mercredi 28 février 2018

Sortie de mon nouvel ouvrage "Le dernier des Spartians"


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Aspartia est une île isolée et fortifiée vivant sous la menace d’une invasion des Soums, peuple de gnomes barbares. À la fois herbivores, lignivores et carnivores, ces étranges créatures représentent une sorte de fléau ou de calamité venue de l’Est qui dévore tout sur son passage, ne laissant derrière elle qu’une terre nue et stérile. Bien évidemment, les populations vieillissantes et exploitées du continent fuient à leur approche et commencent à se masser sur le rivage dans l’espoir de pouvoir embarquer dans un bateau qui leur permettra de venir se réfugier dans la cité-état. Mais les triumvirs qui dirigent l’île ne l’entendent pas de cette oreille. Ils refusent d’accueillir tous ces miséreux qui pourraient déranger leur quiétude. Ils préfèrent rester entre eux, plaçant tous leurs espoirs dans leur avance technologique et dans un mage qu’ils imaginent capable de leur éviter la catastrophe grâce à des pouvoirs supposés exceptionnels.
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À la fois fable, conte philosophique et parodie de roman d’anticipation ou de fantaisie, mon nouvel ouvrage relevant de l'imaginaire (après « Bienvenue sur Déliciosa », « Expresso Love », « Montburgonde » et « G-Warriors ») va vous entraîner une nouvelle fois dans une suite d’aventures étonnantes, toujours contées sur un rythme entraînant et soutenu. Par certains de ses aspects, le monde si exotique d’Aspartia ressemble quelque peu au nôtre. Ce qui n’en demeure que plus surprenant et un brin inquiétant…
Bonne lecture à celles et ceux qui prendront le risque…
Disponible version papier
version e-book Kindle
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https://www.amazon.fr/dp/B07B2J8VKN/ref=sr_1_1?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1519597970&sr=1-1&keywords=le+dernier+des+spartians

The Capitols


Les « Capitols » furent un groupe de Detroit surtout connu pour leur hit classé au Billboard « Cool jerk » à la fin des années 60. C’était un trio formé en 1962 avec Samuel George comme soliste et batteur, Don Storball comme vocaliste et guitariste et Richard Mitchell comme vocaliste et pianiste. Après avoir signé chez Karen Records, le groupe enregistra et sortit son premier simple en 1963 « Dog and cat / The Kick ». Ne rencontrant pas le succès, ils se séparèrent un temps avant de se reformer et de profiter de la mode « jerk » pour composer le titre « Cool jerk » (Storball). Lancé en mars 1966, il parvint à la 7ème place du Billboard 100 et à la 2éme du Billboard R&B


Essayant d’exploiter le succès de ce single, les Capitols sortirent deux albums en 1966 « Dance the cool jerk » et « We got a thing », avec des reprises de titres populaires soul et Motown. Deux échecs. Fin 1969, le groupe se sépara définitivement. Storball se reconvertit dans la police. Il vit toujours à Detroit. McDougall mourut en 1984 et Samuel George avant lui en 1982.

mardi 27 février 2018

Poèmes pour petits et grands (33)


Elégie


Je t’ai cherchée
Dans tous les regards
Et dans l’absence des regards,
Dans toutes les robes, dans le vent,
Dans toutes les eaux qui se sont gardées,
Dans le frôlement des mains,
Dans les couleurs des couchants,
Dans les mêmes violettes,
Dans les ombres sous les hêtres,
Dans mes moments qui ne servaient à rien,
Dans le temps possédé,
Dans l’horreur d’être là,
Dans l’espoir toujours
Que rien n’est sans toi,
Dans la terre qui monte
Pour le baiser définitif,
Dans un tremblement
Où ce n’est pas vrai que tu n’y es pas.

(Eugène Guillevic)

lundi 26 février 2018

Ulla Sundström (Nouvelle)


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dimanche 25 février 2018

Pensées plus ou moins correctes (115)


MENSONGE

« Le mensonge n’exclut la vérité qu’en apparence ; vous savez que, dans plusieurs cas, les mensonges – par exemple, pour le psychanalyste, ceux de son patient – sont indicatifs, autant, sinon plus, que la vérité ; et il en sera ainsi pour ceux qui devront interpréter notre message. Müller, en vous disant maintenant ce que je suis en train de vous dire, je ne vous parle plus de la part de nos supérieurs, mais sur la base de mon expérience personnelle, de collègue à collègue, d’homme à homme. Ecoutez-moi : le mensonge est la véritable information que nous avons à transmettre. C’est la raison pour laquelle je ne me suis pas interdit une utilisation discrète du mensonge dans les cas où celui-ci ne compliquait pas le message, où il le simplifiait même. »
(Italo Calvino)
« Les hommes sont les roturiers du mensonge, les femmes en sont l’aristocratie. »
(Etienne Rey)
« Aucun homme n’a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge. »
(Abraham Lincoln)
« J’aime la vérité. Je crois que l’Humanité en a besoin. Mais elle a bien plus grand besoin encore du mensonge qui la flatte, la console, lui donne des espérances infinies. Sans le mensonge, elle périrait de désespoir et d’ennui. »
(Anatole France)
« La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur. »
(Albert Camus)
« Avec l’amorce d’un mensonge, on pêche une carpe de vérité. »
(William Shakespeare)
« Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits. »
(Proverbe africain)

mardi 20 février 2018

Le loup et le renard (Nouvelle)


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samedi 17 février 2018

Poèmes pour petits et grands (32)


Le chaland


Sur l’arrière de son bateau,
Le batelier promène
Sa maison naine
Par les canaux.

Elle est joyeuse, et nette, et lisse,
Et glisse
Tranquillement sur le chemin des eaux.
Cloisons rouges et porte verte,
Et frais et blancs rideaux
Aux fenêtres ouvertes.

Et, sur le pont, une cage d’oiseau
Et deux baquets et un tonneau ;
Et le roquet qui vers les gens aboie,
Et dont l’écho renvoie
La colère vaine vers le bateau.

Le batelier promène
Sa maison naine
Sur les canaux
Qui font le tour de la Hollande,
Et de la Flandre et du Brabant.

Il a touché Dordrecht, Anvers et Gand,
Il a passé par Lierre et par Malines,
Et le voici qui s’en revient des landes
Violettes de la Campine.

Il transporte des cargaisons,
Par tas plus hauts que sa maison :
Sacs de pommes vertes et blondes,
Fèves et pois, choux et raiforts,
Et quelquefois des seigles d’or
Qui arrivent du bout du monde.

Il sait par cœur tous les pays
Que traversent l’Escaut, la Lys,
La Dyle et les deux Nèthes ;
Il fredonne les petits airs de fête
Et les tatillonnes chansons
Qu’entrechoquent, en un tic-tac de sons,
Les carillons.

Quai du Miroir, quai du Refuge,
À Bruges ;
Quai des Bouchers et quai des Tisserands,
À Gand ;
Quai du Rempart de la Byloque,
Quai aux Sabots et quai aux Loques,
Quai des Carmes et quai des Récollets,
Il vous connaît.

Et Mons, Tournay, Condé et Valenciennes
L’ont vu passer, en se courbant le front,
Sous les arches anciennes
De leurs grands ponts ;
Et la Durme, à Tilrode, et la Dendre, à Termonde,
L’ont vu, la voile au clair, faire sa ronde
De l’un à l’autre bout des horizons.

Oh ! la mobilité des paysages,
Qui tous reflètent leurs visages
Autour de son chaland !
La pipe aux dents,
D’un coup de rein massif et lent,
Il manoeuvre son gouvernail oblique ;
Il s’imbibe de pluie, il s’imbibe de vent,
Et son bateau somnambulique
S’en va, le jour, la nuit,
Où son silence le conduit.

(Emile Verhaeren)

jeudi 15 février 2018

Pensées plus ou moins correctes (114)


MEMOIRE

« La mémoire est toujours aux ordres du cœur. »
(Rivarol)
« Il se voit par expérience que les mémoires excellentes se joignent volontiers aux jugements débiles. »
(Michel de Montaigne)
« La seule fonction de la mémoire est de nous aider à regretter. »
(Cioran)

MENACE

« Tous les gens timides menacent volontiers. C’est qu’ils sentent que les menaces feraient sur eux une grande impression. »
(Montesquieu)
« La menace ne sert d’armes qu’aux menacés. »
(Léonard de Vinci)

MENAGE

« Ce qui est grave dans un ménage, c’est quand l’un aime et l’autre pas. Mais s’ils ne s’aiment ni l’un ni l’autre, ils peuvent être très heureux. »
(Alfred Capus)
« Voulez-savoir ce qui fait la plupart des bons ménages ? La conformité des goûts et des humeurs, sans doute. Erreur. Les sens dans la jeunesse, l’habitude dans l’âge mûr, le besoin réciproque dans la vieillesse. »
(Duc de Lévis)

mercredi 14 février 2018

Calvin Russell


Sixième d’une famille de neuf enfants, Calvin Russell passe ses cinq premières années quasiment derrière le comptoir du Sho Nuff Café, où son père Red fait la cuisine et où sa mère Daisy est serveuse. À douze ans, Calvin se met à la guitare et rejoint son premier groupe, The Cavemen. À quinze ans, il fugue à San Francisco. Il survit sur la route grâce à de petits boulots et se retrouve plusieurs fois incarcéré pour des délits mineurs d'adolescent.
Réfractaire au modèle américain de la réussite financière et sociale, il se marginalise et vend du cannabis pour subsister. Arrêté plusieurs fois, il passe une dizaine d'années derrière les barreaux. À la sortie d'un de ses séjours en prison, il se lance dans un périple à travers le Grand Sud et traverse le Rio Grande à Piedras Negras et El Paso. C’est là qu'il commence vraiment à écrire des chansons et à chanter de ville en ville. Il vit en vagabond, mais se fait prendre par les autorités du Mexique, durant l'hiver 1985, avec de l’herbe américaine plein les poches. Inculpé pour importation frauduleuse de stupéfiants, il repasse un an et demi dans les geôles du gouvernement mexicain.
Lorsqu’il revient à Austin en 1986, il travaille comme plombier, mais continue de traîner dans un milieu marqué par l’alcool et la drogue. Il côtoie de nombreux musiciens, parmi lesquels le légendaire Townes Van Zandt, Willie Nelson ou Leon Russell.
Trois ans plus tard, en décembre 1989, au cours d’une soirée d’anniversaire au Continent Club d’Austin fréquenté par de nombreuses gloires locales, Calvin Russell chante dans un coin ses chansons en s’accompagnant d’une guitare acoustique. Personne ne fait attention à lui, sauf Patrick Mathé, le patron de la maison de disques française New Rose, qui se rend régulièrement à Austin. Intrigué autant par le physique du chanteur que par la qualité de ses compositions, Patrick Mathé prend contact avec Calvin Russel qui lui laisse une cassette. C’est cette maquette qui donne naissance à l’album « A Crack In Time » que New Rose publie en France début 1990.
L’accueil est excellent et Calvin ne tarde pas à venir en France pour en assurer la promotion. L’année suivante, il sort « Sounds From The Fourth World », album de la consécration, également enregistré à Austin avec Joe Gracey. Calvin commence à tourner beaucoup en France, remplissant les clubs, alors qu’au Texas on l’ignore toujours. De nombreuses pages de journaux sont consacrées là-bas à l’étonnante aventure de sa carrière européenne, mais sans profit pour sa musique.
En 1992, Calvin Russell revient sur le devant de la scène avec « Soldier ». Dans le prolongement des deux albums précédents, il l’enregistre encore aux Studios Arlyn, mais la production se fait cette fois sous la houlette de Jim Dickinson, empereur du Memphis Sound qui a travaillé avec Ry Cooder et les Rolling Stones.
Début 1994 paraît « Le Voyageur », album live enregistré à l’Olympia, l’Élysée-Montmartre, l’Exo 7 à Rouen et le Zig-Zag à Orléans, reflet d’une tournée marathon dans laquelle Calvin Russell a donné en un an 178 concerts en Europe.
En 1995, sort le très acclamé « Dream Of The Dog », tournant dans sa carrière. « Dream Of The Dog » est le titre d’une vieille légende indienne. La pochette, qui reproduit les dessins d’une couverture indienne, révèle les origines comanches de Calvin, certains des symboles étant originaires de la tribu de son arrière-grand-mère.
L’album suivant « Calvin Russell », (enregistré et mixé à Memphis), est résolument blues et comble à la fois ses fans et les puristes. Pour souffler avant de préparer le prochain, c’est un « best of » que propose Calvin Russell avec « This Is My Life », qui comporte cependant trois nouveaux titres : « Forever Young », « Texas Song » et « It’s All Over Now ».
Alors que paraît « This Is My Life » (1998), au hasard d’un arrêt dans une station-service au Texas, son passé d’adolescent resurgit avec violence. Un policier remarque la saleté des vitres de sa voiture et lui demande d’en descendre. Quand il découvre qu’il se trouve face à un ancien prisonnier, il appelle les maîtres-chiens par radio. Ils trouvent son herbe. Son passeport est confisqué, et cette peccadille risque d’entraîner l’annulation de tous ses sursis, et dix années de prison. Finalement les choses s’arrangent, avec une mise en liberté semi-surveillée sous réhabilitation.
Le 3 avril 2011, il meurt à l’âge de 62 ans d’un cancer du foie.

