mercredi 29 juillet 2009

Line Dance (Bonus Craponne)


A Craponne, les line dancers venus particulièrement nombreux s'en sont donné à coeur joie aussi bien sur les deux grandes pistes de danse du festival officiel que sur les place de la ville. Ces deux vidéos sont de moi. Excusez la qualité technique. Je suis plutôt néophyte et il fallait filmer à bout de bras au-dessus des têtes des spectateurs !



COUNTRY RENDEZ VOUS/ CRAPONNE 2009


Pendant 3 jours, les 24, 25 et 26 juillet, les collines auvergnates autour du village de Craponne sur Arzon ont pris comme chaque année un petit air de Far West à l’occasion de cette 22ème édition du meilleur et du plus important festival country d’Europe. Le temps fut un peu frais voire glacial dans les nuits de vendredi et de samedi, mais heureusement sans pluie à part quatre gouttes d’eau dans l’après midi. Un public nombreux et fervent se pressait à tous les concerts. Tous les terrains de camping improvisé sur les prairies alentour ainsi que le petit bois réservé aux bikers étaient bondés. Jamais vu autant de monde. Il faut dire que le spectacle offert valait le déplacement…
Sur les deux places du village le festival « off » fut de très bon niveau et très largement suivi par le public.

Un bon point très particulier pour Dan Galli & the Driftin’Boys pour la qualité de sa prestation et de ses reprises des grands standards « revival » (Johhny Cash, Elvis Presley, Fats Domino, Hank Williams).

Bravo aussi à Kevin Buckley pour son repertoire énergique et ses reprises des plus grands actuels :


Le festival “officiel” a duré trois jours. Un vrai marathon de country, rock, blue grass, hillbilly, americana, honky tonk, rockabilly. Au total 16 groupes, on était gate cette année !
Le coup d’envoi des festivités fut donné le vendredi 24 à 19 h. Tahiana et son country « ethnique » eut le redoutable honneur d’ouvrir le bal et de prouver que la musique populaire n’a pas de frontières et qu’on peut parfaitement interpréter de la country en… malgache !

Avec Paula Nelson, la fille de l’immense Willie Nelson, on monta d’un cran… A croire que le talent est héréditaire. On avait eu l’exemple d’Arlo Guthrie, le fils de Woody, en voilà un autre !

La belle Paula sut déchainer un country rock d’excellente qualité. A Austin, c’est une étoile montante, elle dispose d’une belle voix et d’une bonne présence en scène, mais elle est encore un peu statique.

La soirée continua avec un grand gaillard, W C Edgar qui accompagna à la steel-guitar les plus grands comme Alan Jackson, Dale Watson ou Tim McGraw. Au violon, Savannah, sa fille de 16 ans. Du vrai, du pur honky tonk et une voix à la Johnny Cash.

Avec Owen Temple, on change complètement de style. Place aux jeunes ! Textes décapants à la Van Zandt, musique plus americana que texane. Un très grand moment.

Je ne résiste pas au plaisir de joindre cette video de lui à la guitare sèche. A Craponne, on a eu droit à la grosse artillerie. (Basse, batterie, lead guitar Fender telecaster)

La soirée se termina avec la prestation magistrale des Flatlanders, une sorte de supergroupe compose de trois légendes de la musique texane : Jimie Dale Gilmore, Butch Hancock et Joe Ely. De grands compositeurs, de grosses personnalités, qu’on ne peut voir nulle part ailleurs qu’à Craponne .



Le samedi, les concerts démarrèrent à 6 heures avec un programme encore plus chargé : rien moins que six spectacles d’affilée et ne se termina qu’à 2h30 du matin ! (dans un froid de canard…)
On passera pudiquement sur la performance de niveau médiocre de deux françaises, Dazzler & Layne, plus flamenco que bluegrass, plus agitation que feeling pour s’intéresser à un groupe de six filles, The FIGS, cajuns de Lafayette avec leur mélange détonnant de bluegrass, old time, folk et country. Sympathiques, naturelles, elles surent mettre le public dans leur poche.

Et, ce qui ne gâte rien, la guitariste, Sarah Gray, parlait très bien français.

Puis ce fut Paul Eason, un jeune guitariste auteur compositeur interprète, plus rock, mais pendant cette journée mémorable, nous étions loin d’avoir tout vu…

Lunettes noires, casquette de baseball, guitares électriques saturées, on est aux frontières de la pop…


Puis ce fut le tour de Carrie Hassler et de son groupe “Hard Rain”. Du vrai et excellent bluegrass. Une chanteuse à la voix magnifique et émouvante qui nous gratifia même d’un « Amazing Grace » poignant (a capella).



