Tristesse de
l’automne
Dans les forêts dépouillées,
Déjà les feuilles rouillées
Font un tapis de velours.
Et l’on entend, de l’automne
Gémir le chant monotone,
Coupé par des sanglots lourds.
Les frileuses hirondelles,
Rasant le sol de coups d’ailes,
Se rassemblent à grands cris,
Et tous les oiseaux sauvages
S’appellent sur les rivages
Près des étangs défleuris.
(Jean Richepin)
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