mardi 30 juillet 2019

Le voyage promotionnel (Sketch inédit)

samedi 27 juillet 2019

Poèmes pour petits et grands (83)


Quand la musique est finie


Quand la musique est finie, éteignez les lumières.
Car la musique est votre amie très spéciale.
Dansez sur le feu comme elle vous y appelle,
La musique est votre seule amie jusqu’à la fin.
Annulez mon abonnement à la résurrection,
Envoyez mes références aux maisons de détention,
J’y ai quelques amis.
Le visage dans le miroir ne s’effaça pas,
La fille à la fenêtre ne s’effondra pas.
Un festin d’amis cria-t-elle vivante
M’attend dehors.
Avant de sombrer dans le grand sommeil
Je veux entendre le cri du papillon.
Reviens, baby, reviens dans mes bras.
Nous en avons assez de traîner,
D’attendre avec nos têtes collées au sol.
J’entends un bruit très doux,
Si proche et pourtant si lointain, si léger, si clair,
Viens aujourd’hui.
Qu’ont-ils fait à la terre ?
Qu’ont-ils fait à notre sœur si pure ?
Ils l’ont dévastée, pillée, éventrée, déchirée,
Percée de couteaux au flanc de l’aube,
Entravée de clôtures et traînée de force.
J’entends un bruit très doux
Avec votre oreille collée au sol.
Nous voulons le monde et nous le voulons maintenant !

(Jim Morrison)

jeudi 25 juillet 2019

Pensées plus ou moins correctes (164)


« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime, il est complice. »
(George Orwell)
« S’il existait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes. »
(Jean-Jacques Rousseau)
« Un peuple libre ne doit pas seulement être armé et discipliné, mais il doit posséder suffisamment d’armes et de munitions pour maintenir un statut d’indépendance envers quiconque tenterait d’abuser de lui. Y compris son propre gouvernement. »
(George Washington)
« Je veux bien mourir pour le peuple à condition qu’on ne me force pas à vivre avec. »
(Rosa Luxembourg)
« Plus les peuples sont devenus dégénérés et lâches plus ils sont cruels. »
(Céline)
« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de Musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »
(Charles de Gaulle)
« Ce que les peuples du Moyen Âge haïssaient d’instinct, je le hais avec réflexion et irrévocablement. »
(Proudhon)

samedi 20 juillet 2019

Diego Modena (Nouvelle)


Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sûndstrom" disponible version ebook
version papier

mercredi 17 juillet 2019

Poèmes pour petits et grands (82)


Comptine


J’avais une vache
Elle est au salon

J’avais une rose
Elle est en chemise
Et en pantalon

J’avais un cheval
Il cuit dans la soupe
Dans le court bouillon

J’avais une lampe
Le ciel me la prise
Pour les nuits sans lune

J’avais un soleil
Il n’a plus de feu
Je n’y vois plus goutte
Je cherche ma route
Comme un malheureux.

(Jean Tardieu)

mardi 16 juillet 2019

Clint Black


Clint Patrick Black est un chanteur-compositeur américain de musique country, producteur, multi-instrumentiste et acteur né le 4 février 1962 à Long Branch, dans le New Jersey (États-Unis).
Après avoir signé à RCA Records en 1989, Black fit ses débuts avec l’album « Killin' Time », lequel vit quatre de ses singles numéro un dans le Billboard américain dans la catégorie « Hot Country Singles & Tracks ». Bien que sa réussite perdit de l’élan durant les années 1990, Black, à maintes reprises, réussit à imposer des hits durant les années 2000. Il a placé plus que trente singles dans le Billboard américain dans la catégorie country (parmi lequel vingt-deux atteignirent la place de numéro un). Il réalisa par ailleurs neuf albums studios et de nombreuses compilations. En 2003, Black créa son propre label, « Equity Music Group ». Black se risqua aussi dans le cinéma. Il fit une apparition dans le film « Maverick » en 1994, avant d’avoir un rôle majeur dans le film de 1998, « Still Holding On: The Legend of Cadillac Jack ». En 2009, il était candidat dans le fameux Reality-Show « The Celebrity Apprentice » du billionaire américain Donald Trump où il a été viré avant de dévoiler les quatre derniers candidats puis dans la finale épreuve il a fait partie de l’équipe de Joan Rivers contre Annie Duke en l’aidant à gagner le show et le titre.

lundi 15 juillet 2019

Pensées plus ou moins corrcetes (163)


