samedi 25 décembre 2010

BONNE ANNEE 2011


JOYEUX NOEL ET BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2011 AUX LECTRICES ET LECTEURS DE CE BLOG !

vendredi 24 décembre 2010

Booker T & the MG's


Biographie :
Le groupe est formé de deux musiciens noirs, Booker T. Jones (pianiste et organiste « électrique ») et Al Jackson (batteur), et de deux blancs, Steve Cropper (guitariste) et Donald "Duck" Dunn (bassiste), tous déjà musiciens d'accompagnement pour Stax.
Après une séance d'enregistrement pour Billy Lee Riley en mai 1962, Cropper, Jackson et Jones, accompagnés du bassiste Lewis Steinberg, gravent deux morceaux, dont Behave Yourself. Le patron de Stax Jim Stewart décide de sortir le disque et leur donne pour nom Booker T. & The M.G.'s. Les initiales M.G. signifient tout simplement « Memphis Group ». La face B du disque, Green Onions, morceau précurseur de blues "blanc", électrique, puissant et plein de swing, construit sur une base blues (à savoir My Babe, de Willie Dixon, ou What I Said), remporte un grand succès auprès des D.J. américains. Il se classe en tête de charts R&B et à la 3e place des charts pop. Après deux autres titres, Steinberg est remplacé par Duck Dunn, qui s'entend à merveille avec Jackson.

De 1963 à 1971, les MG's accompagnent toutes les plus grandes stars de Stax et d'Atlantic : Otis Redding, Sam & Dave, Wilson Pickett, Rufus Thomas, Eddie Floyd, Albert King, etc. Ils gravent également une dizaine d'albums sous leur propre nom, dont Hip-Hug-Her en 1967. Ils jouent au festival Monterey Pop avec Otis Redding. Le titre Soul Limbo est utilisé par la BBC comme jingle pour les programmes de cricket.
Leur discographie contient beaucoup de reprises de succès de l'époque, comme What'd I Say de Ray Charles ou Groovin' des Rascals. Ils obtiennent un gros tube en 1968 avec Hang 'Em High, d'après la musique du film Pendez-les haut et court avec Clint Eastwood. Ils cèdent parfois à la facilité, comme dans l'album McLemore Avenue, une reprise intégrale de l'Abbey Road des Beatles.

Après dix ans, les quatre musiciens surmenés décident de se séparer, non sans enregistrer un dernier album pour Stax : Melting Pot. Ils ont participé à l'enregistrement de plus de six cents disques et ont façonné le son de la soul de Memphis. Dunn et Jackson furent un des duos rythmiques les plus célèbres de l'Histoire. Ils assuraient un tempo métronomique d'une simplicité extraordinairement efficace. Cropper, guitariste de génie, également compositeur, et Jones, n'étaient pas en reste. Ce dernier, parfois remplacé par Isaac Hayes, apportait une touche jazzy à l'ensemble.
Dunn et Booker T. Jones tentent de reformer les M.G.'s en recrutant le guitariste Bobby Manuel et le claviériste Carson Whitsett, mais le décès d'Al Jackson en 1975 met fin à l'entreprise. Steve Cropper et Duck Dunn se retrouvent en 1980 au sein des Blues Brothers. Les trois survivants accompagnent Neil Young lors d'une tournée mondiale en 1990. Ils enregistrent un album de retrouvailles (That's The Way It Should Be) en 1994 et se retrouvent tous trois pour la suite du film The Blues Brothers. Ils sont entrés au Rock and Roll Hall of Fame en 1992 et reçoivent le Grammy Lifetime Achievement Award en 2007.
Green Onions fut repris par Brian Auger.

Discographie :
Green Onions (1962)
Soul Dressing (1965)
And Now! (1966)
In The Christmas Spirit (1966)
Hip Hug-Her (1967)
Back To Back (1967) - live
Doin' Our Thing (1968)
Soul Limbo (1968)
Uptight (1969) - bande originale film
The Booker T Set (1969)
McLemore Avenue (1970)
Melting Pot (1971)
Universal Language (1977)
That's The Way It Should Be (1994)

mardi 23 novembre 2010

BUDDY GUY


Biographie :
George « Buddy » Guy, né le 30 juillet 1936 à Lettsworth (Louisiane), est un musicien américain de blues et de musique rock. Il est le père de la rappeuse Shawnna.
Influencé dès son enfance par John Lee Hooker, Muddy Waters et Howlin' Wolf qui lui donneront plus tard envie d'émigrer vers Chicago, il se fabrique à l'âge de treize ans une guitare de fortune à partir d'une moustiquaire et d'un morceau de bois. Mais, c'est à seize ans que son père lui offre sa première vraie guitare, une deux cordes. Buddy joue alors simplement de la guitare pour passer le temps.
Quelque temps plus tard, alors qu'il est assis sur le seuil de sa maison en train de jouer de la guitare, un inconnu l'aborde, lui dit qu'il le regarde jouer chaque soir et qu'il voudrait lui offrir une guitare neuve. Et c'est ainsi que Buddy se retrouve le lendemain avec une guitare flambant neuve, plus motivé que jamais pour imiter ses idoles. Dès lors, il s'entraîne avec assiduité et se donne rapidement en concert à Bâton-Rouge avec les bluesmen locaux comme le Big Poppa John Tilley Band, Lightnin' Slim, Guitar Slim, Slim Harpo ou Lazy Lester. Mais Buddy sait déjà que son avenir n'est pas dans ce Sud ségrégationniste et pense déjà à partir au Nord des États-Unis. En quête d'un emploi bien payé, il part en 1957 pour Chicago, la ville de ses idoles. À cette époque, il n'imagine pas encore faire carrière dans la musique.

