeur et une pêche d'enfer. Il joue de la guitare avec un doigt en moins !


lundi 1 décembre 2014

BILL MONROE


Bill Monroe, né William Smith Monroe le 13 septembre 1911 à Jerusalem Ridge, près de Rosine dans le Kentucky, et mort le 9 septembre 1996 à Springfield dans le Tennessee, est un musicien et compositeur américain qui est à l'origine du développement du style de musique bluegrass.
La carrière de Bill Monroe, à la fois auteur-compositeur-interprète et son propre principal agent artistique, dure plus de soixante années pendant lesquelles il travaille avec de nombreux musiciens et les encourage à créer leurs orchestres et à développer leurs propres intuitions musicales.
Virtuose de la mandoline qu'il utilise pour suggérer les mélodies grâce à une technique qu'il a lui-même développée, sa manière d'utiliser cet instrument a une influence considérable dans la définition et le développement du bluegrass. Ses fans lui décernent, dès les années 1960, le titre de « père du bluegrass » (Father of Bluegrass).



samedi 15 novembre 2014

BIG STAR



Big Star est un groupe de rock américain du début des années 1970. Les quatre musiciens ont pris ce nom de groupe d'une grande chaîne de supermarchés américaine.
Accueillis avec une indifférence totale lors de leur courte carrière, ils sont depuis cités comme ayant eu une influence majeure par bon nombre de groupes alternatifs américains, de R.E.M. à Teenage Fanclub en passant par les Replacements par exemple. Formé à Memphis en 1971 par Chris Bell et Alex Chilton, l'ex-chanteur des Box Tops, ils enregistrent seulement trois albums avant de se séparer en 1974. Chris Bell a quitté le groupe après la sortie du premier album et est mort dans un accident de voiture avant même la fin du groupe.
Big Star est reformé par Chilton et Stephens en 2005 avec l'aide de Ken Stringfellow et de Jon Auer des Posies. La mort d'Alex Chilton, foudroyé d'une crise cardiaque le 17 mars 2010, met définitivement fin à l'aventure du groupe. Andy Hummel, le bassiste originel du groupe, est décédé le 19 juillet 2010 des suites d'un cancer.


samedi 1 novembre 2014

BIG AL DOWNING


Il est passé il y a quelques années au festival "Country Rendez-vous" de Craponne. Un style et un punch incroyable mélange de country, soul, rock and blues !!!


mercredi 15 octobre 2014

BETTY WRIGHT



Betty Wright, de son vrai nom Bessie Regina Norris, (21 décembre 1953 à Miami, Floride – ) est une chanteuse américaine. Elle s'est rendue célèbre dans les années 1970 avec des tubes tels que Clean Up Woman et Tonight Is the Night.


mardi 14 octobre 2014

mercredi 1 octobre 2014

BETTY HARRIS



Betty Harris est une chanteuse de musique soul américaine née en 1941 à Orlando, Floride.
Issue d'une famille religieuse, elle quitte la maison à l'âge de 17 ans pour tenter sa chance dans le monde de la chanson en Californie. En 1960, elle enregistre Taking Care of Business. Puis elle part pour New York où elle rencontre Bert Berns qui, séduit, lui fait enregistrer la chanson Cry to Me qui devient un succès, surpassant même l'original de Solomon Burke. Plus tard, elle travaillera également avec le producteur Allen Toussaint.
Après avoir enregistré de nombreux tubes, elle met fin à sa carrière en 1970. Elle se consacre alors à sa famille, même si elle continue à chanter au sein d'une chorale d'église et donne des cours de chant.
En 2001, sa fille prend conscience de la popularité de Betty, et l'encourage à prendre contact avec ses fans en s'inscrivant à une mailing list sur la soul music. À partir de 2005, elle se produit à nouveau occasionnellement sur scène, après une absence de plus de trente ans.


samedi 20 septembre 2014

lundi 15 septembre 2014

BETTY EVERETT


Betty Everett, née le 23 novembre 1939 à Greenwood dans le Mississippi et décédée d'un arrêt cardiaque le 19 août 2001 (à 61 ans), était une chanteuse américaine de rhythm and blues. Elle débuta à l'église à l'âge de 14 ans où elle chantait et jouait du piano. Au début de l'année 1957, elle déménagea à Chicago où elle fut découverte peu après par le bluesman Magic Sam.


lundi 1 septembre 2014

BERNARD ALLISON



Bernard Allison, né le 26 novembre 1965 à Chicago, est un guitariste de blues américain, fils du bluesman Luther Allison.


vendredi 15 août 2014

BEN HARPER


Benjamin Chase « Ben » Harper (né le 28 octobre 1969 à Claremont, Californie) est un guitariste, auteur, compositeur et chanteur américain, accompagné de différents back bands (The Innocent Criminals, The Blind Boys of Alabama, Relentless Seven) avec lesquels il pratique une musique mixant les influences folk, blues, gospel, rock, funk et reggae. Sa principale association dans le monde de la musique avec Bob Marley le propulse au sommet des ventes avec plusieurs titres à succès tels que "I shot the Sheriff", il suivra la légende jusqu'a la fin de sa vie.Depuis 2008, Ben Harper s'est lancé dans un nouveau projet musical vers un son plus rock au sein du groupe Relentless Seven.




vendredi 1 août 2014

BASTARD SONS OF JOHNNY CASH

Vus et entendus au Festival "Country Rendez-vous" de Craponne. Un choc !

mardi 15 juillet 2014

BARRY McGUIRE


Barry McGuire (né le 15 octobre 1935) est un auteur-compositeur-interprète américain, principalement connu pour la chanson Eve of Destruction écrite par P. F. Sloan en 1965.


