jeudi 31 décembre 2015

vendredi 25 décembre 2015

Pensées plus ou moins correctes (59)


 

FRANCHISE

« Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire. »
(Marc-Aurèle)
« La franchise ne consiste pas à dire tout ce que l'on pense, mais à penser tout ce que l'on dit. »
(H. de Livry)
« La franchise est le moyen le plus déguisé d'être malveillant à coup sûr. »
(Henry Bataille)

FRANC-MACONNERIE

« Pour moi, le grand danger de la franc-maçonnerie en ces temps difficiles, c'est que c'est une école de modération, car on en vient à l'idée qu'il n'y a pas de noir, pas de blanc, que du gris. Toutes les idées se valent et à partir de là, les idéaux maçonniques amènent petit à petit les gens à faire partie du marais. »
(Emmanuel Ratier)

FREQUENTER

« Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es. »

FRERE

« Nous devons apprendre à vivre comme des frères, faute de quoi nous périrons comme des imbéciles. »
(Martin Luther King)

FUTUR

« Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire »
(F.Nietzsche)

jeudi 24 décembre 2015

samedi 19 décembre 2015

Expresso Love (Chapitres 1 à 7)

mardi 15 décembre 2015

Bruce Springsteen


Bruce Frederick Joseph Springsteen, surnommé The Boss, né le 23 septembre 1949 à Long Branch (New Jersey), est un chanteur et auteur-compositeur américain.
Selon le classement établi par le magazine Rolling Stone, il figure à la 36e place parmi les 100 plus grands chanteurs de tous les tempsBruce Springsteen a grandi à Freehold. Un soir, alors qu'il regarde la télévision, Bruce tombe par hasard sur un concert du « King », Elvis Presley. C'est une véritable révélation pour le jeune homme qui déclarera quelques années plus tard : « Elvis a libéré les corps tandis que Bob Dylan a libéré les esprits… ». Springsteen n'a alors plus qu'une idée en tête : se consacrer, corps et âme, à la musique. Sa mère lui offre sa première guitare, achetée chez un prêteur sur gages. Désormais, le jeune homme passe des journées entières à composer et à gratter frénétiquement les cordes de sa guitare, malgré la réticence de son père. Néanmoins, Springsteen persévère et, après quelques essais en solo, il commence à se produire avec divers groupes dont les noms vont souvent varier: Dr. Zoom And the Sonic Boom, le Bruce Springsteen Band et Steel Mill. Il commença à enregistrer avec le E-Street Band en 1972. Devant le découvreur de talents, John Hammond (qui avait fait signer Bob Dylan un peu plus tôt), il interprète, à la guitare, quatre titres de sa composition, dont Growin' Up et It's So Hard To Be A Saint In The City. Dans la foulée, il signe un contrat pour un album avec la Columbia en 1972. Springsteen amena avec lui en studio de nombreux musiciens amis originaires comme lui du New Jersey. La plupart de ces derniers formèrent le E Street Band. Son premier album, Greetings from Asbury Park, New Jersey, sorti en janvier 1973, lui valut la faveur des critiques, même si les ventes restèrent au plus bas. Manfred Mann et son Earth Band ont repris une chanson de cet album, Blinded By The Light pour en faire un tube. La même année, il sort The Wild, the Innocent and the E Street Shuffle, un album plus abouti que le précédent mais qui, encore une fois, ne rencontre qu'un succès local. L'album The River, sorti en 1980, s'inscrit dans le même registre avec des titres poignants comme Point Blank. En 1979, il participe au concert No Nukes contre l'utilisation de l'énergie nucléaire.
En 1981, après avoir lu le livre de Joe Klein Woody Guthrie - A life, Bruce Springsteen interprète This Land Is Your Land lors de la plupart des concerts de sa longue tournée mondiale avec son groupe l'E Street Band; la chanson se retrouve dans le coffret de Springsteen Live 1975-85.
Bruce Springsteen participe également à l'album collectif Folkways - A Vision Shared en 1988 consacré aux géants de la folk-musicLeadbelly et Guthrie. (extraits de l'avant-propos de Jacques Vassal à l'autobiographie de Guthrie En route pour la gloire)