« Le peuple ? Un âne qui se cabre. »
(Victor Hugo)
« Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. Règle générale : les nations que les rois assemblent ou consultent commencent par des vœux et finissent par des volontés. »
(Rivarol)
« Il ne faut pas espérer que les peuples arrivent jamais à perdre le respect et l’amour qu’ils ressentent pour ceux qui leur font du mal. »
(Alphonse Karr)
« On domine plus facilement les peuples en excitant leurs passions qu’en s’occupant de leurs intérêts. »
(Gustave Le Bon)
« Quand le peuple ne subit pas, quand il veut discuter, c’est l’épaisse poussière de la bêtise qui s’élève. On lui fait des discours, on ne cause pas avec lui. »
(Jules Renard)
« Le peuple donne sa faveur, jamais sa confiance. »
(Rivarol)
« Le meilleur ciment d’un peuple est la bêtise de ceux qui en font partie. »
(Louis Scutenaire)
« Le peuple, c’est tous ceux qui ne comprennent pas. »
(Rémy de Gourmont)
« Si jamais le peuple américain autorise les institutions financières à contrôler leur masse monétaire… les banques et les corporations qui se développeront autour d’elles vont dépouiller les gens de leurs possessions. »
(Thomas Jefferson)

mercredi 10 juillet 2019

La S3G

dimanche 7 juillet 2019

Poèmes pour petits et grands (81)


L’ordinateur et l’éléphant



Parce qu’il perdait la mémoire
Un ordinateur alla voir
Un éléphant de ses amis :
— C’est sûr, je vais perdre ma place,
Lui dit-il, viens donc avec moi.
Puisque jamais ceux de ta race
N’oublient rien, tu me souffleras.
Pour la paie, on s’arrangera.

Ainsi firent les deux compères.
Mais l’éléphant était vantard :
Voilà qu’il raconte ses guerres,
Le passage du Saint-Bernard,
Hannibal et Jules César…

Les ingénieurs en font un drame :
Ça n’était pas dans le programme !
Et l’éléphant, l’ordinateur,
Tous les deux, les voilà chômeurs.

De morale je ne vois guère
À cette histoire, je l’avoue.
Si vous en trouvez une, vous,
Portez-la chez le commissaire ;
Au bout d’un an, elle est à vous
Si personne ne la réclame.

(Jean Rousselot)

vendredi 5 juillet 2019

Pensées plus ou moins correctes (162)


PETIT

« Beaucoup de petites gens dans beaucoup de petits lieux, faisant beaucoup de petites actions, peuvent changer la face du monde. »
(Proverbe écossais)
« De tous temps, les petits ont pâti des sottises des grands. »
(Jean de La Fontaine)
« Si vous avez l’impression d’être trop petit pour changer quelque chose, essayer donc de dormir avec un moustique : vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir. »
(Dalaï-Lama)

PEU

« Se contenter de peu, c’est parer à la disgrâce. »
(Tao Te King)
« Tous les hommes viennent de peu et il s’en faut de peu pour qu’ils ne viennent de rien. »
(Joseph Joubert)

PEUPLE

« J’appartiens à ce peuple qu’on a souvent appelé « élu »… Elu ? Enfin, disons : en ballotage. »
(Tristan Bernard)
« Nous ne luttons pas pour que le peuple devienne heureux. Nous luttons pour lui imposer un destin.)
(Ernst von Salomon)
« Quand un peuple ne peut pas se souvenir de son passé, il est condamné à le revivre. »
(Goethe)
« Quand le peuple n’a plus de crainte du pouvoir, c’est qu’un plus grand pouvoir s’en vient. »
(Tao Te King)

lundi 1 juillet 2019

Clifton chenier

Clifton Chenier (né à Opelousas, près de Lafayette, le 25 juin 1925, mort à Lafayette le 12 décembre 1987) est un musicien de zydeco, un mélange de musique acadienne et créole avec des influences de jazz et de blues. Il jouait de l’accordéon, et fut le premier à utiliser cet instrument pour jouer du blues.
Il apprend très jeune à jouer de cet instrument grâce à son père Joseph Chenier. Il commence à jouer dans les bals du samedi soir avec son frère Cleveland Chenier à la washboard (littéralement « planche à laver », instrument de musique appelé « frottoir » en Louisiane).
En 1945, il quitte la ferme familiale pour aller travailler dans les champs de canne à sucre. Il part ensuite vers Lake Charles rejoindre son frère Cleveland. Il y rencontre d’autres musiciens de zydeco et affine son style.

Sa carrière professionnelle commence en 1954, quand il signe avec Elko Record et enregistre Cliston's blues (sous le nom de Cliston Chanier) qui connut un succès local. Il continue avec « Ay-téte-fee » (« Hé, petite fille », l’orthographe du titre acadien a connu beaucoup de variantes !) qui le fit connaître plus largement.
Il fait de nombreuses tournées avec les Zydeco Ramblers et signe avec Chess Records en 1956. Le label Chess ne fait pas trop de publicité à ses disques. Il le quitte en 1958 et s’installe à Houston.
Il signe enfin chez Arhoolie Records en 1964 qui élargit son audience au public blanc. L’Europe l’accueille en 1969 à l’American Folk Blues Festival.

 En 1973, il signe la musique du film d’Alain Corneau « France, société anonyme ». En 1979, on lui diagnostique un diabète grave et on doit l’amputer d’un pied.
Sa carrière est couronnée par un Grammy Award en 1983.
Il meurt en 1987 d’une maladie des reins.
Son fils C.J. Chenier a pris la relève et continue sa musique en produisant des concerts et des disques.