mardi 1 juillet 2014

BARRETT STRONG


Barrett Strong, né le 5 février 1941 est un chanteur et compositeur américain. Il fut le premier chanteur à avoir un hit avec Motown, il est cependant plus connu pour ses compositions avec Norman Whitfield.
Son premier hit fut Money (That's What I Want), deuxième du classement rhythm and blues en 1960. Suivi de "Misery" en 1961.
Avec Norman Whitfield, il a composé de nombreux titres à succès, parmi eux : I Heard It Through the Grapevine par Marvin Gaye et Gladys Knight & the Pips, War par Edwin Starr, Smiling Faces Sometimes par The Undisputed Truth, Cloud Nine, Ball of Confusion (That's What the World Is Today) et Papa Was a Rollin' Stone interprétés par The Temptations.
Il fait partie du Songwriters Hall of Fame depuis 2004.
Il vit modestement aujourd'hui dans une maison de retraite alors que la compagnie de disques Motown l'a spolié de ses droits d'auteur comme le relate le ChinaDaily dans un article "The song is making money, but the writer isn't".




dimanche 15 juin 2014

THE BANGLES


The Bangles est un groupe de rock féminin californien populaire dans les années 1980, période durant laquelle elles ont sorti trois albums studio, notamment à travers leurs titres Manic Monday, Walk Like an Egyptian et Eternal Flame. Après une séparation en 1989, le groupe s'est reformé en 1999 et a sorti deux nouveaux albums.
Le groupe est créé en décembre 1980 à Los Angeles quand Susanna Hoffs répond à une annonce passée dans un journal par Vicki et Debbi Peterson. Elles nomment brièvement le groupe « The Colours », puis « The Supersonic Bangs », et un peu plus tard « The Bangs ». Mais l'existence d'un autre groupe du nom de « Bangs » dans le New Jersey les oblige à changer pour « The Bangles ».
Le groupe fait au début partie de la scène Paisley Underground, mais leur son s'oriente ensuite d'avantage vers le pop rock. Les membres du groupe n'ont cependant jamais renié leurs origines, et le montrent par exemple lors de concerts en compagnie de Sky Saxon des Seeds, groupe mythique garage des années 1960. Elles sortent localement un premier 45 tours, Getting out of Hand, qui attire l'attention de Miles Copeland, le fondateur de I.R.S. Records. Copeland les fait signer avec son label. Annette Zilinskas rejoint le groupe peu après et prend la place de bassiste, tenue jusque là par Vicki Peterson, qui passe à la guitare solo. Les quatre jeunes femmes enregistrent un EP cinq titres, appelé The Bangles, qui sort en mai 1982.


Annette Zilinskas quitte la formation en 1983 pour rejoindre le groupe de cowpunk Blood on the Saddle. Elle est remplacée par Michael Steele, ex-membre du groupe The Runaways. La formation signe ensuite un contrat avec Columbia Records afin d'enregistrer un premier album. Celui-ci, All Over the Place sort en avril 1984 et comprend notamment les singles Hero Takes a Fall et Going Down to Liverpool, reprise d'un titre de Katrina and the Waves. Ces deux titres deviennent des favoris des radios de lycéens et d'étudiants et l'album obtient de bonnes critique. Le clip de Going Down to Liverpool attire aussi l'attention en raison de la présence dans celui-ci de Leonard Nimoy, le fils de ce dernier, Adam, étant un ami de Susanna Hoffs. All Over the Place se classe à la 80e place du classement Billboard 2004. Le groupe assure la première partie de la tournée américaine de Cyndi Lauper.
Les Bangles rencontre le succès international avec leur deuxième album, Different Light, qui sort en janvier 1986. Le premier single de l'album, Manic Monday, est écrit par Prince sous le pseudonyme de Christopher, d'après le nom du personnage qu'il interprète dans le film Under the Cherry Moon. Manic Monday se classe 2e du Billboard Hot 100 en avril 1986, alors que le titre Kiss de Prince est classé n°1 au même moment, et 2e également au Royaume-Uni. Le troisième single de l'album Walk Like an Egyptian, a encore plus de succès, occupant la 1ère place du Billboard Hot 100 pendant quatre semaines en décembre 19863. L'album Different Light se classe pour sa part 2e du Billboard 2004 et 3e au Royaume-Uni5. Il est désormais triple disque de platine aux États-Unis. Les Bangles font une tournée américaine où tous leurs concerts se jouent à guichets fermés et remportent le Brit Award du meilleur groupe étranger en 19872.
En 1987, les Bangles signent une reprise de A Hazy Shade of Winter, de Simon et Garfunkel, pour la bande originale du film Neige sur Beverly Hills. Ce single atteint la 2e place du Billboard Hot 100 3. En octobre 1988, le groupe sort son troisième album, Everything, qui est un nouveau succès international, bien qu'inférieur à celui de Different Light, puisqu'il atteint la 15e place du Billboard 2004 et la 5e au Royaume-Uni. Il est désormais disque de platine aux États-Unis et disque d'or en France. La ballade Eternal Flame est le deuxième single du groupe à atteindre la 1ère place du Billboard Hot 100 et se classe n°1 dans plusieurs autres pays. Le single In Your Room se classe pour sa part 5e au Billboard Hot 100.
Mais des tensions sont apparues dans le groupe pendant l'écriture et l'enregistrement de Everything. Susanna Hoffs, les sœurs Peterson et Michael Steele écrivent séparément les chansons, les sœurs Peterson voulant notamment retourner à un son plus rock. Pendant la tournée promotionnelle de l'album, les tensions s'accroissent en raison de l'attention particulière qui est accordée à Susanna Hoffs. Celle-ci est considérée par le public et les médias comme la star du groupe car elle assure le chant principal sur les principaux succès des Bangles alors que les jeunes femmes se sont toujours réparties le chant suivant les titres. Les autres membres du groupe se sentent sous-estimées et expriment leur ressentiment, ce qui conduit à l'interruption et à l'annulation du reste de leur tournée mondiale en septembre 19892.
Le groupe décide de se séparer un mois plus tard, chaque membre se consacrant à ses projets personnels. Susanna Hoffs entame une carrière solo, sortant deux albums qui n'ont qu'un succès modeste, Vicki Peterson rejoint le groupe Continental Drifters et fait une tournée avec les Go-Go's en remplacement de Charlotte Caffey enceinte, Debbie Peterson forme le groupe Kindred Spirit avec Siobhan Maher, et Michael Steele se joint à quelques groupes qui n'ont qu'une brève carrière. Un best of sort en mai 1990 et se vend bien aux États-Unis et surtout au Royaume-Uni, où il atteint la 4e place du classement des ventes d'albums.
Susanna Hoffs est désormais mariée avec Jay Roach, le réalisateur de Austin Powers, et le groupe se réunit en 1999 afin d'enregistrer une chanson, Get the Girl, pour la bande originale d'Austin Powers 2 : L'Espion qui m'a tirée. Elles enchaînent avec une tournée en 2000 puis décident d'enregistrer un nouvel album. Elles travaillent pendant deux ans sur Doll Revolution, qui sort en septembre 2003. L'album ne rencontre pas le succès commercial. Michael Steele, qui a toujours été le membre le plus discret des Bangles, quitte la formation en 2005 et est remplacée par Abby Travis pour la tournée australienne du groupe.
En 2007, le groupe sort son premier DVD live, Return to Bangleonia. En 2008, le groupe revient sur scène pour différents concerts aux États-Unis et en Europe. Elles commencent à travailler sur un nouvel album en 2009. Sweetheart of the Sun sort en septembre 2011.


