Le grenier
Il est noir, l’escalier,
L’escalier qui monte au grenier,
Au grenier ou le plancher craque.
C’est un endroit que l’on aime beaucoup
La nuit s’y attarde ; on y trouve de tout :
Vieux livres, souvenirs, chapeaux à claque
Et des rats sortant de leur trou.
On a peur ; il fait noir ; le plancher craque
C’est bon d’être là, sous les tuiles,
Seul et tranquille,
Pour avoir peur et pour penser.
La lucarne est garnie de vitres bien ternes
Avec des toiles d’araignées.
On l’ouvre sur la campagne moderne,
Quand on ne veut plus vivre avec le passé.
(Carlos Larronde)
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Ton coeur est le creuset où la souffrance devient joie : le bien qu'on partage.
Le fardeau est lourd de ce qu'on ne peut donner, mais tu portes l'espoir du monde.
Carlos Larronde (1848-1940), « Espoir dans l’Homme », 1939.
(Confirmation de « La Couronne de l’Unité, 1925)
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