Sweet home chicago buddy guy et eric clapton
envoyé par noodle69. - Regardez plus de clips, en HD !
Arrivé à Chicago, il parcourt la ville pendant plusieurs jours, sans argent, jusqu'à ce qu'il rencontre un homme qui lui demande s'il peut lui jouer de la guitare en échange d'un whisky. Buddy Guy accepte et emballe l'inconnu qui le conduit aussitôt dans une boîte où joue un de ses amis, un certain Otis Rush. Et alors même que Rush s'apprête à partir, Buddy se met à jouer The things I used to do. Otis dira seulement au patron de l'engager.
Dès lors Buddy, qui joue plusieurs fois par semaine, ne tarde pas à attirer un large public et se fait même remarquer par Muddy Waters qui lui prodiguera quelques conseils. Dans cet amas de bars à blues, Buddy croise d'autres jeunes qui eux aussi ne tarderont pas exploser comme Magic Sam, Earl Hooker ou Freddie King. Mais c'est surtout la rencontre avec sa première source d'inspiration, B.B. King, qui restera la plus bénéfique pour Buddy. Sa notoriété grandissante l'entraîne alors sur les différentes scènes de Chicago en compagnie d'autres bluesmen de renom : avec Otis Rush au Club 708 ou encore au Trianon Ballroom avec B.B. King.
En 1958, Buddy rencontre Willie Dixon et enregistre grâce à lui pour le label Cobra Sittin' and cryin' the blues avant de devenir, pour Chess, guitariste de studio, puis en solo. Il enregistre ainsi avec Ike Turner (This is the end), Otis Rush, Sonny Boy Williamson, Muddy Waters et Willie Dixon. Parallèlement à sa carrière de sideman, il enregistre aussi en solo, entre 1958 et 1964, plusieurs 45 tours, Sit and cry, Try to quit my baby..., Broken hearted blues et surtout First time I met the blues qu'on retrouve aujourd'hui réunis sur les deux CD Buddy Guy on Chess vol. 1+2.
Buddy se produira ensuite avec l'harmoniciste Junior Wells sur l'album Buddy Guy & Junior Wells play the blues et sort en 1960 les singles Let me love you baby et Ten years ago. On le retrouve également sur l'album live Blues from Big Bill's enregistré au Copacabana Club à Chicago avec ses amis Howlin' Wolf et M. Waters.
Mais le grand succès n'arrive qu'au milieu des années 1960. Durant les années 1960 et 1970, il enregistre plusieurs classiques du Chicago blues comme A man and the blues, This is Buddy Guy (avec Clapton), Hold that plane et surtout Stone Crazy. Grâce au soutien d'Eric Clapton qui le cite souvent comme une de ses grandes influences, Buddy parvient à toucher facilement le public blanc et part en tournée à travers le monde. En 1965, il joue en Europe à l'American folk blues festival. En 1967, il est cette fois-ci au Mariposa folk blues festival à Toronto. En 1970, il fait la première partie de la tournée française des Rolling Stones. Néanmoins Buddy se fait progressivement oublier des maisons de disques pendant les années 1970.

Les années 1980, marquées par la new wave, mettent l'ensemble des bluesmen à l'écart du succès public. Pendant cette période Buddy Guy sort notamment, avec son ami Junior Wells, Buddy Guy and Junior Wells play the blues, Buddy Guy and the Juniors, Drinkin' TNT ou encore Going back ressorti en 1991 sous le titre Alone & acoustic.
En 1989, Buddy ouvre son club Legend à Chicago. Au début des années 1990 poussé par un renouveau du blues aux États-Unis et en Europe, il sort un album qui relance sa carrière : Damn right, I've got the blues en compagnie de Mark Knopfler, Jeff Beck et Eric Clapton. Il sort juste après, en 1993, l'album Slippin' in et joue au côté de jeunes bluesmen comme Jonny Lang.
En 2001, il sort Sweet Tea, un album lancinant et moite dans la tradition du blues hypnotique de Junior Kimbrough, dont Guy fait quelques reprises dans Sweet Tea, et dont il a recherché le même style de son.
Buddy Guy est aujourd'hui considéré comme une légende du blues, au même titre que BB King, John Lee Hooker, Muddy Waters ou Albert King.
Discographie :
1967 Left My Blues in San Francisco, Chess
1968 A Man & the Blues, Vanguard
1968 This Is Buddy Guy! [Live], Vanguard
1970 Buddy Guy, Junior Wells & Junior Mance Buddy and the Juniors, Blue Thumb
1971 In the Beginning (1958/64), Drive
1972 Buddy Guy & Junior Wells Play the Blues, Atlantic
1972 Hold That Plane!, Vanguard
1974 Drinkin' TNT 'n' Smokin' Dynamite [live], Blind Pig
1977 Live in Montreux, Evidence
1979 Pleading the Blues, Evidence
1979 Buddy & Phil Guy, JSP
1979 Got to Use Your Head, Blues Ball
1980 The Dollar Done Fell, JSP
1981 Stone Crazy!, Alligator
1982 DJ Play My Blues, JSP
1983 Buddy Guy, Chess
1983 The Original Blues Brothers Live, Magnum
1985 Ten Blue Fingers, JSP
1987 Chess Masters, Chess
1987 Complete DJ Play My Blues Session, JSP
1988 Breaking Out, JSP
1988 Live at the Checkerboard Lounge, JSP
1989 I Ain't Got No Money, Flyright
1991 Alone & Acoustic, Alligator
1991 Damn Right, I've Got the Blues, Silvertone
1992 My Time After Awhile, Vanguard
1993 Live At The Mystery Club, Quicksilver
1993 Feels Like Rain, Silvertone
1994 Drinkin' TNT 'n' Smokin' Dynamite, Sequel
1994 Slippin' In, Silvertone (Grammy Award du Meilleur disque de Blues contemporain)
1995 I Cry, Blues Masterworks
1996 Live: The Real Deal, Silvertone
1997 Try to Quit You Baby, Ronn
1998 As Good as It Gets, Vanguard
1998 Heavy Love, Silvertone
1998 Last Time Around -- Live at Legends, Jive
1999 The Real Blues, Columbia River
2001 Sweet Tea, Jive
2002 Blue on Blues, Fuel 2000
2002 Everything Gonna Be Alright, Black & Blue
2003 Blues Singer, Silvertone (Grammy Award du Meilleur disque de Blues traditionnel)
2003 Chicago Blues Festival 1964 [live], Stardust
2005 Bring 'Em In, Jive
2008 Skin Deep, Silvertone
2010 Living proof, Silverstone records

lundi 18 octobre 2010

Evènement au POPB ! ZZ top & les Doobies !