dimanche 1 juin 2014

B.J. THOMAS


Billy Joe Thomas dit B. J. Thomas (né le 7 août 1942 à Hugo (Oklahoma)) est un chanteur et compositeur américain de rock, pop et country. Son interprétation la plus célèbre est celle de la chanson Raindrops Keep Fallin' on My Head en 1969. Il a vendu 50 millions de disques au cours de sa carrière.




jeudi 15 mai 2014

B.B.KING


B. B. King (pour Blues Boy), de son vrai nom Riley B. King, (né le 16 septembre 1925 à Itta Bena, dans le Mississippi aux États-Unis), est un guitariste, compositeur et chanteur de blues américain. Il est considéré comme l'un des meilleurs musiciens de blues. Il est, avec Albert King et Freddie King, un des trois kings de la guitare blues.
Après avoir été deux ans DJ dans une radio de Memphis, B. B. King enregistre ses premières chansons en 1949, à Los Angeles, pour RPM Records. La plupart de ces premiers enregistrements sont produits par Sam Phillips, qui créera plus tard le label Sun. Il raccourcit son surnom de DJ, « Beale Street Blues Boy », pour en faire B. B.
Dans les années 1950, B. B. King devient un des plus importants acteurs de la musique rhythm and blues, avec des succès tels que You Know I Love You, Woke Up This Morning, Please Love Me, When My Heart Beats like a Hammer, Whole Lotta Loving, You Upset Me Baby, Every Day I Have the Blues, Sneakin' Around, Ten Long Years, Bad Luck, Sweet Little Angel, Sweet sixteen, Three O'Clock Blues et Please Accept My Love. En 1962, il signe avec ABC-Paramount Records.
En novembre 1964, il enregistre son album « live » le plus connu Live At the Regal, au Regal Theater de Chicago (Illinois).
B. B. King trouve le succès hors du monde du blues avec le titre The Thrill Is Gone, en 1969. Il est également reconnu par le monde de la musique rock en assurant la première partie des Rolling Stones, pendant leur tournée américaine de la même année.
De 1951 à 1985, B. B. King est apparu 74 fois dans les classements R&B du Billboard.
En 1988, il touche une nouvelle génération grâce au titre When Love Comes To Town, avec le groupe U2, sur leur album Rattle and Hum. En 2000, B. B. King enregistre avec Eric Clapton l'album Riding With the King.
Bien plus que de suivre la voie de son idole T-Bone Walker, B. B. King a su créer son propre son grâce à un toucher inimitable, semblant donner une réelle personnalité à sa guitare. Son style a influencé de nombreux bluesmen de la génération suivante, comme Eric Clapton , Mike Bloomfield et Duane Allman.


mercredi 7 mai 2014

OPERATION BAUCENT (Chapitre 6, 4ème partie)




