Nouvelle extraite de "Dorian Evergreen", ouvrage disponible version papier
http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900.html
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Earth, Wind and Fire est un groupe de jazz-funk originaire de Chicago dans l'Illinois. Le groupe est formé en 1969 à l'initiative de Maurice White. Il est notamment connu pour les tubes Fantasy (1977), September (1978), Boogie Wonderland (1979) ou Let's Groove (1981).
Sa plus notable particularité est sa capacité à innover en introduisant et en mélangeant de façon savante et inédite des éléments issus des traditions musicales africaines, brésiliennes, cubaines et caribéennes à son funk caractérisé par une section de cuivre de grande qualité (les Phenix Horns) et des arrangements empruntés aussi bien au jazz qu'à la musique symphonique.
La musique d'Earth, Wind and Fire est d'ailleurs parfois qualifiée de « funk symphonique ». Le groupe se démarque également par la complémentarité de ses deux chanteurs Maurice White (baryton) et Philip Bailey (capable de chanter en falsetto et dont les remarquables capacités vocales couvrent plusieurs octaves).
Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s’allume,
Leurs culs en rond
À genoux, cinq petits, misère !
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain blond…
Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui l’enfourne
Dans un trou clair :
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge
Au souffle du soupirail rouge
Chaud comme un sein.
Et quand, pendant que minuit sonne,
Façonné, pétillant et jaune,
On sort le pain,
Quand, sous les poutres enfumées
Chantent les croûtes parfumées
Et les grillons,
Quand ce trou chaud souffle la vie;
Ils ont leur âme si ravie
Sous leurs haillons,
Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres petits pleins de givre,
Qu’ils sont là, tous,
Collant leurs petits museaux roses
Au grillage, chantant des choses,
Entre les trous,
Mais bien bas, comme une prière…
Repliés vers cette lumière
Du ciel rouvert,
Si fort, qu’ils crèvent leur culotte
Et que leur chemise tremblote
Au vent d’hiver…
(Arthur Rimbaud)
« Un mot d’affection peut réchauffer trois mois d’hiver. »
(Proverbe japonais)
« Affirmer ce qui est vrai et vouloir ce qui est juste, c’est créer. Affirmer et vouloir le contraire, c’est détruire. »
(Hermès Trismégiste)
« Qui n’a pas l’esprit de son âge, de son âge a tout le malheur. »
(Voltaire)
« Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs. »
(Boileau)
« L’homme arrive novice à chaque âge de la vie. »
(Chamfort)
« Ne me demandez pas mon âge, il change tout le temps. »
(Alphonse Allais)
« J’habite mon âge comme un appartement où je suis de plus en plus mal et où je n’oserai bientôt plus inviter personne. »
(Jean Dutourd)
C’est bon, je vais me taire
Assez chanté pour vous, pour moi
J’adresse mon poème au Roi
— Même pas —
— Je n’adresse rien à personne
Je ne sais plus, je m’abandonne
Je m’abandonne à qui ? Je m’abandonne à quoi ?
Je ne sais plus, je crois
Que la mort suffit à soi-même
Elle est venue avec le vent
Le vent la sème
Au long du temps
Il eût été peut-être
Trop simple et trop parfait
De n’être pas, de ne pas naître
Pourquoi tant de discours, pourquoi toutes ces heures
Comme des oiseaux blancs, comme, voyez ici
Ces mouettes dans la pluie
Dans le vent, dans la vie
Dans le vent de ma vie.
Inventons-nous, inventez-vous, moi je m’invente
En ciré sous la pluie
Par des envols, dans des novembres
Je me tais, mais je chante.
Au convoi de Jopic Le Louz
Chacun pour soi et Dieu pour tous
(Antony Lhéritier)
« Trois choses donnent la mesure de l’homme : la richesse, le pouvoir et l’adversité. »
(Proverbe arabe)
(Epicure)
« La prospérité découvre nos vices et l’adversité nos vertus. »
(Francis Bacon)
« Quand l’heure vient de l’adversité, tous deviennent courageux contre celui qui tombe. »
(Lord Byron)
« Les affaires, c’est l’argent des autres. »
(Béorable de Verville)
« Les affaires d’abus de biens sociaux : on ne divise pas pour régner, on additionne pour nuire. »
(Philippe Bouvard)
Earl Eugene Scruggs ( - ) est un musicien américain connu pour avoir introduit un nouveau jeu de banjo (appelé le Scruggs style) caractéristique de la musique bluegrass.