Un jour à marquer d'une pierre blanche, ce samedi 16 octobre 2010, les Doobie Brothers et ZZ top en concert exceptionnel au palais omnisport de Paris-Bercy.La salle était comble. Tous les fans étaient là et n'ont pas été déçu. Les Doobies ont joué une heure sans interruption leur musique rock californien impeccable, très professionnel et toujours plein de fraîcheur même après 40 années de succès. Tom Johnston et ses potes ont dû trouver l'élixir de l'éternelle jeunesse. Huit musiciens sur scène, deux batteries, un rock d'enfer parfois un peu trahi par une sono beaucoup trop puissante qui nuisait un peu aux harmonies soignées d'une musique géniale et qui n'a pas pris une ride...
Entracte, puis arrivées des légendes barbues. A la première note, le public savait qu'ils étaient enfin là, les trois tueurs texans. La classe, la puissance, le rock quoi. Tout est impeccable, règlé au millimètre. L'énergie du blues, du rock et du boogie à l'état pur. 90 minutes de folie absolue. Ils ont rejoué pas mal de tubes, mais ils en ont tellement à leur palmarès qu'il en a manqué à l'appel bien sûr. Le public ravi eut même droit à un bel hommage à BB.King et à Jimi Hendrix, ce qui a permis à Gibbons de démontrer, s'il en était besoin, qu'il est toujours un des très rares véritables guitar-héros de notre temps.
CC.RIDER was here... C'était unique et pas prêt sans doute de se reproduire. Merci la miss...

dimanche 3 octobre 2010

Eagles


Biographie:
Le groupe Eagles a été formé à Los Angeles en 1971 par Glenn Frey.
À ses débuts, le groupe est constitué de quatre membres : Randy Meisner (chant/basse), Bernie Leadon (chant/guitare/banjo), Don Henley (chant/batterie) et son fondateur Glenn Frey (guitare, piano et chant).
Le premier album du groupe sort en 1972 sous le titre de The Eagles. Ce premier album va rencontrer un très grand succès, notamment grâce au titre Take it easy.

Leur second album, Desperado, sort l'année suivante.
En 1974, les Eagles enrôlent un nouveau guitariste, Don Felder. Le groupe va alors enregistrer un troisième album, On the Border, qui aura un tel succès qu'il va à lui seul faire connaître le groupe de part et d'autre de l'Atlantique.
L'année suivante (1975) paraît leur quatrième album, One of These Nights, avec comme titre phare Lyin'Eyes. Peu de temps après la sortie de l'album, Bernie Leadon décide de quitter le groupe. Il est dès lors remplacé par Joe Walsh, le guitariste de James Gang.
En 1976 sort le plus connu de tous les albums du groupe, Hotel California.

Eagles "Hotel California"
envoyé par Origine. - Regardez la dernière sélection musicale.
Certains pensent que la chanson éponyme de l'album a certainement été inspirée par celle de Jethro Tull, écrite par Ian Anderson, 'We Used To Know' sur l'album Stand Up publié en 1969. Mais l'écoute consécutive de ces deux chansons permet seulement de remarquer la similitude de la musique.
En 1979, après le départ du premier bassiste Randy Meisner, remplacé par Timothy B. Schmit, le groupe enregistre un sixième album qu'il croit alors être son dernier, The Long Run. Cet album sera suivi d'un double live, sorti alors que le groupe est officiellement séparé. Les tensions apparues dans le groupe ont fini par le dissoudre. Don Henley disait alors que le groupe ne se reformerait que lorsqu'il "gèlerait en enfer" (Hell Freezes Over).

En 1994, soit quatorze ans après la séparation du groupe, celui-ci fait toujours parler de lui grâce à son titre phare Hotel California. Ce succès va pousser le groupe à se reformer pour une tournée et un nouvel album, Hell Freezes Over, qui est constitué de quatre nouvelles compositions et des plus grands succès du groupe en version "live". Un titre d'un album solo de Don Henley y apparait également (New-York Minute).
Les tensions ont disparu et le groupe dira très ironiquement au début de leur tournée qu' "il ne s'est jamais séparé, il a simplement prit quatorze ans de vacances"! Un DVD suivra cette tournée, avec les morceaux du dernier album, mais aussi d'autres titres des carrières solo de Don Henley (The Heart Of The Matter) et Joe Walsh (Help Me Through The Night). Mais encore une fois, les problèmes ressurgissent et Don Felder finira par être évincé du groupe. Le groupe est donc désormais constitué de Glenn Frey, Don Henley, Joe Walsh et Timothy B. Schmit
Enfin, le groupe signe un double album, Long Road Out Of Eden, dont la sortie en octobre 2007 accompagne leur retour sur scène..
Discographie :
Eagles(1972)
Desperado (1973)
On the Border (1974)
Eagles (1975)
Hotel California (1976)
The Long Run (1979)
Long Road Out Of Eden (2007)

lundi 30 août 2010

Le nouveau roman de B.VIALLET "Les Faux As" maintenant disponible

Acheter LES FAUX AS« Dans la Cité des Asphodèles ou plutôt la téci des Faux As, la vie n'est pas toujours rose. Les jeunes s'ennuient. Certains tiennent les murs et commencent à mal tourner, d'autres se réfugient dans les mondes virtuels. L'amour de Pierre et d'Awa leur permettra-t-il de dépasser les préjugés et des interdits ? »
Véritable suite du « Mammouth m'a tuer », ce roman social ou sociétal est basé sur des faits réels et des expériences vécues, mais présentés différemment pour des raisons déontologiques évidentes. « Toute ressemblance avec des personnes existantes... etc... »
Les lecteurs de http://wwwetpourquoidonc.fr// ont pu en lire plusieurs chapitres en avant-première. Une version papier et/ou fichier pdf est disponible chez :http://www.thebookedition.com/les-faux-as-bernard-viallet-p-43273.html.
Ce livre a été placé au banc d'essai du site MyMajorCompanyBooks. Il doit recueillir les suffrages d'une majorité d'internautes pour pouvoir être proposé à des « producteurs » et être publié chez un grand éditeur. Si ce texte vous a plu, n'hésitez pas à aller le soutenir chez : http://www.mymajorcompanybooks.com/Auteurs/bernardviallet/ . Merci d'avance et bonne lecture à tous.

samedi 21 août 2010

Blue County


Biographie :

Blue County fut créé en 2003 par Aaron Benward et Scott Reeves, deux chanteurs et acteurs amis de longue date. Engagés par Curb Records la même année, le duo sortit son premier single "Good Little Girls" qui fut N°11 au Billboard country charts au début de 2004, et fut le premier de quatre qui figurèrent sur leur album éponyme produit par Dann Huff. En 2004 également, le duo se produisit au Country Music Association Music Festival.