En 1982, il compose un album beaucoup plus intime, Nebraska, qu'il enregistre avec seulement une guitare, un harmonica et un tambourin sur un magnétophone quatre pistes. À l'origine, il ne s'agit que d'une démo. Sur les conseils de son manager, Jon Landau, Springsteen sort cet album sans la contribution du E Street Band. C’est son premier album solo, mais par la suite il arrive assez souvent qu'il se détache du E Street Band pour y revenir plus tard. En l'occurrence, il retrouve son groupe peu après l'enregistrement de Nebraska. En 1985, il fait partie des chanteurs chantant We are the World, composé par Michael Jackson et Lionel Richie.
La renommée de Springsteen lui vient probablement de son album aux millions d'exemplaires Born in the U.S.A. (1984) et la tournée mondiale à succès qui l'a suivi. George Bush utilisa même la chanson titre de l'album comme hymne pour sa campagne de 1988. Quelques années auparavant, Ronald Reagan avait tenté de se réapproprier les paroles de Born in the U.S.A. pour sa campagne électorale. Ce titre a d'ailleurs été victime d'une incroyable méprise. Beaucoup ont vu à travers ses paroles un hymne à la gloire des États-Unis, une déclaration patriotique prônant l'hégémonie américaine. Springsteen n'a pas apprécié ce ton patriotique attribué à ce titre. En réalité, Born in the U.S.A. raconte le retour au pays d'un vétéran de la guerre du Vietnam et le rejet qu'il subit de la part de ses concitoyens. L'appel au pays du refrain est plus teinté d'amertume que de fierté nationale. Springsteen déclara d'ailleurs lors des concerts de sa tournée en 2002, avant d'interpréter son tube planétaire : « J'ai chanté cette chanson pour dénoncer les conséquences de la guerre du Viêt Nam, aujourd'hui je la chante pour la paix ». Replacé dans le contexte international de 2002, cela valait condamnation des intentions d'intervention armée en Irak de George W. Bush.
Pendant la période 1985-1988, Bruce Springsteen gagna en maturité. Toujours accompagné du E Street Band, il joua des dizaines de concerts dans des stades, notamment le 30 septembre 1985 au Los Angeles Memorial Coliseum. Son style est plus contemplatif et plus calme, à l'image de l'album Tunnel of Love (1987), une réflexion mature sur les multiples visages de l'amour trouvé, perdu et gâché.
Il réalise en été 1988 un concert de quatre heures à Berlin-Est, alors en zone communiste, devant 300 000 jeunes allemands de l'Est enthousiastes, et en profite pour leur dire en pensant au mur de Berlin« Je ne suis ici pour aucun gouvernement, je suis venu pour jouer du rock'n'roll pour vous dans l'espoir qu'un jour toutes les barrières seront abolies ». Les concerts de Springsteen ont certainement contribué aux évènements qui ont conduit à la chute du mur l'année suivante

dimanche 13 décembre 2015

Pensées plus ou moins correctes 58


 

FRANCAIS

« Que les Français n'oublient jamais qu'un grand peuple peut disparaître. »
(Georges Clémenceau)
« Si les Français perdent une bataille, un épigramme les consolent ; si un nouvel impôt les charge, un vaudeville les dédommage ; si une affaire sérieuse les occupe, une chansonnette les égaye, et le style le plus simple et le plus naïf est toujours relevé par des traits malins et des pointes piquantes. »
(Carlo Goldoni)
FRANCE
« La France n'est réellement elle-même qu'au premier rang ; seules de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même. »
(Charles de Gaulle)
« France, mère des arts, des armes et des lois. »
(Joachim du Bellay)
« Pour tout homme, le premier pays est sa patrie et le second, c'est la France. »
(Thomas Jefferson)
« En France, le premier jour est pour l'engouement, le second pour la critique et le troisième pour l'indifférence. »
(J.F. De La Harpe)
« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. »
« La France a toujours manqué d'égoïsme. Elle a plus fait pour la civilisation qu'aucun autre pays d'Europe, et elle n'a jamais demandé son salaire. L'Univers est notre débiteur ; nous le fournissons d'idées depuis trois ou quatre cent ans, et l'on ne nous a rien donné en échange. »
(Edmond About)
« France de ton malheur, tu es cause en partie,
Je t'en ai par mes vers mille fois avertie,
Tu es marâtre aux tiens et mère aux étrangers
Qui se moquent de toi quand tu es en danger,
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »
(Ronsard)

jeudi 10 décembre 2015

Les Faux As (Chapitres 1 à 28)

samedi 5 décembre 2015

L'auto (Roland Dubillard)


UN : Vous entendez quelque chose ?
DEUX : Non.
UN : C’est ce qu’il faut.
DEUX : Vous êtes sûr que nous roulons ?
UN : C’est une splendeur, cette automobile. Bien sûr que nous roulons. Ce n’est tout de même pas les maisons qui roulent, et vous voyez bien qu’elles défilent.
DEUX : De ce côté-là, oui.
UN : De l’autre côté, aussi.
DEUX : Ah oui... de l’autre côté aussi. Oui, nous roulons, pas de doute. Ce que c’est agréable. Il suffirait de fermer les yeux, on se croirait dans son lit.
UN : Vous pouvez. Moi, il vaut mieux pas que je les ferme.
DEUX : Non. Vous êtes prudent, hein ? Je n’aurais pas cru.
UN : Prudent, prudent... j’irais plus vite, s’il n’y avait pas cet imbécile de triporteur, devant nous.
DEUX : Doublez-le.
UN : Peux pas, la rue n’est pas assez large.
DEUX : Je ne savais pas que vous aviez votre permis de conduire.
UN : Je ne l’avais pas. C’est comme la voiture, je l’ai gagnée, il y a quinze jours.
DEUX : Mais dites-moi, vous les faites tous, les concours.
UN : Non, celui-là, c’est ma femme. C’était un concours pour les sous-vêtements féminins, vous savez ? La gaine Starlett. Seulement, comme du côté chaussettes du docteur Qui-rit, c’est moi qui le faisais, le concours pour gagner l’auto, le permis de conduire on l’a mis à mon nom.
DEUX : C’est bien, les concours. Moi, en ce moment, je fais celui du fromage qui fait floc, vous savez ? Le fromage immangeable.
UN : Qu’est-ce que c’est, le gros lot ?
DEUX : Un fauteuil à l’Académie française.
UN : Ça vaut la peine, c’est du bon fauteuil.
DEUX : Oh, mais dites donc ! Vous gazez, hein ?
UN : Oui, je fais une pointe ; quand le compteur marquera 150, vous me
préviendrez. En plein Paris, ce n’est pas prudent de dépasser 150.
DEUX : Ben, qu’est-ce qu’il est devenu, le triporteur ?
UN : Le triporteur ? Oh, je lui ai passé dessus. Sans ça, on n’en finit pas.
DEUX : J’ai rien senti.
UN : Vous pensez ! Une automobile comme ça, avec les amortisseurs qu’elle a dans tous les coins, on écraserait son père et sa mère sans que ça fasse une secousse. »

mardi 1 décembre 2015

The Brothers Four

Groupe américain de folk fondé en 1958 à Seattle par  Bob Flick (chant, contrebasse),  Dick Foley (chant, guitare, banjo),  Mike Kirkland (chant, guitare, banjo) et  John Paine (chant, guitare).
Ce quatuor d'étudiants joue en acoustique le répertoire traditionnel du folksong, se distinguant par un très beau travail d'harmonies vocales, une grande clarté d'élocution et l'humour des présentations scéniques. En 1959, les Brothers Four signent chez Columbia et connaissent leur premier tube avec Greenfields, renouvelé en 1960 avec The Green Leaves Of Summer (thème du film Alamo), à son tour devenu classique. Nombreuses tournées en Amérique et au Japon. Une dizaine d'albums, finement ciselés, jusqu'en 1967.