Avec la nuit (glaciale) arriva la grosse, l’énorme vedette Jo Dee Messina, un CMA Award, plusieurs disques de platine, 9 singles classés N° 1 au Billboard. Déjà une légende. Un son géant, mais un public assez peu réceptif, sans doute à cause de la température extérieure devenue fort basse avec la nuit…



Mais la grosse surprise et le gros carton vint de la vedette suivante, Eric Church, l’étoile montante avec son rock lourd quasi métallique. Un mur de son avec rien moins que deux guitares électriques solos (une Gibson Les Paul saturée soutenue par une Fender Telecaster). Du lourd, du très lourd, à cent lieues des banjos, violons et guitare sèche du hillbilly. Comme quoi la country a mille facettes bien différentes…

Une video studio d’Eric Church « unplugged » en studio qui ne correspond pas du tout à l’énorme son que nous avons eu. Désolé, je n’ai rien trouvé d’autre.



Dimanche, les concerts reprirent sous un soleil brûlant et devant une foule aussi nombreuse que samedi, mais qui cherchait désespérément les coins d’ombre. The Toy hearts, groupe de blue grass britannique ouvrit les festivités avec talent et virtuosité. Il faut dire que ces jeunes, élus meilleur groupe de bluegrass britannique et titulaires de la médaille d’argent à l’European World of bluegrass furent le seul et unique groupe européen invité à se produire à la Convention Bluegrass de Nashville.

Ensuite ce fut au tour des Bastard Sons of Johnny Cash d’investir la scène et de nous réjouir avec leur musique faite de rockabilly (ce style fut assez peu représenté cette année) et de country rock. Encore des jeunes très prometteurs.

Avec Star de Azlan, petite chanteuse d’origine mexicaine, il fallut quitter le registre du country pour celui du folklore hispanisant électrifié. Dommage. Mais sur une telle quantité de groupes, il fallait bien qu’il y en eut quelques-uns que l’on appréciât moins.



L’arrivée de Jeff Griffith, cow-boy costaud, viril et rassurant relança la machine. Avec son country traditionnel fait de morceaux rapides alternés avec des mélodies romantiques, sa voix grave et son énergie, il se tailla un vif succès, que dis-je, il fit un vrai malheur !


La nuit et la fin de ce festival arrivèrent avec Matt Skinner, un des meilleurs entertainer d’Austin, un grand gars en costume élégant, fort bon guitariste solo qui sut allumer le feu avec son orchestre renforcé par le bassiste et le violoniste de Paul Eason et le joueur de pédal-steel de Jeff Griffith. Peu à peu, les autres participants vinrent le rejoindre pour un final sous forme de boeuf endiablé et un rappel avec « Folsom Prison Blues » de Johnny Cash, suivi d’un second rappel avec « Will the circle be unbroken » chanté en duo avec Paula Nelson. Le public ne voulait pas voir partir sa bande de cow boys.



Mais les meilleures choses ont une fin. Il était temps de lever le camp…



Craponne, ce n’est pas seulement un immense festival country ; c’est aussi une ambiance festive et débonnaire. Aucune violence, aucun débordement. Une musique saine et joyeuse, des fans heureux de célébrer la musique qu’ils aiment. Deux immenses plateaux de danse rempli en permanence par des centaines de line-dancers. Une organisation impeccable, bien qu’un peu rustique côté camping. Sanitaires insuffisants. Il faut faire la queue aux douches et un peu partout…
La rançon du succès en quelque sorte...
Mais c’est aussi une concentration des plus beaux gros cubes et des bikers les plus sympas de l’Hexagone…

De magnifiques choppers...

Et de belles américaines rutilantes sorties des années cinquante ou de « Fast and Furious »...