lundi 12 février 2018

Opération Baucent




samedi 10 février 2018

Un nouveau départ (Nouvelle)

mercredi 7 février 2018

Poèmes pour petits et grands (31)


La ronde des mois


Janvier grelottant, neigeux et morose,
Commande la ronde éternellement ;
Déjà Février sourit par moment ;
Mars cueille frileux une fleur éclose.

Avril est en blanc, tout ruché de rose
Et Mai, pour les nids, tresse un dais clément ;
Dans les foins coupés, Juin s’ébat gaiement,
Sur les gerbes d’or, Juillet se repose.

Derrière Août qui baille au grand ciel de feu
Se voile Septembre en un rêve bleu ;
Le pampre couronne octobre en démence.

Novembre, foulant du feuillage mort,
Fuit l’âpre Décembre au souffle qui mord.
Et le tour fini – sans fin recommence.

(Edouard Tavan)

lundi 5 février 2018

Pensées plus ou moins correctes (113)


MEDISANCE

« Quand les femmes ne prêtent plus à la médisance, elles s’y adonnent. »
(Emile Augier)
« On médit plus d’un ami que d’un ennemi : on le connait mieux. »
(Lucie Paul-Margueritte)

MEDITER

« Apprendre à méditer est le plus grand don que vous puissiez vous accorder dans cette vie. En effet, seule la méditation vous permettra de partir à la découverte de votre vraie nature et de trouver ainsi la stabilité et l’assurance nécessaires pour vivre bien, et mourir bien. La méditation est la route qui mène vers l’éveil. »
(Sogyal Rinpoché)

MEILLEUR

« Je suis capable du meilleur comme du pire. Mais pour le pire, je suis le meilleur. »
(Coluche)

vendredi 2 février 2018

G-Warriors (Roman)





Ouvrage disponible version papier ou e-book ci-dessous