Loup se maintenait à distance. La rengaine lui tournait dans la tête. Il commençait même à se la répéter mentalement quand il vit l’autre s’appuyer contre une fourgonnette beige. La tête devait lui tourner et le sol tanguer sous ses pieds car il mit un temps fou pour trouver ses clés. Le costaud s’apprêtait à s’avancer vers lui quand l’autre déboutonna sa braguette, sortit son engin en pleine rue et se mit à uriner sur une poubelle qui se trouvait à proximité. Et il chantonnait encore : « Chevaliers de la Table ronde, goûtons voir si le vin est bon… » Il n’était pas bien grand, la cinquantaine bedonnante, le crâne chauve, la moustache et l’air bonhomme de l’artisan en salopette bleue. La porte de la camionnette enfin ouverte, il s’apprêtait à s’installer au volant quand il sentit une grande brute l’attraper par le paletot et lui asséner un coup de poing capable d’assommer un bœuf. Il tomba sur les genoux en émettant un « Pfft » bizarre. Son trousseau de clés tomba à terre. Loup le ramassa et commença à fouiller dedans pour trouver celle qui correspondait au démarreur. Cela lui prit un peu de temps avant de trouver la bonne. Enfin, il engagea la clé dans le contact et la tourna. Le moteur lança quelques crachotements et éternuements poussifs. Décidément, il n’avait pas tiré le bon numéro. Cette vieille charrette marquée : « Gaétan Lemarchal artisan menuisier ébéniste, travail soigné en atelier et à domicile » se faisait prier pour démarrer. Cela énerva Loup. D’autant plus que le menuisier se relevait déjà en titubant et en braillant d’une voix grasseyante : « Non, mais, jeune homme, vous ne manquez pas de culot ! Ceci est MON véhicule et je ne vous permets pas… »
Manifestement les vapeurs alcooliques avaient atténué les effets du coup sur la caboche. Pourtant, il n’eut pas le temps d’achever sa phrase. Le poing monstrueux de Loup le percuta à la tempe et, cette fois, il profita vraiment de trente six mille chandelles multicolores. Enfin le moteur daigna ronronner. L’autre, étalé de tout son long sur les pavés de la chaussée, gênait pour la manœuvre de sortie de stationnement du véhicule. Passablement énervé, Loup sortit du fourgon, ouvrit la porte latérale coulissante, attrapa l’artisan inanimé par les brides de sa salopette et le balança à l’intérieur non sans que sa tête ne percute un montant de la carrosserie…
Pendant ce temps, Virginie se tortillait sur le lit et Renard ne savait pas comment la calmer. Elle voulait sans doute quelque chose, mais quoi ? Pour le savoir, il aurait fallu lui ôter le bâillon qui était collé sur sa bouche. Il n’arrivait pas à s’y résoudre, il avait trop peur qu’elle ne se mette à hurler et à réveiller tout l’immeuble. Il y avait plus pressé. Il récupéra le téléphone portable de Virginie, l’alluma, commença à chercher dans le répertoire et finit par trouver le numéro de Paul Armen. Il appela, mais personne ne répondit. A la cinquième sonnerie, l’appareil bascula sur le répondeur. Renard resta un moment à se demander s’il allait dire quelque chose ou rester muet. Il hésita avant de se lancer : « Armen, salaud, on a ta poule. Va falloir que tu craches au bassinet si tu veux la revoir ! » Il se demanda s’il avait été convaincant et il n’en était pas du tout persuadé. Mais il lui vint une idée en regardant Virginie qui se tortillait comme un ver de terre. « Armen ! On va te faire entendre ta poule, comme ça tu ne nous prendras pas pour des charlots… » Il arracha d’un coup sec le gros morceau de ruban adhésif gris qui recouvrait la bouche de sa victime et il lui tendit l’appareil. Larmes et cris s’échappèrent aussitôt : « Paul, au secours, à moi… Sauve-moi ! Ils m’ont kidnappée… Je suis… » Immédiatement Renard eut le réflexe de lui fermer la bouche de la main tout en concluant : « Voilà, tu en as assez entendu, Armen. On la tient. Ca va te coûter cher, mais avec le trésor que tu es sur le point de découvrir, tu pourras banquer… Attends nos instructions ! » Et il raccrocha. En même temps, il dut retirer sa main car il sentait les dents de Valérie s’enfoncer dans sa chair.
- Arrête, salope ! s’exclama-t-il. Mais qu’est ce que t’as donc ?
- Je ne peux plus me retenir, je vais faire dans ma culotte, avoua-t-elle piteusement.
- Bon, je te détache et je t’accompagne aux waters. Gare à toi si tu essaies de m’entourlouper.
C’est à ce moment qu’il entendit le signal convenu frappé à la porte. Trois coups rapides et deux lents. Il alla ouvrir…
- Ca y est, j’ai la fourgonnette, lança Loup d’un air soulagé.
- Elle est blanche ?
- Presque.
- Décidément tu ne fais jamais ce qu’on te dit, tête de mule !
- Et toi, qu’est-ce que tu as fabriqué avec la gamine ?
- Elle est en train de faire ses besoins… Mais on dirait que…
Ils se précipitèrent vers les toilettes, tambourinèrent dans la porte. Pas de réponse. D’un coup d’épaule, Loup la défonça. Virginie avait grimpé sur la cuvette, ouvert un petit vasistas en hauteur et essayait vainement de s’enfuir par cette improbable issue située à quatre étages du sol.
- Elle a le diable au corps cette meuf ! s’écria Renard qui s’accrocha à ses jambes et réussit à la ramener sur le carrelage des WC.
Loup l’attira à lui et l’assomma d’un coup de poing derrière la nuque : « Si je n’étais pas là… » soupira-t-il. Et ils la gratifièrent à nouveau d’entraves aux poignets et de ruban adhésif sur le museau avant de complètement l'enrouler dans le tapis du vestibule. Loup la plaça sur son épaule comme un vulgaire paquet de linge sale. Sans plus attendre, ils quittèrent l’appartement, descendirent l’escalier et s’engouffrèrent dans la camionnette.
« Quand même, tu aurais pu choisir plus discret, se plaignit Renard. »
- J’aurais voulu t’y voir, gros malin, répondit le costaud. J’ai pris ce que j’ai trouvé et la prochaine fois, quand ce sera ton tour de piquer une caisse, on verra ce que tu ramèneras !
(A SUIVRE)
Ouvrage disponible version papier et e-book kindle sur Amazon.fr et sur TheBookEdition.com

jeudi 1 mai 2014

ARTHUR CONLEY


Arthur Conley est un chanteur de rhythm and blues américain, né à Atlanta en Géorgie, le 4 janvier 1946, décédé aux Pays-Bas le 17 novembre 2003.
Conley rencontre Otis Redding en 1967. Ensemble, ils réécrivent la chanson de Sam Cooke Yeah Man en Sweet Soul Music, qui sera enregistré sur le label Fame Records en 1967 aux Fame studios à Muscle Shoals (Alabama). Ce morceau rencontre un énorme succès contribuant à la renommée de Conley. Sweet Soul Music arrive second des charts américains et dans le top 10 en Europe. Plus d'un million de copies sont vendus et ce tube sera disque d'or.
Après plusieurs années, Arthur Conley s'installe au Royaume-Uni en 1975, puis en Belgique et enfin à Amsterdam à l'été 1977.
A l'instar d'[Eddie Floyd]] (Big Bird) ou Wilson Pickett (Cole, Cooke & Redding), il rend hommage dans une de ses plus belles chansons (Otis Sleep On) à Otis Redding.
Il décède en 2003 d'un cancer des intestins.