Après "Good Little Girls" arriva le single "That's Cool", qui arriva 24ème dans les charts country. "Nothing but Cowboy Boots" et "That Summer Song" suivirent en 2005, arrivant respectivement 38ème et 53ème. Leur 5ème single, "Firecrackers and Ferris Wheels", en 2006, n'entra pas dans les charts. Leur dernière production pour Curb fut "I Get To", qui, à l'instar de "Firecrackers and Ferris Wheels" ne fut jamais inclus dans un album. Après avoir enregistré deux chansons pour la bande sonore de « the Evan Almighty », Blue County quitta Curb en 2007.
Benward rejoignit Brian McComas dans le groupe Dirt Road Hotel à la fin des années 2000.
Discographie :
2004 : Blue County

mardi 27 juillet 2010

BR5-49


Biographie:
BR549 (dont le nom se prononce BR 5-49 est un groupe américain de musique country qui fut fondé en 1993 et qui comprenait au départ Gary Bennett (chanteur et choeurs, guitare acoustique), Don Herron (steel guitar, Dobro, violon, mandoline, guitare acoustique), "Smilin'" Jay McDowell (basse), Chuck Mead (choeur, guitare acoustique et electrique), et "Hawk" Shaw Wilson (batterie, choeurs). Bennett and McDowell quittèrent le groupe en 2001, Chris Scruggs et Geoff Firebaugh les remplacèrent. Plus tard, Firebaugh and Scruggs quittèrent aussi le groupe; Mark Miller devint le troisième bassiste.

BR549 a publié six albums et deux EPs, dont trois chez Arista Nashville et deux chez Dualtone Records. Le premier album du groupe eut trois chansons classées au Billboard country, dont "Cherokee Boogie" en 1996.
BR542 est souvent classé comme groupe d'alternative country alors qu'il oscille entre le traditionnel, le swing, le rockabilly et le progressive.
Leur nom bizarre viendrait du numéro de téléphone d'un vendeur de voitures d'occasion dans la série télévisée humoristique Hee Haw de Junior Samples.

Discographie :
1996 : BR5-49
1998 : Big Backyard Beat Show
2000 : Coast to Coast
2001 : This is BR549
2004 : Tangled in the Pines
2006 : Dog Days

samedi 5 juin 2010

CLIFTON CHENIER


Biographie:
Clifton Chenier (né à Opelousas, près de Lafayette, le 25 juin 1925 - Mort à Lafayette, le 12 décembre 1987) était un musicien de zydeco, un mélange de musique cajun et créole avec des influences de jazz, de blues. Il jouait de l'accordéon.
Il apprend très jeune à jouer de l'accordéon grâce à son père Joseph Chenier. Il commence à jouer dans les bals du samedi soir avec son frère Cleveland Chenier à la washboard (littéralement "planche à laver", instrument de musique appelé "frottoir" en Louisiane).
En 1945 il quitte la ferme familiale pour aller travailler dans les champs de canne à sucre. Il part ensuite vers Lake Charles rejoindre son frère Cleveland. Il y rencontre d'autres musiciens de zydeco et affine son style.

Sa carrière professionnelle commence en 1954, quand il signe avec Elko Record et enregistre Cliston's blues (sous le nom de Cliston Chanier) qui fit un succès local. Il continue avec Ay-téte-fee (Hé, petite fille, l'orthographe du titre cadien a connu beaucoup de variantes !) qui le fit connaître plus largement.
Il fait de nombreuses tournées avec les Zydeco Ramblers et signe avec Chess Records en 1956. Le label Chess ne fait pas trop de publicité à ses disques. Il le quitte en 1958 et s'installe à Houston.
Il signe enfin chez Arhoolie Records en 1964 qui élargit son audience au public blanc. L'Europe l'accueille en 1969 à l'American Folk Blues Festival.

En 1973 il signe la musique du film d'Alain Corneau France société anonyme. En 1979 on lui diagnostique un diabète grave et on doit l'amputer d'un pied.
Sa carrière est couronnée par un Grammy Award dans les années 1983.
Il meurt en 1987 d'une maladie des reins.
Son fils C.J. Chenier a pris la relève et continue sa musique en produisant des concerts et des disques.
Discographie :
Clifton Sings the Blues (2004)
Louisina Blues & Zydeco/Bon Ton Roulet (2001)
Live at Grant Street (2000)
Comin' Home (2000)
Live at 1966 Berkeley Blues Festival (2000)
Cajun Swamp Music (1999)
Bayou Bayou (1999)
In New Orleans (1998)
Zydeco Sont Pas Sale (1997)
I'm Coming Home (1996)
On Tour (1996)
We're Gonna Party (1994)
Live at St. Mark's (1988)
60 Minutes with the King of Zydeco (1988)
Bogalusa Boogie (1987) * Sings the Blues (1987)
The King of Zydeco (1985)
Live! at the Long Beach & San Francisco Blues Festivals (1985)
Country Boy Now (1984)
The King of Zydeco Live at Montreux (1984)
I'm Here! (1982)
Live at San Fransisco Blues Festival (1982)
Blues & Zydeco (1981)
Boogie 'n' Zydeco (1980)
Bayou Soul (1979)
Clifton Chenier & His Red Hot Louisiana Band in New Orleans (1979)
Clifton Chenier and His Red Hot Louisiana Band (1978)
Cajun Swamp Music Live (1978)
Frenchin' the Boogie (1976)
Bagalusa Boogie (1975)
Out West (1974)
Clifton Chenier Live (At a French-Creole Dance) (1973)
Bayou Blues (1970)
King of the Bayous (1970)
Clifton's Cajun Blues (1970)
Louisiana Blues (1969)
Black Snake Blues (1966)
Louisiana Blues & Zydeco (1965)

samedi 8 mai 2010

The Dixie Chicks


Biographie:
Les Dixie Chicks sont un trio féminin américain de musique country formé par Emily Robison, Martie Maguire et Natalie Maines. Elles sont le deuxième groupe féminin meilleur vendeur, tous genres confondus, derrière les Destiny's Child.
Le groupe a été formé en 1989 à Dallas (Texas). Après des années de lutte et de changements personnels, la musique country et pop des Dixie Chicks a atteint un succès phénoménal, qui a débuté à la fin des années quatre-vingt-dix avec des tubes comme Wide Open Spaces, Cowboy Take Me Away et Long Time Gone. Jusqu'en 2007, elles ont remporté 14 Grammy Awards. Le groupe commence à être bien connu aux États-Unis pour leurs personnalités animées, leur virtuosité, leur goût de la mode et leurs commentaires francs à propos de la politique.

