lundi 30 juillet 2018

samedi 28 juillet 2018

Chad Mitchell Trio


Le Chad Mitchell Trio est un groupe de musique folk américain devenu célèbre au début des années 1960 grâce à ses chansons d’actualités satiriques comme « The John Birch Society » ou « Your Friendly Liberal Neighbourhood Ku Klux Klan ».
Le trio voit le jour en 1959 à l’université Gonzaga de Spokane, dans l’État de Washington. Il est composé de trois étudiants : Chad Mitchell, Mike Kobluk et Mike Pugh. Ils traversent les États-Unis et s’installent à New York, où ils se font connaître au Blue Angel, une boîte de nuit de Greenwich Village. Ils sont repérés par le chanteur Harry Belafonte, qui les engage comme choristes pour un concert au Carnegie Hall en mai 1960.
Le premier album du trio, « The Chad Mitchell Trio Arrives ! », sort la même année et passe inaperçu. Mike Pugh quitte le groupe peu après sa sortie. Il est remplacé par Joe Frazier1.
Les deux albums suivants du trio sont enregistrés sur scène : « Mighty Day on Campus » au Brooklyn College et « At the Bitter End » au Bitter End, une autre boîte de nuit du Village. Ils connaissent un grand succès grâce à leur mélange de folk et d’humour. Cependant, la bonne fortune commerciale du trio ne tarde pas à décliner, d’autant que leur maison de disques « Kapp Records » manque le coche en refusant de les laisser enregistrer une reprise de « Blowin' in the Wind », chanson écrite par un Bob Dylan encore inconnu.

Le trio, rebaptisé « Mitchell Trio » tout court, change de maison de disques et signe chez Mercury. Chad Mitchell décide de se lancer dans une carrière solo en 1965, et il est remplacé par John Denver. Joe Frazier quitte à son tour le groupe l’année suivante. Il est remplacé par David Boise pour le dernier album du trio, « Alive » (1967). Après le départ de Mike Kobluk, Denver continue à se produire en trio avec Boise et Mike Johnson pendant quelque temps sous le nom « Denver, Boise & Johnson » avant de se lancer dans une carrière solo1.
La formation emblématique du trio, celle réunissant Mitchell, Kobluk et Frazier, connaît plusieurs réunions. En 1987, ils donnent plusieurs concerts aux côtés de John Denver. Plus récemment, ils ont effectué une tournée pour célébrer le cinquantième anniversaire du groupe en 2009. Joe Frazier est mort le 28 mars 2014, et les deux membres survivants du trio ont annoncé un concert d’adieu pour le 15 novembre.

vendredi 27 juillet 2018

Poèmes pour petits et grands (48)


Le ciel est dans la rivière


Le ciel est dans la rivière
Avec les arbres, les joncs,
Les nuages, la lumière
Et le toit de la maison.

Un chemin monte au village
Tourne au centre et redescend,
Et les pins du paysage
L’accompagnent sous le vent.

Le crépuscule commence.
Le vent clair s’est endormi.
Le soir se glisse en silence
Et regarde autour de lui

Si les collines sont brunes,
Si les chemins sont brouillés,
Et si flotte un clair de lune
Au sommet des peupliers.

(Gabriel-Joseph Gros)

mardi 17 juillet 2018

Poèmes pour petits et grands (47)


Quand le singe


Quand le singe s’amuse
À faire rire le public
Il se met sur deux pattes
Puis à quatre s’élance
Se balance
À chaque branche
Il veut rire
Et se tait.

Le public attendant en silence
L’œil fixe et ne voyant rien venir
Se disperse
Le singe saute sur une autre branche
Et s’y balance.