lundi 21 avril 2014

OPERATION BAUCENT (Chapitre 6, 3ème partie)




- Conneries ! s’exclama intérieurement Renard en rejetant le bouquin loin de lui.
S'il avait tourné une page de plus, il serait tombé sur plus intrigant encore. Il aurait lu qu’Himmler et ses amis avaient fait lancer de nombreuses expéditions scientifiques pour retrouver des traces de la race aryenne un peu partout dans le monde, au Moyen Orient, dans les Andes et jusqu’au lointain Tibet, qu’ils avaient tenté de retrouver le saint Graal aux alentours de Montségur dans le sud de la France, ainsi qu’à Montserrat en Espagne catalane et dans le Massif Central autour de diverses commanderies de Templiers. L’auteur faisait même mention de certaines découvertes. Et puis Himmler et nombre de mystiques du même acabit, comme Heydrich, Hess et quelques autres, firent des études poussées sur des rites païens celtiques ou germaniques sans oublier sur diverses pratiques de sorcelleries anciennes ou modernes. Mais Renard ne prêtait plus du tout attention à sa lecture. Virginie s’agitait sur sa couche. Elle arrivait même à pousser quelques petits couinements qu’on entendait au travers du bâillon. Elle était réveillée, il fallait agir au plus vite. La nuit avançait, le temps jouait contre eux.
Il fila à la cuisine et revint chargé d’une bassine d’eau froide qu’il balança sans ménagement sur le visage de Loup qui émergea aussitôt des vaps.
- Ah, mon salaud, tu m’as bien eu ! Juste au moment où j’allais conclure…
- Tu as conclu, mon cochon, tu as conclu, lui affirma l’autre sans vergogne aucune. Lève-toi ! Assez rigolé. Tu te rappelles pourquoi on a capturé la gamine ?
- Ben, pour faire ch… Armen, répondit l’autre en se frottant le dessus du crâne.
- Pas seulement. Il nous a viré de sa société secrète. Il a osé nous menacer, ce pourri. Mais nous, on sait plein de choses et on va le faire chanter.
- Comment ça ? s’étonna le gros.
- On va lui téléphoner et lui réclamer un gros tas de pognon en échange de la fille. Tu te rappelles, c’était décidé comme cela. T'as fait le nécessaire pour la camionnette blanche que je t’avais demandée ?
- Ben non, avoua piteusement Loup. J’ai oublié.
- Mais t’es nul ! Et j’en ai vraiment marre d’un crétin comme toi. Tu vois ce que tu vas faire. Tu vas descendre l’escalier et récupérer le premier fourgon venu. Moi, je m’occupe des négociations…
- Ca serait pas plus simple que l’autre il amène le pognon ici et qu’on lui rende sa gonzesse en même temps ?
- Ferme-la ! Tu ne dis que des conneries ! Tu ne veux pas que j’appelle les flics pendant que tu y es ?
- Non, pas les flics, Renard, pas les flics, je t’en prie… Ce gros bloc de muscles devenait pitoyable.
Le maigrichon lui lança un regard mauvais : « Fais ce que je te dis, bon sang ! Va me chercher fissa une camionnette blanche et moi je m’occupe du reste… »
L’autre obtempéra et se précipita dans l’escalier. La rue était déserte. Il n’allait pas être facile de trouver le véhicule dont ils avaient besoin. « Encore heureux qu’il ne veut pas une marque particulière, songea Louis Dubois. Rien que pour me casser les pieds, il serait capable de vouloir un Ford à la place d’un Peugeot ou un Renault plutôt qu’un Citroën ! Blanc, c’est déjà beaucoup demander. »
Il marchait le long des trottoirs en examinant les voitures garées. De temps à autre, il essayait d’ouvrir les portières de divers camions et fourgons en stationnement, mais en vain. On n’était pas au cinéma, ici personne ne laissait son véhicule ouvert la nuit. De toutes les façons, Loup aurait été incapable de démarrer quoi que ce soit en trafiquant des fils sous un tableau de bord. Il regarda sa montre : trois heures moins le quart, il fallait faire vite. S’ils traînaient trop, ils allaient se retrouver avec les premiers travailleurs de l’aube, les éboueurs, les laveurs de carreaux, les balayeurs municipaux, les premières équipes de nettoyage ou d’entretien d’hôtels, d’entreprises ou de bureaux et puis ensuite toute la masse d’ouvriers et d’employés qui encombreraient chaussées, trains et autobus.
Dans une rue adjacente au boulevard Victor Hugo, il remarqua trois hommes qui se quittaient bruyamment. Manifestement ils avaient fêté un joyeux évènement à coups de copieuses libations. L’un d’eux s’engagea en zigzagant sur le boulevard, le second partit en sens contraire et tourna dans une rue voisine alors que le troisième refermait une porte d’immeuble après leur avoir fait de grands signes d’adieu. Pourquoi Loup se mit-il à suivre de loin celui qui s’enfonçait dans la rue et non celui de l’avenue ? Il n’aurait su le dire. Un coup de poker sans doute ou alors la facilité. Le gars avait l’air encore plus saoul que l’autre. Non seulement il zigzaguait dangereusement, mais encore il s’accrochait aux réverbères, percutait au passage des poubelles qui ne lui avaient rien fait. Il braillait même un air connu : « A la Bastille on aime bien Nini Peau d’chien, elle est si belle et si gentille. On aime bien qui ça ? Nini Peau d’chien, où ça ? A la Bastiiille… »
(A SUIVRE)
Ouvrage disponible version papier et e-book kindle sur Amazon.fr et sur TheBookEdition.com