Scruggs est né à Shelby, en Caroline du Nord. Il rejoint Bill Monroe et ses Blue Grass Boys en 1945 où son style syncopé, basé sur le picking à trois doigts, fait sensation. En 1948, il quitte le groupe de Bill Monroe avec Lester Flatt pour fonder le groupe des Foggy Mountain Boys. Ils gagnèrent un Grammy Award pour leur titre The Foggy Mountain Breakdown. En 1969, Flatt et Scruggs se séparent, et ce dernier crée de nouveau un groupe, The Earl Scruggs Revue, avec nombre de ses fils.
Scruggs fut introduit dans le Country Music Hall of Fame en 1985 et dans le International Bluegrass Music Hall of Honor en 1991. Le , il reçut une étoile au Hollywood Walk of Fame.
Ah donne-nous des crânes de braises
Des crânes brûlés aux foudres du ciel
Des crânes lucides, des crânes réels
Et traversés de ta présence.
Fais-nous naître aux cieux du dedans
Criblés de gouffres en averses
Et qu’un vertige nous traverse
Avec un ongle incandescent.
Rassasie-nous nous avons faim
De commotions inter-sidérales
Ah verse-nous des laves astrales
À la place de notre sang.
Détache-nous, divise-nous
Avec tes mains de braises coupantes.
Ouvre-nous ces voûtes brûlantes
Où l’on meurt plus loin que la mort.
Fais vaciller notre cerveau
Au sein de sa propre science
Et ravis-nous l’intelligence
Aux griffes d’un typhon nouveau.
(Antonin Arthaud)
« Le secret de mon adaptation à la vie ? Je change de désespoir comme de chemise. »
(Cioran)
« L’administration est un lieu où les gens qui arrivent en retard croisent dans l’escalier ceux qui partent en avance. »
(Georges Courteline)
« Administration : mot femelle qui commence comme admiration et finit comme frustration. »
(Georges Elgozy)
« Nous aimons toujours ceux qui nous admirent et nous n’aimons pas toujours ceux que nous admirons. »
(La Rochefoucauld)
« La jeunesse a cela de beau qu’elle peut admirer sans comprendre. »
(Anatole France)
« Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire. »
(Nicolas Boileau)
« Quelqu’un qui admire a toujours raison.
(Paul Claudel)
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Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström", ouvrage disponible version ebook
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Hooker Earl Zebedee dit Earl Hooker, est un chanteur, guitariste de blues américain, né à Clarksdale, Mississippi, le , décédé à Chicago, le .
Earl Hooker est un cousin de John Lee Hooker. Il est mort prématurément de tuberculose. Dès le début des années 1940, Earl Hooker joue sa musique au coin des rues de Chicago avec des amis d'enfance comme Bo Diddley. Le blues traditionnel cède la place au swing ou au jump-blues dont la vedette du moment est T-Bone Walker. Ce dernier a rapidement un impact considérable sur Hooker, comme le fait de mettre sa guitare derrière la tête, de jouer avec les dents, mais aussi avec son sens du swing et sa façon jazzy d’aborder le blues ainsi que le travail d'accords complexes. A 16 ans il fréquente Maxwell street en compagnie de Floyd Jones et John Brim. C’est à cette époque que son ami Robert Nighthawk, de 20 ans son aîné, l'un des premiers guitaristes de Chicago à passer à la guitare électrique lui enseigne la technique du slide et divers accordages.
Son premier disque paru sous son nom sort chez King en 1953, Earl Hooker Trio, (‘Race Track’, ‘Blue Guitar Blues’, ‘Shake ‘em Up’, ‘Happy Blues’).
La fleur n’en finissait pas de se préparer à être belle, à l’abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s’habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté. Eh ! oui. Elle était très coquette ! Sa toilette mystérieuse avait donc duré des jours et des jours. Et puis voici qu’un matin, justement à l’heure du lever du soleil, elle s’était montrée. Et elle, qui avait travaillé avec tant de précision, dit en bâillant :
— Ah ! Je me réveille à peine… Je vous demande pardon… Je suis encore toute décoiffée…
Le petit prince, alors, ne put contenir son admiration :
— Que vous êtes belle !
— N’est-ce pas, répondit doucement la fleur. Et je suis née en même temps que le soleil…
Le petit prince devina bien qu’elle n'était pas trop modeste, mais elle était si émouvante !