En particulier, les critiques publiques émises par la chanteuse Natalie Maines à propos du Président américain George Walker Bush, à la veille de l'invasion de l'Irak en 2003, ont abouti à une polémique considérable pour le groupe, qui leur a coûté près de la moitié de leur public aux États-Unis, comme relaté dans le documentaire sorti en 2006 Dixie Chicks: « Shut Up and Sing » (Fermez-là et chantez !)



Lors de la 49e cérémonie des Grammy Awards (2007), les Dixie Chicks ont remporté les cinq Grammy Awards pour lesquels elles étaient nominées, dont celui de l'Album de l'Année. Elles interprètent ce vote entre autres comme une réaction à la tempête qui avait été causée par les critiques de Natalie Maines.


Discographie :
Avec les membres initiaux:
1990: Thank Heavens for Dale Evans
1992: Little Ol' Cowgirl
1993: Shouldn't a Told You That
Avec Natalie Maines:
1998: Wide Open Spaces
1999: Fly
2002: Home
2003: Top of the World Tour: Live
2006: Taking the Long Way

dimanche 4 avril 2010

Fats Domino


Biographie :
Fats Domino, de son vrai nom Antoine Dominique Domino, né le 26 février 1928 à La Nouvelle-Orléans, est un chanteur américain de Rhythm and blues, l'un des pionniers du rock'n'roll. Pianiste dont le jeu est souvent qualifié de Boogie-woogie, il fut influencé par Amos Milburn. Il est l'auteur du rock Ain't That A Shame et le plus célèbre interprète de la ballade de 1940 Blueberry Hill.

On peut reconnaître à Fats d’avoir donné un style et un son particulier à la musique rock, dite révolutionnaire à l’époque, même s'il y avait peu de paroles choquantes ou scandaleuses. Pour Fats, ses chansons n’étaient pas révolutionnaires et ne faisaient qu’amplifier ses racines et ses traditions afro-américaines d’origine créole et catholique, mais elles étaient nouvelles pour la majorité de la population américaine. C’était plutôt une menace au statu quo des blancs dans la musique.

Fats Domino - Blueberry Hill
envoyé par LeBalayeur. - Regardez plus de clips, en HD !
Il est reconnu pour son r&b sensuel d’origine créole que les musiciens et musicologues identifient souvent comme du « boogie-woogie ». Ce qui le distingue des autres musiciens, même ceux qui ont repris ses chansons, c’est son rythme original et unique (qu’il appelait le « Big Beat ») et sa voix enrouée. Ce « Big Beat » est vite devenu synonyme de l’expression rock ‘n’ roll permettant facilement aux spectateurs de danser au rythme de ses chansons. Son rythme syncopé fut la racine du ska Jamaïque, précurseur du reggae. Ses notes triolets, au piano, sont utilisées dans tous les genres de musiques populaires.
Fats Domino est parmi les dix premiers honorés dans le Rock ‘n’ Roll Hall of Fame. Lors de la cérémonie,Billy Joel l’introduisit en le remerciant d'avoir donné au piano tant d’importance dans les instruments du rock ‘n’ roll.
Même si Domino a été l’artiste rock ‘n’ roll le plus célébré, avec le plus grand nombre d'admirateurs fervents après Elvis dans les décennies 1950 et 1960, il est aujourd’hui celui qui est le plus oublié étant même absent des grandes encyclopédies de la musique rock telles que « The Rough Guide to Rock » et « The Great Rock Discography (1st Edition) ».
Discographie :
1949: The Fat Man
1955: Carry on Rockin’
1956: Rock and Rollin’
1957: This is Fats Domino!
1958: Here stands Fats Domino
1958: This is Fats
1958: The Fabulous "Mr. D"
1959: Let's play Fats Domino
1959: Fats Domino Swings
1960: A lot of Dominoes
1961: I miss you so
1961: Let the four winds blow
1961: What a party
1962: Twistin’ the Stomp
1962: Million Sellers by Fats
1963: Here comes...Fats Domino
1964: Fats on Fire
1965: Getaway with Fats Domino
1965: Domino ’65 (Live)
1968: Fats is back
1970: Fats
1974: Live at Montreux - Hello Josephine (Live ’73)
1979: Sleeping on the Job
2006: Alive and kickin´
2007: Greatest Hits - Walking To New Orleans

dimanche 21 mars 2010

COUNTRY RENDEZ-VOUS CRAPONNE 2010

En avant première, les principaux invités du festival qui aura lieu les 23, 24 et 25 juillet 2010 :
Ray Wylie Hubbard



RADNEY FOSTER



ROBERT EARL KEEN (Images Hubble)



GRASCALS



DALE ANN BRADLEY



QUEBE SISTERS



SUSAN HICKMAN



BIG JOHN MILLS



LUCKY TUBB



LONE STAR SWING



MITCH WEBB & SWINDLES



MISS LESLIE & HER JUKE-JOINTERS



DOC MARSHALLS



KEVIN BUCKLEY

mercredi 17 mars 2010

Cephas & Wiggins


Biographie :
Cephas & Wiggins fut un duo de blues acoustique composé du guitariste John Cephas (4/09/1930 – 4 Mars 2009) et de l'harmoniciste Phil Wiggins (né le 8 Mai1954). Ils se rendirent célèbres par un style de musique traditionnelle appelé « Piedmont Blues ».
Tous deux étaient originaires de Washington D.C., bien que Cephas soit de 25 ans plus agé que Wiggins. Ils firent connaissance à une jam-session du Smithsonian's Festival of American Folklife en 1975 ou 1976, et commencèrent à jouer ensemble dans le groupe Wilbert "Big Chief" Ellis's band. A la mort d' Ellis, ils prirent la décision de continuer à jouer mais en duo.
En 1980, Cephas & Wiggins furent découvert par deux musicologues allemands, Siegfried Christmann et Axel Kustner qui les enregistrèrent.
En 1986, Cephas & Wiggins sortirent Dog Days of August, leur premier album américain sur le label Flying Fish Records. En 1989, Cephas fut récompensé au titre du National Heritage Fellowship.
Il y eut encore deux albums chez Flying Fish. Ensuite, ils quittèrent ce label pour en produire un chez Chesky Records basé à New-York, et quatre autres chez Alligator Records.
Cephas est décédé de mort naturelle le 4 Mars 2009 à l'âge de 78 ans. En 2008, le duo avait enregistré un dernier disque, Richmond Blues chez Folkways Records.