mardi 15 avril 2014

ARTHUR ALEXANDER


Arthur Alexander est un chanteur et un compositeur de rhythm and blues américain né le 10 mai 1940 à Florence dans l'Alabama et décédé le 9 juin 1993 à Nashville dans le Tennessee. Ses compositions ont alimenté le répertoire de nombreux artistes prestigieux.
En 1961, Arthur Alexander, ancien portier au Sheffield Hotel de Florence, est le premier artiste à émerger des studios de Muscle Shoals grâce au disque You Better Move On / A Shot of Rhythm and Blues publié chez Dot Records. Celui-ci atteint la 24e place des charts américains. Il récidive l'année suivante avec Where Have You Been, Anna (Go to Him), Go Home Girl, Soldier of Love, Set Me Free... Il change ensuite de label (Sound Stage 7) mais peine à retrouver le chemin de la réussite et connait de graves problèmes de santé.
En 1972, son album pour la Warner Brothers semble prometteur, mais Every Day I Have To Cry, sur Buddah (en 1975), ne connaît qu'un succès éphémère.
Alexander abandonne alors le monde de la chanson et devient chauffeur de bus.
Il recommence à chanter son répertoire en 1992. Son dernier album Lonely just Like Me pour Elektra était son premier en 21 ans de carrière. Il signe un nouveau contrat d'enregistrement en mai 1993. Mais il décède d'une crise cardiaque le mois suivant, trois jours après son premier concert à Nashville avec son nouveau groupe.


lundi 7 avril 2014

OPERATION BAUCENT (Chapitre 6, 2ème partie)




Renard arriva au chapitre sur Heinrich Himmler, le « fonctionnaire de la mort », l’organisateur en chef des camps de concentration et de « la solution finale ». Et là, son attention fut captée. Ainsi cet ignoble individu se réclamait de l’héritage des chevaliers teutoniques. Avec ses SS, il croyait avoir recréé « l’élite en uniforme noir qui allait réincarner le vieil ordre de chevalerie germanique ». Comme beaucoup de nazis, il avait été influencé par deux idéologues fanatiques, Gobineau, le français et Houston Stewart Chamberlain, l’anglais pour qui la race nordique était l’archétype humain idéal pour ne pas dire supérieur, ce qu’Hegel avait déjà annoncé un siècle plus tôt.
Théoricien mystique, Himmler se voyait comme Grand Maître d’un nouvel ordre qui serait la réincarnation des teutoniques, officiellement dissous en 1938. L’auteur faisait remarquer que, dans le monde ésotérique, une dissolution cache souvent une résurgence sous une forme différente. Ainsi Himmler commença-t-il par édicter des critères très rigoureux pour l’entrée des postulants dans la SS. Jusqu’en 1937, la garde spéciale du Führer, unité d’élite s’il en fut, n’acceptait en son sein que des jeunes hommes blonds aux yeux bleus et d’une taille minimum de 1,80 m. Himmler édicta également une règle de mariage spéciale pour les SS. Ceux-ci ne pouvaient se marier qu’avec des femmes capables de justifier de la pureté de leurs origines aryennes depuis pas moins de deux siècles. Les nécessités de la guerre firent que ces règles furent assez vite aménagées. Mais une mystique fanatique du chef, un courage sans faille et une obéissance aveugle furent toujours exigés de ces troupes d’élite. On sent qu’Himmler voulait réécrire l’Histoire ou la reprendre là où, selon lui, elle n’aurait jamais dû s’arrêter. Le 2 juillet 1936, il organisa dans la collégiale de Wewelsburg la célébration du millième anniversaire de la mort de son héros préféré, le roi Heinrich I, dit Henri l’Oiseleur. Le bouquin citait un extrait du discours qu’il prononça après avoir déposé sur le tombeau du souverain une gerbe composée de fleurs et de rameaux de chêne: « Ici où reposent depuis toujours ceux de notre sang, cette magnifique maison de Dieu, née d’un sûr sentiment germanique, sera un lieu de culte où les Allemands viendront en pèlerinage (…) L’homme qui, après mille ans a repris avec une grandeur inouïe l’héritage humain et politique du roi Henri, notre Führer Adolf Hitler, nous le servirons fidèlement de nos paroles, de nos pensées et de nos actes, pour l’Allemagne et pour la Germanie. »
Le 7 avril 1942, il déclara devant les officiers supérieurs et tous les chefs de services de la SS : « Tout ce que nous faisons doit être justifié par rapport à nos ancêtres. Si nous ne retrouvons pas cette attache morale, la plus profonde et la meilleure parce que la plus naturelle, nous ne serons pas capables à ce niveau de vaincre le christianisme et de constituer ce Reich germanique qui sera une bénédiction pour la terre entière. Depuis des millénaires, c’est le devoir de la race blonde que de dominer la terre et de toujours lui apporter bonheur et civilisation. »
(A SUIVRE)
Ouvrage disponible version papier et e-book kindle sur Amazon.fr et sur TheBookEdition.com 