Vivement la cuvée 2010 !!!!

lundi 6 juillet 2009

Eddie Cochran


Eddie Cochran est né le 3 octobre 1938 à Albert Lea dans le Minnesota sous le nom de Edward Ray Cochrane.
Durant sa jeunesse, il prend des leçons de musique à l'école qu'il abandonne très vite car on lui demande de jouer en plus du piano. C'est donc à la maison qu'il continue sa formation sur la guitare familiale et en écoutant des airs de country music à la radio.
En 1953, la famille d'Eddie déménage à Bells Garden en Californie. Eddy perfectionne sa technique à la guitare et monte un groupe avec un copain d'école. Il rencontre alors Hank Cochran (futur auteur de country music). Malgré la ressemblance des noms, ils ne sont pas parents. Ils commencent alors à se produire ensemble dans un duo qu'ils nomment les frères Cochran. Eddie Cochran commence à écrire des chansons et présente une "démo" à Jerry Capehart, son futur manager. En 1956, le duo se sépare et Eddie travaille alors avec Jerry Capehart.
En 1956, Boris Petroff demande à Cochran d'apparaître dans la comédie musicale The girl Can't help it (La Blonde et moi). Eddie accepte et présente une chanson Twenty Flight rock, une chanson assez brutale, dans ce style de rock qui inspira tant le punk rock que le rockabilly revival illustré par les Stray Cats. En 1957, Cochran sort son premier succès Sittin in the Balcony, un des rares titres qu'il enregistre qui soit écrit par un autre auteur (John D Loudermilk). S'en suit une tournée en Australie avec Gene Vincent et Little Richard.
Durant sa brève carrière, Eddy Cochran remporte un certain nombre de succès dans le Rock'n Roll: C'mon Everybody, Somethin' Else, My Way (trois titres de chansons repris plus tard par Sid Vicious, sinon que My Way n'est pas la chanson de Cochran mais celle dérivée par Paul Anka de Comme d'habitude de Claude François et Jacques Revaux), Weekend, Nervous Breakdown et son titre posthume Three Steps to Heaven. Un de ses plus grands succès Summertime Blues, co-écrit avec Jerry Capeheart, fut repris par de nombreux artistes depuis sa création, notamment les Beach Boys, les Who, Van Halen, les Stray Cats, Blue Cheer, etc.
Eddie Cochran est aussi connu pour ses performances à la guitare, d'abord une guitare électrique acoustique modèle Gibson puis, à partir de 1956, sur un modèle Gretsch 6120 qu'il a lui-même modifié.
Le 16 avril 1960, alors qu'il se rend en taxi de Bristol à l'aéroport de Londres, en compagnie de sa fiancée Sharon Sheeley et du chanteur Gene Vincent, il est victime d'un accident : le taxi s'encastre dans un réverbère. Transporté à l'hôpital dans un état grave, il meurt le lendemain à peine âgé de 21 ans.
Sharon Sheeley malgré une fracture du bassin survivra, Gene Vincent aura la clavicule et des côtes cassées ainsi que des dommages à sa jambe déjà diminuée.



Discographie:
The Cochran Brothers [modifier]
Juin 1955 : Mr Fiddle (face A, single)
Juin 1955 : Two Blue Singin' Stars (face B, single)
Fin 1955 : Your Tomorrows Never Come (face A, single)
Fin 1955 : Guilty Conscience (face B, single)
Jerry Capehart & The Cochran Brothers [modifier]
Janvier 1956 : Walkin' Stick Boogie (face A, single)
Janvier 1956 : Rollin’ (face B, single)
Mai 1956 : Tired & Sleepy (face A, single)
Mai 1956 : Fool's Paradise (face B, single)
Eddie Cochran [modifier]
Juillet 1956 : Skinny Jim (face A, single)
Juillet 1956 : Half Loved (face B, single)
Février 1957 : Sittin' In The Balcony (face A, single)
Février 1957 : Dark Lonely Street (face B, single)

Mai 1957 : Mean When I'm Mad (face A, single)
Mai 1957 : One Kiss (face B, single)
Août 1957 : Drive-In Show (face A, single)
Août 1957 : Am I Blue (face B, single)
Novembre 1957 : Completely Sweet (face A, long play)
Novembre 1957 : Undying Love (face A, long play)
Novembre 1957 : I'm Alone Because I Love You (face A, long play)
Novembre 1957 : Lovin' Time (face A, long play)
Novembre 1957 : Proud Of You (face A, long play)
Novembre 1957 : Mean When I'm Mad (face B, long play)
Novembre 1957 : Stockin's & Shoes (face B, long play)
Novembre 1957 : Tell Me Why (face B, long play)
Novembre 1957 : Have I Told You Lately That I Love You (face B, long play)
Novembre 1957 : Cradle Baby (face B, long play)
Novembre 1957 : One Kiss (face B, long play)
Juin 1958 : Summertime Blues (face A, single)
Juin 1958 : Love again (face B, single)