Étoiles filantes
Dans les nuits
d’automne, errant par la ville,
Je regarde au ciel
avec mon désir,
Car si, dans le
temps qu’une étoile file,
On forme un
souhait, il doit s’accomplir.
Enfant, mes
souhaits sont toujours les mêmes :
Quand un astre
tombe, alors, plein d’émoi,
Je fais de grands
vœux afin que tu m’aimes
Et qu’en ton exil
tu penses à moi.
À cette chimère,
hélas ! je veux croire,
N’ayant que cela
pour me consoler.
Mais voici l’hiver,
la nuit devient noire,
Et je ne vois plus
d’étoiles filer.
(François Coppée)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire