vendredi 30 juin 2017

Dorian Evergreen (Nouvelle)

mercredi 28 juin 2017

Blind Willie Nelson


Selon Charters, qui mit au jour l'essentiel des éléments biographiques le concernant, Willie Johnson serait né en 1900, mais Tom Shaw, bluesman qu'il rencontre à la fin des années 1920, lui donne entre quarante et cinquante ans à cette époque. Son certificat de décès place sa naissance en 1897. Fils de George Johnson, il perd sa mère lorsqu'il a trois ou quatre ans et devient aveugle à sept ans car sa belle-mère lui a jeté, après une dispute avec son père, du vitriol au visage. Dès l'âge de cinq ans, il manifeste sa volonté de devenir pasteur et son père lui fabrique une guitare avec une boîte de cigares.
Au milieu des années 1920, il joue dans les rues à Hearne, les samedis. En juin 1927, il est à Dallas où il rencontre sa femme, Angeline. Six mois plus tard, il effectue une première séance d'enregistrement puis une seconde un an après (avec Alan Lomax). Il enregistre en tout trente morceaux, dont plus de la moitié comportent des duos vocaux avec sa femme. 

Vers 1928, ils s'installent à Beaumont, Texas, où ils chantent dans les rues et à l'église baptiste. Blind Willie Johnson effectue ses derniers enregistrements au début des années 1930 à La Nouvelle-Orléans et à Atlanta.
Il se produisait encore dans les années 1940 lorsqu'il meurt à la suite de l'incendie de son logement, un hôpital local ayant refusé de l'admettre en raison de sa cécité et de sa couleur de peau. Sa femme Angeline, dans ses entretiens avec Charters, situe cet évènement en 1949, mais son certificat de décès, découvert récemment, montre qu'il est survenu quatre ans plus tôt.


mardi 27 juin 2017

Le Mammouth m'a tué

lundi 26 juin 2017

Poèmes pour petits et grands (9)


Amour


Et l’amour ? Il faut nous laver
De cette crasse héréditaire
Où notre vermine stellaire
Continue à se prélasser

L’orgue, l’orgue qui moud le vent
Le ressac de la mer furieuse
Sont comme la mélodie creuse
De ce rêve déconcertant

D’elle, de nous, ou de cette âme
Que nous assîmes au banquet
Dites-nous quel est le trompé
Ô inspirateur des infâmes

Celle qui couche dans mon lit
Et partage l’air de ma chambre
Peut jouer aux dés sur la table
Le ciel même de mon esprit

(Antonin Arthaud)

vendredi 23 juin 2017

Pensées plus ou moins correctes (91)


JOYEUX

« Si nous étions plus nombreux à apprécier la bonne chère, la gaieté et les chansons plus que les pièces d’or, ce monde serait plus joyeux. »
(J.R.R. Tolkien)

JUGEMENT

« Il en est de nos jugements comme de nos montres. Aucune ne dit comme l’autre mais chacun se fie à la sienne. »
(A. Pope)
« Tout le monde se plaint de sa mémoire et personne ne se plaint de son jugement. »
« On est quelquefois sot avec de l’esprit, mais on ne l’est jamais avec son jugement. »
(La Rochefoucauld)
« Rien n’égale notre hâte à donner force de loi aux jugements que nous portons sur notre prochain, surtout s’ils sont défavorables. »
(Tristan Bernard

mardi 20 juin 2017

Massimo Corti (Nouvelle)

dimanche 18 juin 2017

Poèmes pour petits et grands (8)


Pourquoi ces canons ?


Pourquoi, pourquoi ces canons
Au bruit inquiétant
Pourquoi, pourquoi ces canons
Pour faire la guerre mon enfant.

Pourquoi, pourquoi plus souvent
Qu’on ne l’imagine
Faisons-nous la guerre aux gens
Pour faire tourner les usines.

Pourquoi, pourquoi ces usines
Qui n’ont rien qui vaille
Pourquoi, pourquoi ces usines
Pour donner aux gens du travail.

Pourquoi, pourquoi ce travail
Dur et fatigant
Pourquoi, pourquoi ce travail
C’est pour gagner de l’argent.

Pourquoi, pourquoi cet argent
Est-il donc si bon
Pourquoi, pourquoi cet argent
Pour acheter des canons.

(Antoine)

vendredi 16 juin 2017

mercredi 14 juin 2017

Charlie Winston


Charlie Winston est né le 14 septembre 1978 en Cornouailles, ses parents tenaient alors un hôtel. Il apprend très jeune le piano. À 17 ans, il entre dans une faculté de musique à Londres. Son premier album Make Way sort en 2007 sous le label Real World. Son premier album officiel Hobo est sorti sous le label français Atmosphériques, le 26 janvier 2009. Malgré une grande reconnaissance (surtout due au soutien du chanteur Peter Gabriel depuis ses débuts), le succès de Charlie Winston reste dans un premier temps exclusivement francophone.





lundi 12 juin 2017

Pensées plus ou moins correctes (90)


JOUR

« Les jours se suivent pas à pas mais ne se ressemblent pas. »

JOURNAL

« Homère est nouveau ce matin et rien n’est peut-être aussi vieux que le journal d’aujourd’hui. »
(Charles Péguy)
« Tout le monde sait à quoi s’en tenir avec nos journaux : le sourd note ce que lui raconte l’aveugle, le crétin de service corrige le tout et les collègues recopient. »
(Timur Vermes)

JOURNALISTE

« Si tous les journalistes racontent la même chose, le mensonge devient vérité. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé. »
(Laurent Obertone)
« Là où les impôts paient les journalistes, c’est le gouvernement qui écrit les journaux. »

samedi 10 juin 2017

Expresso Love

vendredi 9 juin 2017

Pensées plus ou moins correctes (89)


JOIE

« La joie est le passage de l’homme d’une moindre perfection à une plus grande. La tristesse est le passage de l’homme d’une plus grande perfection à une moindre. »
(Spinoza)
« La joie, c’est ce qui se passe moins l’idée que l’on s’en fait. »
« La joie est en tout. Il faut savoir l’extraire. »
(Confucius)
« Il n’est pas d’hiver sans neige, de printemps sans soleil et de joie sans être partagée. »

JOUEUR

« Jeune joueur, vieux mendiant. »

JOUISSANCE

« La vie de ce monde n’est qu’une jouissance éphémère et trompeuse. »
(Coran III, 185)

jeudi 8 juin 2017

Diego Modena (Nouvelle)

dimanche 4 juin 2017

Poèmes pour petits et grands (7)


Chanson du grand vent


Le pauvre laboureur
Il a bien du malheur
Du jour de sa naissance
L’est déjà malheureux.
Qu’il pleuve, tonne, ou vente,
Qu’il fasse mauvais temps,
L’on voit toujours, sans cesse,
Le laboureur aux champs.

Le pauvre laboureur
Il n’est qu’un partisan ;
Il est vêtu de toile
Comme un moulin à vent ;
Il met des arselettes,
C’est l’état d’son métier
Pour empêcher la terre
D’entrer dans ses souliers.

Le pauvre laboureur
A de petits enfants ;
Les envoie à la charrue
À l’âge de quinze ans.
Il a perdu sa femme
À l’âge de trente ans ;
Elle le laisse tout seul
Avecque ses enfants.

Le pauvre laboureur,
Il est toujours content ;
Quand l’est à la charrue,
Il est toujours chantant.
Il n’est ni roi ni prince,
Ni duc, ni seigneur
Qui ne vive de la peine
Du pauvre laboureur.

(Anonyme – XVIᵉ siècle)