(Franz Hellens)

lundi 16 juillet 2018

Pensées plus ou moins correctes (128)


MOURIR

« Ce n’est pas que j’aie peur de mourir ; simplement, je ne veux pas être là quand ça arrivera. »
(Woody Allen)
« Je meurs comme j’ai vécu. Au-dessus de mes moyens. »
(Oscar Wilde)
« Il est si doux de vivre. On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps. »
(Molière)
« Quand je mourrai, je choisirai le paradis pour le climat et l’enfer pour la bonne compagnie. »
(Mark Twain)
« Ce qui est né mourra,
Et ce qui a été rassemblé sera dispersé,
Ce qui a été amassé sera épuisé,
Ce qui a été édifié s’effondrera,
Et ce qui a été élevé sera abaissé. »
(Ecriture traditionnelle bouddhiste)
« Mourir, pour un jeune homme, c’est lui voler son avenir; pour un vieillard, lui voler son passé. »
(Jean Dutourd)

samedi 14 juillet 2018

Cephas and Wiggins


Cephas et Wiggins formèrent un duo de blues acoustique composé du guitariste John Cephas (né le 4 septembre 1930, décédé le 4 mars 2009) et de l’harmoniciste Phil Wiggins (né le 8 mai 1954). Leur style particulier était connu sous la dénomination de « Piedmont Blues ».
Les deux musiciens étaient nés à Washington DC. Cephas, de 24 ans plus agé que Wiggins a grandi en Virginie à Bowling Green. Ils se rencontrèrent lors d'une jam session du Smithsonian’s festival en 1976 puis jouèrent ensemble dans le « Wilbert « Big Chief » Ellis’s Band ». À la mort d’Ellis, ils décidèrent de continuer leur carrière comme duo. En 1980, les musicologues allemands Siegfried Christmann et Axel Kustner les repérèrent et leur firent faire leurs premiers enregistrements dans l’album « Living Country Blues USA ». Leur premier disque américain « Dog days of August » sortit chez « Flying Fish Records » en 1986. Deux autres albums suivirent. Puis un autre pour le label Chesky Records de New-York et quatre autres chez « Alligator Records ». Ils firent énormément de tournées sponsorisées par le département d’Etat des Etats-Unis. Leur album « Richmond Blues » sortit chez « Folkways Records » en 2008.

samedi 7 juillet 2018

Poèmes pour petits et grands (46)


Ballade des pendus


Frères humains, qui après nous vivez,
N’ayez les cœurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s’en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuillent absoudre !

Ces frères vous clamons, pas n’en devez
Avoir dédain, quoique fûmes occis
Par justice. Toutefois, vous savez
Que tous hommes n’ont pas bon sens rassis.
Excusez-nous, puisque sommes transis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
Nous préservant de l’infernale foudre.
Nous sommes morts, âme ne nous harie,
Mais priez Dieu que tous nous veuillent absoudre !

La pluie nous a débués et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis.
Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis
Puis çà, puis là, comme le vent varie,
À son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetés d’oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuillent absoudre !
Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu’Enfer n’ait de nous seigneurie :
A lui n’ayons que faire ne que soudre.
Hommes, ici n’a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuillent absoudre !

(François Villon)

jeudi 5 juillet 2018

Pensées plus ou moins correctes (127)


MOT

« Quand je pense à tous les jolis mots qui veulent dire quelque chose, qu’on ne sort jamais, à qui on ne fait pas prendre l’air, qui s’ennuient et finissent par moisir dans les dictionnaires, simplement parce qu’ils ne sont pas à la mode.
Je pense à ineffable… »
(Jean-Claude Fournier)
« Le sage est effacé et homme de peu de mots. »
(Tao Te King)
« Ce sont les mots qu’ils n’ont pas dits qui font si lourds les morts dans leurs cercueils. »
(Henry de Montherlant)
« L’amour, le travail, la famille, la religion, l’art, le patriotisme sont des mots vides de sens pour qui meurt de faim. »
(O'Henry)
« Les mots sont femmes ; les actions sont hommes. »
(G. Herbert)
« La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses. »
(Platon)
« Les mots sont comme des verres qui obscurcissent tout ce qu’ils n’aident pas à mieux voir. »
(Joseph Joubert)
« Beaucoup de gens produisent, en se servant de mots qu’ils ne comprennent guère, un grand effet sur l’esprit d’autres gens qui ne les comprennent pas. »
(Alphonse Karr)
« Qui ne dit mot consent. »
« Les mots étant les drapeaux des idées et leurs véhicules, il est évident que le changement de vocabulaire entraîne fatalement, insensiblement, le changement des idées. On finit par penser comme l’on parle et agir comme l’on pense. »
(Philippe Ploncard d'Assac)
« Les hommes se font tuer volontiers pour des mots. »