Discographie :

1981 Living Country Blues USA Vol. 1 (L+R)
1984 Sweet Bitter Blues (L+R, reissued by Evidence Records in 1994)
1985 Let It Roll: Bowling Green (Marimac)
1986 Dog Days of August (Flying Fish)
1987 Guitar Man (Flying Fish)
1988 Walking Blues (Marimac)
1992 Flip, Flop & Fly (Flying Fish)
1993 Bluesmen (Chesky)
1996 Cool Down (Alligator)
1999 Homemade (Alligator)
2002 Somebody Told the Truth (Alligator) U.S. Blues #6[9]
2006 Shoulder to Shoulder (Alligator)
2008 Richmond Blues (Smithsonian Folkways)
[edit]
1998 Goin' Down the Road Feelin' Bad (Evidence) compilation of L+R materials
2000 From Richmond to Atlanta (Rounder) compilation of Flying Fish materials

mercredi 10 mars 2010

Festival country de MIRANDE

A l'affiche du festival country 2010 de Mirande (Gers) du 13 au 18 juillet...
(Pour plus d'info :
http://www.country-musique.com/)

LAURETTE CANYON



LAS VARGAS



TRANS ZEB EXPRESS



BURNING DUST



BILLY CURTIS



MISS LAUREN MARIE



RICK BROUSSARD



MITCH JACOBS



JIM STRINGER



WELDON HENSON



CELTIC SAILORS



ROSE MARY LOU



HORTON BROTHERS



MIKE SANCHEZ



ROGER WALLACE



HUGUES AUFFRAY



SANSEVERINO

mardi 16 février 2010

Johnny Cash


Biographie :

Johnny Cash (né J.R. Cash à Kingsland, Arkansas, États Unis, et décédé le 12 septembre 2003 à Nashville, Tennessee) était un chanteur, guitariste et auteur-compositeur de musique country américain. Il a également pratiqué les styles Rock and Roll, Rockabilly, Blues, Folk ou encore Gospel.
Avec 90 millions d'albums vendus au long de ses cinquante années de carrière, il est considéré comme une figure majeure de la musique américaine du xxe siècle.
Il est aussi connu pour son engagement politique et son action en faveur des détenus pénitentiaires devant lesquels il s'est souvent produit.
Johnny Cash naît le 26 février 1932, pendant la Grande Dépression, dans une famille pauvre et rurale d'origine écossaise de Kingsland, Arkansas, États-Unis. Ses parents ne pouvant s'entendre sur le prénom à donner au jeune garçon, il est seulement baptisé des initiales J.R. Il adoptera le prénom John au moment de son engagement dans l'armée de l'air des États Unis, qui ne veut pas d'un soldat doté de seules initiales, puis prendra Johnny comme nom de scène en 1955.
Dès l'âge de cinq ans, il travaille avec sa famille dans les champs de coton et y est imprégné des chants des travailleurs. Le sud des États-Unis est alors baigné par le folk, les hymnes religieux, le gospel et la country. Les temps sont durs et les difficultés de la famille, qu'elles soient dues aux conséquences de la Grande Dépression ou à une inondation, inspireront plusieurs des futures chansons de Cash. Fasciné par les chansons entendues à la radio, le jeune J.R. reçoit l'enseignement musical de sa mère et d'un ami d'enfance, et commence très tôt à jouer de la guitare et à écrire des chansons. Il se produira même à la radio avant même d'être sorti du lycée.

Très proche de son frère Jack, de deux ans son aîné, Cash reste définitivement marqué par la mort de celui-ci, qui est presque coupé en deux par une scie circulaire sur laquelle il travaillait, à l'âge de 14 ans. Cash était absent lors du drame, et a exprimé à de nombreuses reprises la culpabilité qu'il ressentait quant à cet événement, affirmant voir souvent son frère en rêve.
Après plusieurs expériences de travail difficiles dans plusieurs domaines, Cash s’enrôle dans l’US Air Force et est envoyé à San Antonio, au Texas, pour y être entraîné à l'interception de communication radio codées. Il part ensuite pour la base aérienne de Landsberg, en Allemagne. Il y restera trois ans, pendant lesquelles il écoute les communications des soviétiques, achète sa première guitare et forme son premier groupe. Il est démobilisé le 3 juillet 1954, avec le grade de sergent, et retourne vivre au Texas. Un mois plus tard, le 7 août, il épouse Vivian Liberto (1934-2005), qu'il avait rencontrée au cours de sa formation militaire. Ils auront quatre filles, Rosanne (née le 24 mai 1955), Kathy (née le 16 avril 1956), Cindy (née le 29 juillet 1958) et Tara (née le 24 août 1961), mais leur mariage ne résistera pas à la vie mouvementée de Cash, à ses problèmes avec l'alcool et les drogues et à son infidélité, et ils divorceront en 1966.

En 1954, Johnny Cash et sa femme déménagent à Memphis, dans le Tennessee, où il travaille comme vendeur tout en étudiant pour devenir speaker à la radio. Il passe ses nuits à répéter avec deux amis musiciens, le guitariste Luther Perkins et le contrebassiste Marshall Grant, qui se font appeler les Tennessee Two. Il trouve finalement le courage de solliciter une audition à la maison de disque de Sam Phillips, Sun Records, berceau du Rock and Roll blanc dont elle accueille notamment les pionniers Elvis Presley et Jerry Lee Lewis. Peu impressionné par le gospel que lui présente le groupe, Phillips les encourage à trouver leur propre son, et finit par les signer lorsque Cash lui chante les chansons qu'il a lui même écrites, dans le style frénétique qui fera la célébrité de son groupe. Leur premier enregistrement pour Sun, comprenant "Hey Porter" et "Cry Cry Cry", sort en 1955 et se vend raisonnablement bien.
Dès lors, tout s'accélère : le single suivant de Cash, Folsom Prison Blues, atteint la 5e place des meilleurs ventes country, puis I Walk The Line se classe premier. Suit en juin 1957 Home of the Blues, après quoi Cash devient le premier artiste Sun à sortir un album, les singles régnant alors en maître sur le marché du disque. Mais le label de Sam Phillips devient rapidement trop petit pour Cash, pourtant son artiste le plus vendeur : Elvis Presley a déjà quitté Sun, et Phillips se concentre désormais sur la carrière de Jerry Lee Lewis. En 1957, à la recherche de plus de liberté artistique, le chanteur accepte l'offre alléchante de la compagnie de disque Columbia Records. Sur cette étiquette, il enregistre au début des années 1960, Don’t Take Your Guns to Town et The Ballad of Ira Hayes.

A la même époque, il tourne avec la Carter Family, famille de musiciens country légendaire aux Etats Unis. Une relation ambiguë naît entre Cash et l'une des filles de la famille, June Carter, chacun étant de son côté marié et chargé de famille.
Au début des années 1960, Cash commence à consommer de grandes quantité d'alcool et de drogues, notamment pour tenir lors des longues et difficiles tournées (comptant pas moins de 300 spectacles par an, souvent dans des lieux très éloignés qu'il faut rejoindre en voiture). Il devient rapidement dépendant des amphétamines et des barbituriques, qui affectent grandement son comportement. Pendant quelque temps il partage un appartement à Nashville avec le chanteur country Waylon Jennings, lui aussi dépendant des amphétamines. Cash affirmera plus tard avoir essayé "toutes les drogues qu'on pouvait essayer".
Bien que perdant peu à peu tout contrôle sur sa vie, Cash reste très productif et les succès continuent : en 1963 sort le titre Ring of Fire, chanson écrite par June Carter et Merle Kilgore et décrivant le "cercle de feu" entourant le chanteur, référence à sa dépendance à l'alcool et à la drogue. Avec son arrangement original de cuivres dans le style des mariachis, une idée de Cash, la chanson atteint la 1ère place des charts country, et entre au Top 20 des ventes de disques Pop.
En juin 1965, le camion qu'il conduit prend feu, provoquant un vaste feu de forêt qui détruit plusieurs kilomètres carrés de bois dans le parc national de Los Padres en Californie, dévastant trois montagnes et tuant 49 des 53 condors -espèce protégée- qu'abritait le parc. Ne montrant guère de remords au cours de son procès, Cash est condamné à une amende de 125 172 dollars, dont il finira par payer 82 000. Cash affirmera être la seule personne jamais poursuivie par le gouvernement américain pour avoir déclenché un feu de forêt.
En 1965 il est arrêté à El Paso (au Texas) par la brigade des stupéfiants, qui le soupçonne de transporter de l'héroïne depuis le Mexique, mais il est rapidement relâché, on ne trouve, cachés dans son étui de guitare, que des amphétamines et barbituriques légaux, pour lesquels il dispose d'une ordonnance. Il est néanmoins condamné à une peine avec sursis. Il est à nouveau arrêté le 11 mai 1965, à Starkville, Mississippi, pour s'être introduit en pleine nuit dans un jardin privé dans le but d'y cueillir des fleurs. Ce sera la source de sa chanson Starkville City Jail. Malgré ces incidents, Cash ne passera jamais plus d'une nuit en prison, ce qui ne l'empêchera pas de cultiver une image romantique de détenu endurci, de nombreux fans croyant réellement qu'il a passé des années au pénitencier de Folsom.

Au milieu des années 1960, Cash sort plusieurs albums concept, dont Bitter Tears en 1964, sur le thème des indiens d'Amérique, et Ballads Of the True West en 1965, disque expérimental qui mêle chansons traditionnelles du Far West et interventions parlées. C'est la pire période de ses problèmes de drogue, et son comportement erratique provoque son divorce d'avec sa première femme et de nombreuses annulations de concerts. Ce qui ne l'empêche pas d'obtenir en 1967 un Grammy Award, avec June Carter, pour la chanson Jackson.
En 1968, Cash parvient à se sevrer de la drogue. Il affirmera dans son autobiographie avoir eu une révélation surnaturelle après une tentative de suicide sous l'influence de la drogue. Il serait descendu dans une caverne pour y mourir, mais le souffle de Dieu l'aurait poussé à en sortir et à recommencer sa vie. Il vit cet épisode, réel ou fantasmé, comme une véritable seconde naissance. Plus prosaïquement, il reçoit l'aide de June Carter et de sa famille (dont sa mère Maybelle Carter), qui s'isolent chez lui pendant un mois pour s'occuper de sa désintoxication. Cash redécouvre sa foi religieuse, célébrant l'évenement par une cérémonie dirigée par le Pasteur Jimmy Rodgers Snow, fils du célèbre musicien country Hank Snow. Il demande la main de June Carter, qui a promis de l'épouser quand il serait "clean", sur scène au cours d'un concert au Londons Garden, à London au Canada, le 22 février 1968.

Impressionné en Allemagne par le film documentaire Inside the Walls of Folsom Prison (1951), Johnny Cash s'est intéressé au sort des détenus, inspirant son célèbre morceau Folsom Prison Blues, et son image romantique de prisonnier. A la fin des années 1960, il commence à se produire pour les pensionnaires de diverses prisons des États Unis. En résulteront deux célèbres albums live, Johnny Cash at Folsom Prison (1968) et Johnny Cash at San Quentin (1969).
A noter que l'album At Folsom Prison fut originellement édité dans une version censurée, débarrassée des diverses grossièretés proférées par Cash et le public au cours du concert. Les rééditions sur CD présentent l'intégralité du spectacle et des échanges entre les chansons, bien qu'une partie des réactions du public soient en fait des sons enregistrés en studio et ajoutés au mixage. L'album Johnny Cash at Folsom Prison figure dans le National Recording Registry de la Bibliothèque du Congrès, et a été classé dans la liste Les 500 plus grands albums de tous les temps du magazine Rolling Stone.
A l'occasion des concerts à la prison de Folsom, Cash rencontre le détenu Glen Sherley, lui-même chanteur country, dont il interprète la chanson Greystone Chapel, qui figure sur l'album live. La partition lui avait été donnée la veille seulement par le pasteur de la prison. Cash prendra ensuite fait et cause pour Sherley, parvenant à faire démarrer sa carrière de chanteur et même à le faire libérer de prison. Mais Sherley supportera mal la liberté et la vie de musicien célèbre, retombera dans l'anonymat dans les années 1970 avant de se suicider en 1978. Cet échec n'empêchera pas Cash de continuer à s'engager politiquement pour améliorer le sort des prisonniers aux États-Unis.

De 1969 à 1971, Johnny Cash présente sa propre émission de télévision, enregistrée au Ryman Auditorium de Nashville : The Johnny Cash Show, sur la chaîne américaine ABC. Il y reçoit régulièrement la Carter Family ou Carl Perkins, mais aussi des artistes plus contemporains, souvent assez éloignés des goûts de son public le plus conservateur : Neil Young, Louis Armstrong, Kenny Rogers and The First Edition, James Taylor, Ray Charles, Eric Clapton (au sein du groupe Derek and the Dominos), Kris Kristofferson et Bob Dylan.
Cash avait rencontré Dylan au milieu des années 1960. Admirateurs de longue date l'un de l'autre, ils étaient devenus amis alors qu'ils étaient voisins à Woodstock, dans l'État de New York, à la fin des années 60. Cash a contribué à relancer la carrière de Dylan après les années de réclusion de celui-ci suite à son accident de moto de 1966, chantant en duo avec lui sur l'album Nashville Skyline et en rédigeant les notes de pochette, pour lesquelles il obtiendra un Grammy Award.

