Le vagabond
Ce vieux, poilu
comme un lapin,
Qui s’en va
mendiant son pain,
Clopin-clopant,
clopant-clopin.
Où va-t-il ?
D’où vient-il ? Qu’importe !
Suivant le hasard
qui l’emporte
Il chemine de porte
en porte.
Un pied nu, l’autre
sans soulier,
Sur son bâton de
cornouiller,
Il fait plus de pas
qu’un roulier.
Il dévore en
rêvant les lieues
Sur les routes à
longues queues,
Qui vont vers les
collines bleues.
(Jean Richepin)
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