mardi 1 avril 2014

ARETHA FRANKLIN


Sa carrière débute en 1956 chez Columbia Records et après quelques succès, elle signe un contract avec Atlantic Records en 1967 où débute pour elle, son incroyable ascension.
En 1972, de par la réinterprétation de chants gospel traditionnels via Amazing Grace, Aretha Franklin établit cet opus comme l'un des album gospel le plus vendu de tous les temps avec 2 millions de copies.
Dans les années 1980, elle signe chez Arista, puis enchaîne les albums à succès tels que : Jump To It en 1982 et Get It Right en 1983. En 1985 de par la publication de l'opus Who's Zoomin' Who? qui génèrent les singles Freeway, Sisters, Another Night et le no 1 Sisters Are Doin' It For Themselves en duo avec Eurythmics, marque une évolution musicale.
En 1986, les titres Jumpin' Jack Flash en duo avec Keith Richards (du groupe Rolling Stones) et I Knew You Were Waiting (For Me) en duo avec George Michael, issu de l'album Aretha, sont des succès.

En 1989, elle publie Through The Storm. L'opus ainsi que le single du même nom en duo avec Elton John et It Isn't, It Wasn't, It Ain't Never Gonna Be en duo avec Whitney Houston est aussi un succès.
Durant la décennie 90, elle intervient sur plusieurs bandes originales de films tels que: Malcom X avec Someday We'll All Be Free en 1992, Deeper Love pour Sister Act 2 en 1993 ou encore It Hurts Like Hell sur Waiting To Exhale en 1995.
En 1998, elle publie l'album A Rose Still A Rose, puis apparaît au concert caritatif Divas Live 1998, aux côtés de Celine Dion, Mariah Carey, Gloria Estefan et Shania Twain.
En 2009, elle interprète "My Country 'Tis of Thee", lors de la cérémonie d'assermentation du nouveau président des États-Unis d'Amérique Barack H. Obama.
De par les titres I Never Loved A Man (The Way I Love You), Chain Of Fool, Respect, Think, (You Make Me Feel) Like A Natural Woman ou encore I Say A Little Prayer, sortis dans les années 1960 et 70 qui sont devenus incontournables, ils lui feront non seulement attribuer le titre de 'Queen Of Soul', mais feront d'Aretha Franklin, l'artiste soul la plus populaire et la plus influente au monde.
En 1968, Aretha Franklin est classée en seconde position des personnalité afro-américaines les plus connues au monde, juste derrière Martin Luther King.
Elle a vendu 75 millions de disques et reste aujourd'hui l'artiste féminine ayant vendu le plus de disques vinyles de tous les temps.
Le magazine Rolling Stone la place première au classement des meilleurs chanteurs de tous les temps.


vendredi 21 mars 2014

OPERATION BAUCENT (Chapitre 6, 1ère partie)




Le calme était revenu dans l’appartement. Renard alla replacer le caquelon à la cuisine avant de retourner dans la chambre de Virginie. Celle-ci était étendue à plat ventre en travers du lit avec le quintal de Louis Dubois effondré sur elle. Lerenard tira de toutes ses forces pour la dégager du gros corps inanimé. Il y mit tout son cœur et eut beaucoup de peine à faire glisser son comparse sur le sol. « Il me l’aurait étouffée l’imbécile… » Se dit-il en s’épongeant le front.
Il l’observa un long moment. Chemisier dégrafé, short et string rabattus donnaient une impression de débraillé, d’abandon. Il était intervenu juste à temps. Quelques secondes de plus et l’autre la violait. Ce que le maigrelet n’aurait pas pu supporter. Plus il regardait le corps de la pauvre Virginie étendue devant lui, à sa merci, dans cette position lascive, plus il sentait le dégoût monter en lui. Il n’aimait que les petites gamines pré pubères, pas ou peu formées. Et là, abandonnée devant lui, cette femelle, avec sa poitrine opulente, ses fesses rebondies et son sexe offert, c’en était trop. Il avait l’impression que son regard était sali par la vue des quelques poils pubiens qui apparaissaient dans l’échancrure.
Sans plus attendre, il remonta le string puis le mini short en s’interdisant de regarder, retourna la fille sur le dos et reboutonna le chemisier rouge. C’est alors qu’il remarqua son sac à main, sorte de besace de toile qui traînait sur le sol non loin du corps de son complice. Il commença à fouiller dedans. Il trouva un portable, divers produits de beauté, un bâton de rouge à lèvres, des clés, l’attirail habituel de la jeune femme moderne. Quand il eut presque tout vidé, un petit bouquin broché aux pages coupées à la main apparut. Il s’en saisit. L’ouvrage n’avait pas fière allure. La couverture de papier jaunâtre était abîmée, les pages froissées ou cornées étaient parfois couvertes d’annotations. Sur la couverture, il lut ceci : John Wesley Montgomery, « Les voies secrètes de la puissance nazie ». Un bouquin historique paru en 1969 dans la traduction française d’une édition Penguin jamais rééditée depuis lors.
Jacques Lerenard s’assit sur le bord du lit et commença à tourner les pages du bouquin. Il y vit une photo du Messerschmitt BF 110 qui aurait dû permettre à Rudolf Hess de débarquer en Angleterre pour y négocier une paix séparée avec les anglais. Mais cet épisode rocambolesque de la vie du célèbre nazi ne l’intéressa pas outre mesure et pourtant le livre de Montgomery en racontait de belles. Il apportait une explication à l’échec de la tentative ainsi qu’à l’acharnement contre celui qui fut le tout dernier interné de la prison de Spandau à Berlin-Ouest où il finit par mourir en 1987 pendu à l’aide d’un fil électrique. Son fils et quelques historiens non-conformistes y virent la main de services secrets comme le Mossad ou la CIA. La thèse de l’assassinat camouflé en suicide ne fut bien entendu jamais retenue par les médecins légistes anglais…
Que venait vraiment faire Hess en Angleterre ? Hitler était-il au courant de sa démarche ? Qu’apportait-il ? Quel secret détenait-il pour qu’on le garde aussi longtemps en détention ?
(A SUIVRE)
Ouvrage disponible version papier et e-book kindle sur Amazon.fr et sur TheBookEdition.com

samedi 15 mars 2014

THE ARCHIES


Sugar, Sugar est une chanson pop écrite par Jeff Barry et Andy Kim. La chanson est attribuée à The Archies, un groupe de musique fictif de la série animée The Archie Show. Cette chanson a atteint en 1969 la première position des palmarès américain, où elle est restée pendant quatre semaines.