Kris Kristofferson, quant à lui, commençait à se faire un nom en tant qu'auteur-compositeur lorsque son passage au Johnny Cash Show donna à sa carrière un sérieux coup de pouce. Cash refusa en effet, contre l'avis des cadres de la chaîne, de lui faire changer les paroles de la chanson Sunday Mornin' Comin' Down, qui comprenait une allusion à la drogue : "On a Sunday morning sidewalk / I'm wishin', Lord, that I was stoned" ("Sur ce trottoir le dimanche matin / Mon Dieu, que j'aimerais être défoncé").
Au début des années 1970, Cash est connu comme "The Man in Black" ("l'Homme en Noir") à cause de ses tenues de scène noires, qui contrastent fortement avec les tenues de scènes des autres groupes country de l'époque, généralement vêtus de chapeaux de cowboys et de costumes bariolés, mais aussi car il portait également du noir en dehors de la scène, dans sa vie quotidienne. En 1971, Cash écrit la chanson The Man in Black, renforçant encore cette singulière image. Aujourd'hui encore, on en trouve des traces dans la culture américaine : ainsi les uniformes noirs de la marine des États Unis sont surnommés des "Johnny Cashes".

Au milieu des années 1970, la popularité de Cash commence à décliner, ainsi que ses ventes de disques. Il enregistre alors notamment des pièces d’auteurs progressistes tels que Bob Dylan, Kris Kristofferson et Nick Lowe. Ces collaborations ne sont pas sans prix : de nombreuses stations de radio country boycottent ce nouveau style à la faveur d’artistes au son plus populaire. Cash se lance alors dans la rédaction de son autobiographie, intitulée The Man in Black, qui est publiée en 1975 et se vend à plus d'1,3 millions d'exemplaires.
En 1980, Cash devient le plus jeune lauréat vivant du Country Music Hall of Fame. Ses années 1980 sont toutefois assombries par des problèmes de santé, un succès discographique amoindri et la fin de son association avec Columbia Records. Cash continue tout de même à parcourir l’Amérique à bord de son bus de tournée, tant en solo qu’avec ses amis Waylon Jennings, Willie Nelson et Kris Kristofferson, au sein du supergroupe The Highwaymen. Formé au milieu des années 80, le quatuor réalisera avec succès deux albums.
En 1983, il retombe momentanément dans ses problèmes de dépendance aux drogues, suite à l'absorption d'analgésiques à l'hôpital, où il est soigné après avoir été blessé par un animal dans sa ferme. De retour à l'hôpital pour des problèmes de cœur en 1988, Cash refuse cette fois l'usage d'anti-douleurs, bien que devant subir un double pontage !

La carrière de Cash, ainsi que ses relations avec l'establishment de la musique country à Nashville, sont au plus bas dans les années 1980. Vexé par la passivité de Columbia Records, qui ne fait à cette époque plus aucun effort de promotion à son égard, il enregistre une chanson et une vidéo auto-parodiques, « Chicken in Black » (« Le Poulet en Noir"), dans laquelle son cerveau est transféré dans le corps d'un poulet, tandis qu'on lui transplante l'encéphale d'un braqueur de banques. L'effet ne se fait pas attendre, et son contrat avec Columbia est rapidement rompu.
En 1986, Cash retourne aux studios Sun, où il a fait ses débuts, pour enregistrer avec Roy Orbison, Jerry Lee Lewis et Carl Perkins l'album Class of '55.
En 1997, on diagnostique à Johnny Cash une maladie neurodégénérative, le syndrome de Shy-Drager. Le diagnostic est ensuite changé en neuropathie associée au diabète. L'année suivante, il est hospitalisé pour une pneumonie sévère, qui endommage ses reins. La maladie force Cash à restreindre ses activités musicales et ses tournées, ce qui ne l'empêche pas d'enregistrer les albums American III: Solitary Man (2000) et American IV: The Man Comes Around (2002), qui contiennent de nombreuses allusions à ses problèmes de santé. Le second contient notamment une reprise du morceau Hurt du groupe de Rock Industriel Nine Inch Nails, particulièrement saluée par la critique et le public.
Le 15 mai 2003, June Carter décède d'une complication chirurgicale, à l'âge de soixante-treize ans. Suivant le voeux de son épouse, Cash continue à travailler, se produisant notamment en concert avec la Carter Family. Il donne son ultime concert le 5 juillet 2003, et décède à son tour le 12 septembre 2003, au Baptist Hospital de Nashville, seulement quatre mois après son épouse. Johnny Cash est inhumé avec June Carter près de leur maison, au Memorial Gardens de Hendersonville, Tennessee.

vendredi 12 février 2010

Hollywood Argyles


Biographie:
Les Argyles Hollywood étaient furent de doo-wop fondé par le producteur / compositeur Kim Fowley, étudiant à l'université High School dans l'ouest de Los Angeles. Ils firent un tube "Alley Oop" en 1960, puis disparurent.
Selon Gary Paxton - qui, à l'époque, était la moitié de Skip & Flip ( "It Was I", "Cherry Pie") - "Alley Oop" a été écrit par Dallas Frazier comme un air de country:
« Quant au nom, Kim Fowley et moi vivions dans un studio à 15 $ la semaine à Hollywood .... Comme j'étais encore sous contrat (à Brent Records), je ne pouvais pas mettre mon nom sur « Alley Oop ». Voyant que le studio était à l'angle de Hollywood Blvd. et de la rue Argyle, j'ai donné au groupe de nom « Hollywood Argyles ». 

«À part moi, il n'y avait pas de réel Hollywood Argyles. Tous les autres sur la piste étaient soit des amis soit des musiciens de studio à qui j'ai donné 25 $ chacun pour la session. Lorsque "Alley Oop" soudainement a décollé et queles gens ont voulu nous réserver pour des concerts, il n'y avait pas vraiment de groupe.
Quand "Alley Oop" a été produit par Kim Fowley, le déjà célèbre Sandy Nelson était là, comme percussionniste.
Il a d'ailleurs rappelé: "Tous les participants étaient complètement ivres au moment où ils ont enregistré cette chanson ...."