(Antoine de Saint-Exupéry)
« À tout accepter, on finit par tout supporter. Et à tout supporter, on finit par tout justifier. »
(Saint Augustin)
« Un mauvais accommodement vaut mieux qu’un bon procès. »
« Les acteurs rateraient très souvent, presque toujours, leurs entrées en scène, s’ils n’avaient pas, étant en coulisses, cette pensée constante : il me semble qu’il y a bien longtemps qu’on ne m’a vu. »
(Sacha Guitry)
« Une bonne action ne reste jamais sans récompense. »
« Agir en homme de pensée, penser en homme d’action »
« Nos bonnes actions sont souvent plus troubles que nos péchés. »
(Marcel Aymé)
« Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent. »
(La Rochefoucauld)
« Le jour où il n’y aura plus moyen de faire une bonne action ou une œuvre d’art sans risquer le bagne ou tout au moins le pilori, il est clair que le monde sera gouverné par des journalistes et que le déluge de merde sera sur le point de commencer. Il y a des moments où il me semble que nous y sommes déjà. »
(Léon Bloy)
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Pourquoi, pourquoi ces canons
Au bruit inquiétant
Pourquoi, pourquoi ces canons
Pour faire la guerre mon enfant.
Pourquoi, pourquoi plus souvent
Qu’on ne l’imagine
Faisons-nous la guerre aux gens
Pour faire tourner les usines.
Pourquoi, pourquoi ces usines
Qui n’ont rien qui vaille
Pourquoi, pourquoi ces usines
Pour donner aux gens du travail.
Pourquoi, pourquoi ce travail
Dur et fatigant
Pourquoi, pourquoi ce travail
C’est pour gagner de l’argent.
Pourquoi, pourquoi cet argent
Est-il donc si bon
Pourquoi, pourquoi cet argent
Pour acheter des canons.
(Antoine)
« Rien n’est plus proche de l’absolu qu’un amour en train de naître. »
(Jean d’Ormesson)
« Combien de gens ne sont abstraits que pour paraître profonds. »
(Joseph Joubert)
« En politique, une absurdité n’est pas un obstacle. »
(Napoléon Bonaparte)
« Le monde a deux moyens d’abuser les hommes : il a premièrement de fausses douceurs qui surprennent notre crédulité trop facile ; il a secondement de vaines terreurs qui abattent notre courage trop lâche. »
(Henri Delassus)
Eagles est un groupe de rock américain, originaire de Los Angeles, en Californie. Le groupe se forme en 1971 et adopte un style aux influences country et bluegrass, connu sous le nom de « West Coast Sound ».
Le groupe publie son premier album The Eagles en 1972, qui comprend trois singles classés au Top 40 aux États-Unis : Take It Easy, Witchy Woman, et Peaceful Easy Feeling. L'album qui suit, Desperado (1973), est moins bien accueilli et n'atteint que la 41e place des classements. Cependant, il comprend deux chansons populaires, Desperado et Tequila Sunrise. Le groupe publie ensuite On the Border en 1974, aux côtés du guitariste Don Felder, cinquième membre. L'album génère deux singles classés au Top 40 du Billboard Hot 100 : Best of My Love (n°1) et Already Gone.
Leur album One of These Nights (1975) inclut trois singles classés au Top 10 : One of These Nights, Lyin' Eyes et Take It to the Limit. Le guitariste et chanteur Joe Walsh se joint aussi au groupe en 1975 en remplacement de Bernie Leadon. Les Eagles continuent dans cette lignée et jouissent d'un pic de popularité en 1976 avec la sortie de l'album Hotel California, qui se vendra à plus de 16 millions d'exemplaires rien qu'aux États-Unis et à plus de 32 millions dans le monde. L'album comprend deux singles classés premier des charts, New Kid in Town et Hotel California, accompagnés d'autres titres tels que Life in the Fast Lane, Victim of Love et The Last Resort. Parue la même année, leur compilation Their Greatest Hits (1971–1975) est le premier album à avoir été certifié disque de platine par la Recording Industry Association of America (RIAA). Elle est aussi l'album le plus vendu aux États-Unis (devant Thriller de Michael Jackson), avec 38 millions d'exemplaires écoulés en format physique ou streaming en 2018, soit 38 fois disque de platine. Elle s'écoule à 42 millions d'exemplaires dans le monde.
Le bassiste Randy Meisner quitte le groupe en 1977 et est remplacé par l'ex-Poco Timothy B. Schmit. Les Eagles sortent un nouvel album studio en 1979, intitulé The Long Run, qui comprend trois singles classés au Top 10 : Heartache Tonight, The Long Run et I Can't Tell You Why. Les Eagles se séparent en 1980, mais se retrouvent en 1994 pour l'album Hell Freezes Over, un mélange de chansons studio et live. Ils partent en tournée et sont introduits au Rock and Roll Hall of Fame en 1998 lors de leur première année de nomination. En 2007, les Eagles publient Long Road Out of Eden, leur premier album studio en 28 ans. Il sera leur sixième album classé premier au Billboard 200. L'année suivante, ils effectuent la tournée Long Road Out of Eden Tour en soutien à l'album. En 2013, ils commencent le History of the Eagles – Live in Concert, en parallèle à la sortie du documentaire History of The Eagles.
Après la mort de Glenn Frey en 2016, Don Henley explique à plusieurs reprises ne pas souhaiter continuer l'aventure avec le groupe. Cependant, les Eagles reviennent en 2017, avec comme invités Deacon Frey (le fils de Glenn) et Vince Gill, qui se partagent le chant et la guitare, particulièrement sur les chansons signées Glenn Frey.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps,
Le garder sain en dedans, beau au-dehors,
Ne jamais abdiquer devant un effort,
L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement,
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.
Être fier d’avoir des cheveux blancs,
Pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour,
Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,
Il y a toujours quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir,
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au-revoir.
(Anonyme contemporain)
« Créatures méprisables qui encombrent le sol d’un pays récemment découvert. Elles cessent bientôt de l’encombrer pour le fertiliser. »
(Ambrose Bierce)
« Les Blancs changent sans arrêt le monde pour l’adapter à la vision fluctuante qu’ils ont de l’avenir. Les Aborigènes mobilisent toute leur énergie mentale pour laisser le monde dans l’état où il était. En quoi cette conception est-elle inférieure ? »
(Bruce Chatwin)
« L’absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu. »
(La Rochefoucauld)
« Les absents sont assassinés à coups de langue. »
(Scarron)
« Si tu veux être apprécié, meurs ou voyage. »
(Proverbe Persan)
« Rien ne console de l’absence des parents et jamais ne vient l’âge de s’en remettre. »
(Fatou Diome)
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Dwight Yoakam est un chanteur et compositeur de musique country, acteur, producteur, réalisateur et scénariste américain né le à Pikeville, Kentucky (États-Unis).
La musique de Dwight Yoakam est issue à la fois du honky tonk (influence Buck Owens) et également du rock 'n' roll (tendance Elvis Presley).
Il est surnommé par de nombreux fans : "The original tight jean singer", faisant référence à ses jeans portés extrêmement serrés (Levi's 517), jean extrêmement moulant qu'il continue toujours de porter, à la ville comme à la scène.
Pendant ses années au lycée, il participe aux programmes de musique et d'art dramatique. Il est sélectionné pour des rôles principaux dans des pièces de théâtre, notamment celui de "Charlie" dans Des fleurs pour Algernon. En dehors de l'école, Yoakam chante et joue de la guitare dans des groupes locaux de garage.
Il fréquente brièvement l'Université d'État de l'Ohio, mais abandonne et déménage à Los Angeles en 1977 dans le but d'enregistrer sa musique. Le 7 mai 2005, l'Université de la Vallée de l'Ohio de Parkersburg, en Virginie-Occidentale, décerne à Yoakam un doctorat honorifique.
Le pauvre laboureur
Il a bien du malheur
Du jour de sa naissance
L’est déjà malheureux.
Qu’il pleuve, tonne, ou vente,
Qu’il fasse mauvais temps,
L’on voit toujours, sans cesse,
Le laboureur aux champs.
Le pauvre laboureur
Il n’est qu’un partisan ;
Il est vêtu de toile
Comme un moulin à vent ;
Il met des arselettes,
C’est l’état d’son métier
Pour empêcher la terre
D’entrer dans ses souliers.
Le pauvre laboureur
A de petits enfants ;
Les envoie à la charrue
À l’âge de quinze ans.
Il a perdu sa femme
À l’âge de trente ans ;
Elle le laisse tout seul
Avecque ses enfants.
Le pauvre laboureur,
Il est toujours content ;
Quand l’est à la charrue,
Il est toujours chantant.
Il n’est ni roi ni prince,
Ni duc, ni seigneur
Qui ne vive de la peine
Du pauvre laboureur.
(Anonyme – XVIᵉ siècle)