vendredi 7 mars 2014

OPERATION BAUCENT (Chapitre 5, 3ème partie)




- Nous y songeons, mon frère, nous y songeons. D’ailleurs, tout à l’heure nous nous disperserons un par un et par deux issues différentes.
Il y eut comme un soupir de soulagement dans le cercle et Arménius reprit : « Donc pas d’objection à cette intronisation… Le frère qui va paraître devant vous a un grand désir de nous rejoindre et il a déjà apporté plusieurs preuves de sa loyauté et de sa bonne foi. Depuis 48 heures maintenant, il attend enfermé dans une cave voisine, dans l’obscurité la plus totale avec une cruche d’eau pour seule boisson et un quignon de pain pour seule nourriture. Dois-je le faire entrer ? »
- Qu’il se présente, Grand-maître, répondirent les autres d’une seule voix.
Sur un signe de tête d'Arménius, le templier à la peau noire quitta le cercle et revint quelques instant plus tard en guidant un homme qui arriva avec un bandeau sur les yeux.
- Qui donc êtes-vous pour vous présenter ainsi parmi nous ? commença Arménius.
« Je me nomme Nogaro Eric et suis habitant de Villedieu le haut », répondit l’impétrant.
- Pourquoi vous présentez-vous dans ce cercle ?
- Je désire être un des vôtres, ô Grand Maître… Si vous m’accueillez dans votre maison, je promets d’être fidèle, discret et obéissant jusqu’à la mort…
- Ne croyez pas que vous allez entrer dans notre fraternité pour y recueillir honneur, argent, plaisirs et récompenses. Attendez-vous plutôt à n’y trouver qu’ingratitude, souffrance et tourments. Vous étiez homme libre, vous allez devenir serviteur. On vous demandera de faire ce qui peut-être ne vous plaira pas. Mais comme vous nous devez obéissance, il faudra vous y résoudre. Voulez-vous toujours être introduit parmi nous ?
- Je le veux, Grand Maître, je le veux.
- Tout ce que vous entendrez, tout ce que vous verrez, tout ce que vous apprendrez devra rester secret. Même à votre épouse, à vos enfants, à vos proches, vous ne pourrez absolument rien raconter. Si vous enfreigniez cette règle sacrée, non seulement vous seriez rejeté immédiatement dans les ténèbres extérieures, mais encore votre vie ne vaudrait plus grand-chose car notre règle punit de mort celui qui la viole. Sachant cela, voulez-vous toujours être introduit parmi nous ?
- Je le veux, Grand-maître, je le veux.
- Et vous mes frères, acceptez-vous d’accueillir Eric ici présent, de le considérer comme votre frère, de lui demander aide, accueil et protection si vous en avez besoin et d’agir de même vis-à-vis de lui le cas échéant 
- Nous le voulons ! braillèrent les tuniques blanches.
- Dans ce cas, que la Lumière l’illumine ! annonça solennellement Arménius.
Le templier noir dénoua le bandeau des yeux de Nogaro qui se retrouva ébloui puis appuya fortement sur son épaule pour l’amener à mettre un genou en terre.
« L’impétrant Nogaro Eric, ici présent, a répondu de façon satisfaisante à nos questions. Si un des frères a quelque chose a dire qu’il parle. S’il n'a rien à dire, qu’il se taise à jamais ! »
Silence dans le cercle. Le Grand Maître quitta son trône et avança vers l’homme agenouillé. Il prit une épée, plaça le plat de la lame ainsi que sa main sur le crâne du postulant puis effleura chacune de ses deux épaules avant de planter l’épée juste devant lui, dans le sol de terre battue. Puis il prononça ces paroles un peu étranges : « Par Gwaal le puissant, Bouddha le très sage et Allah le très miséricordieux, je te fais chevalier du Temple. Montre-toi digne de cet honneur. » Et il lui tendit la main pour l’aider à se relever avant de lui donner l’accolade. Un autre templier lui présenta un minuscule bouclier rond qui, retourné, aurait eu l’aspect d’une sorte de grosse coupe ou même d’un saladier. Nogaro le mit à son bras. Un second lui apporta la grande cape blanche à croix rouge et l’aida à s’en revêtir. Et finalement un troisième termina l’étrange adoubement en lui plaçant un loup de velours noir sur le visage.
- Maintenant que vous voilà chevalier de premier grade, vous pouvez rejoindre notre cercle, conclut Arménius.
Et le cérémonial reprit avec les séries de « Ooom », les invocations au Gwaal ou au Bwaal, les lectures plus ou moins mystiques, la remise en cercle et l’an-dro guilleret du début.
Au bout d’environ un heure, chacun quitta la cave dans la plus grande discrétion. Les uns se dirigèrent un vers la cour de la rue des Bouchers et les autres remontèrent par la cave du « Griffon d’or » et la rue des Blancs-Manteaux. Il faisait nuit noire, les deux rues étaient vides. Personne ne remarqua l’étrange ballet de ses ombres qui disparaissaient une à une.
(A SUIVRE)
Ouvrage disponible version papier et e-book sur Amazon.fr et sur TheBookEdition.com